Steven Spielberg se raconte dans le subtil et intime « The Fabelmans »
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Steven Spielberg se raconte dans le subtil et intime « The Fabelmans »

Après « West Side Story » en 2021, le réalisateur à succès Steven Spielberg revient au cinéma, ce mercredi 22 février, avec « The Fabelmans ». Un récit intimiste et autobiographique, tourné vers sa famille et sa passion pour le cinéma. Plébiscité par la critique, favori dans la course aux Oscars avec sept nominations, « The Fabelmans » a déjà remporté deux Golden Globes, dont celui du meilleur film.

Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams dans le film « The Fabelmans » de Steven Spielberg.
Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams dans le film « The Fabelmans » de Steven Spielberg. | COPYRIGHT STORYTELLER DISTRIBUTION CO., LLC. ALL RIGHTS RESERVED.
  • Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams dans le film « The Fabelmans » de Steven Spielberg.
    Paul Dano, Mateo Zoryon Francis-DeFord et Michelle Williams dans le film « The Fabelmans » de Steven Spielberg. | COPYRIGHT STORYTELLER DISTRIBUTION CO., LLC. ALL RIGHTS RESERVED.

Après la découverte d’un film en salle, le jeune Sammy Fabelman se passionne pour le cinéma. Il passe alors son temps à filmer sa famille, encouragé par sa mère Mitzi (Michelle Williams) mais incompris par son père Burt (Paul Dano), scientifique accompli.

Adolescent, Sammy affine son regard de cinéaste et découvre une réalité bouleversante sur sa mère qui bouscule ses rapports avec elle et fait basculer son avenir et celui de ses proches.

The Fabelmans n’est autre qu’un récit autobiographique dans lequel Steven Spielberg ne signe pas tant une déclaration d’amour au septième art qu’un hommage tendre à ses parents, aujourd’hui disparus. Une histoire intime, qui raconte la jeunesse de ce jeune garçon juif qui s’épanouit en filmant sa vie et celle des autres.

Un récit trop privé ?

Si The Fabelmans s’ouvre un peu plus dans sa dernière partie, permettant d’être plus universel dans son propos, le début de ce portrait familial peut toutefois laisser de marbre tant il est sans surprise et très (trop ?) personnel. Le spectateur se sent ainsi presque gêné de pénétrer dans l’intimité de ce foyer américain des années 1950. Malgré tout, la sublime photographie et la réalisation maîtrisée font oublier ces menus défauts.

C’est surtout Michelle Williams, nommée pour l’Oscar du meilleur second rôle féminin, qui irradie le film de sa présence, maternelle et rassurante d’un côté, mais aussi parfois instable et fragile de l’autre. Un portrait de femme superbement mis en scène, qui transpose sur grand écran l’amour du réalisateur pour sa mère.

Au final, Steven Spielberg signe une œuvre initiatique, qui frôle parfois la mégalomanie, mais qui se raconte comme une fable dont on se délecte de chaque plan.

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