"La planète des singes, les origines" de Rupert Wyatt

"La planète des singes, les origines" de Rupert Wyatt

"La planète des singes, les origines" de Rupert Wyatt - La chronique de Thomas Croisière
"La planète des singes, les origines" de Rupert Wyatt - La chronique de Thomas Croisière
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Re-reconfiné avec mes 2 orang-outans, la séance de Thomas Croisière hier c’était… "La planète des singes, les origines" de Rupert Wyatt.

Alfred : Moi j’ai bien aimé La planète des singes : les origines, mais bon ce n’était pas mieux que La planète des singes originales

Mais nettement mieux que l’atroce adaptation de Tim Burton en 2001. Alerte divulgachage !

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Je vous laisse le temps d’appuyer sur « mute » ou de zapper sur Chante France car eux programment du Michel Sardou. C’est bon ? Alors reprenons

Alfred : En fait, La planète des singes : les origines, c’est ce qu’il s’est passé entre le décollage de la fusée vers Mars et que la fusée se perde, etc. tandis que les astronautes de La planète des singes, ils ne s’étaient pas rendus compte qu’ils s’étaient perdus dans l’espace et le temps que la fusée revienne sur la Terre et bien il y a les singes qui prennent le contrôle de la Terre

On est plutôt dans une réinitialisation du 4ème film de la pentalogie originelle : La conquête de la planète des singes. Vous me suivez ? Non ! Alors que César, le héros du film, lui, m’aurait compris

Alfred : César, c’est un singe, un chimpanzé qui a eu du produit dans ses veines, un produit qui rend plus intelligent

Gaston : Gènes

Alfred : Dans ses gènes et dans ses veines aussi hein

Gaston : Oui, mais quand même dans ses gènes

Alfred : Dans ses gènes parce que sa mère avait eu du produit avant sa naissance

Sa mère surnommée Beaux yeux car le rétrovirus que James Franco teste sur elle, ce virus sensé augmenter ses facultés cognitives et guérir l’Alzheimer, verdit son iris.

Mais aussi pourquoi amis geeks ?

Parce que c’est ainsi que le docteur Zira surnomme Charlton Heston dans le premier Planète des singes. Et des allusions jouissives comme celle-là, il y en a partout.

Alfred : Et César, à un moment, il avait fait une maquette de la Statue de la Liberté. Et à mon avis, ça faisait une métaphore. Enfin une métaphore… ça faisait comme la Statue de la Liberté de La planète des singes

« Ils les ont fait sauter leurs bombes. Ah les fous ! Je vous hais ! Soyez maudits jusqu’à la fin des siècles », réplique du magistral twist final du film de 1968, au pied de la statue de la Liberté, qui révélait que l’usage de l’arme atomique avait provoqué la chute de l’Humanité.

Alors que le film de 2011 anticipe que la fin de notre civilisation arrivera par une pandémie mondiale générée par un virus manipulé en laboratoire. Ahahahahahahahahahahahah. Les cons !

Alfred : C’est vraiment une sorte de message pour dire qu’il y aura forcément une espèce qui va surpasser l’homme. On va faire des expériences, ils vont s’échapper d’un laboratoire. Peut-être que les singes vont se révolter, peut être que tous les animaux du zoo vont se révolter un jour. Ils vont tous nous bouffer

Gaston : Euh, Alfred, il y a des zèbres au zoo et ça bouffe pas les humains les zèbres

Alfred : Ouais, mais ça va être comme les singes. Les singes, ils ne mangent pas les humains

Gaston : Oui, mais ils les tuent

Justement, ils ne les tuent pas car le postulat du film est qu’il y a plus d’humanité chez ces primates que dans nos sociétés soi-disant humaines et l’on gagnerait à mettre en application le principe simiesque : Singe seul, faible. Singe unis, forts. Mais hommes, stupides évidemment…

Ce blockbuster intelligent rapporta 500 millions de dollars au box-office mondial. D’où 2 suites et une 3ème en discussion. Et quand je demande à mes enfants, s’ils veulent les voir, ils répondent :

Alfred : Oui

Gaston : S’il y a de la baston, oui

Tu m’étonnes qu’il y aura de la baston. Il s’intitule : La planète des singes : l’affrontement. Qui lui non plus n’est pas un navet César.

Vive le cinéma !

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