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Kate Barry : pour son fils Roman, sa mort n'était pas accidentelle
Ben Attal, Lou Doillon, Roman de Kermadec aux obsèques de Jane Birkin en l'église Saint-Roch à Paris. Le 24 juillet 2023.
© Jacovides-KD Niko / Bestimage
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Jacovides-KD Niko / Bestimage
Il y a bientôt dix ans que la photographe Kate Barry, fille de Jane Birkin et John Barry, est décédée après une chute du haut de son appartement parisien. Son fils Roman se confie aujourd’hui sur cette épreuve auprès de Paris Match.
Dans une nouvelle interview accordée à Paris Match, ce 19 octobre, Roman de Kermadec revient sur son enfance, sur sa relation avec sa mère Kate Barry et sa tendre complicité avec sa grand-mère Jane Birkin, trois mois après sa disparition. Un entretien durant lequel il s’est également confié sur la mort de sa mère, il y a maintenant bientôt dix ans.
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La photographe est décédée le 11 décembre 2013, à 46 ans, après avoir chuté du quatrième étage de son appartement parisien du 16e arrondissement. A la question de savoir si la mort de sa mère était accidentelle, Roman de Kermadec est catégorique : « Pour moi, non. Elle était dépressive, sous antidépresseurs. Elle a recommencé à picoler un peu, de temps en temps. Je voyais bien qu’elle ne gérait pas le truc », confie son fils.
Selon lui, Kate Barry avait du mal à accepter son succès en tant que photographe, car « elle a vécu toute sa vie dans un certain mal-être ». Il ajoute alors : « Elle se sentait comme le vilain petit canard avant de devenir une photographe accomplie et une super mère. Mais je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé dans sa tête le 11 décembre 2013. » Roman de Kermadec précise qu'à ce moment-là, sa mère se séparait de son compagnon Oury, avec qui elle avait « refondé » une famille, puisqu’il avait cinq enfants.
Un coup de sang ? « On ne saura jamais »
« Le jour du drame, elle devait dîner avec eux tous. A-t-elle été prise d’un coup de sang ? D’un coup de folie ? On ne saura jamais », conclu celui qui s’est retrouvé orphelin à 25 ans. S’en est suivie une période éprouvante pour Roman de Kermadec, qui avoue avoir sombré dans l’alcool, malgré l’aide et le soutien de sa grand-mère Jane Birkin, chez qui il était parti vivre.
Roman de Kermadec aux obsèques de sa mère Kate Barry en l'église Saint-Roch à Paris. Le 19 décembre 2013.
JACOVIDES-MOREAU / BESTIMAGE
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De son côté, suite au drame, sa tante Charlotte Gainsbourg, elle, a pris la fuite à New York avec ses enfants. « Charlotte a fait comme nous tous, c’est-à-dire comme elle a pu », résume aujourd’hui son neveu.
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Roman de Kermadec a finalement réussi à se sortir de ses addictions, notamment en trouvant l’aide nécessaire à La Maison de Kate, à Bucy, le centre créé par sa propre mère. « C’était comme si de là où elle était, elle m’aidait. »
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