Nantes, le nom des rues : Sophie Trébuchet, mère et inspiratrice de Victor Hugo
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Nantes, le nom des rues : Sophie Trébuchet, mère et inspiratrice de Victor Hugo

Mère de Victor Hugo, la Nantaise Sophie Trébuchet fut témoin des prémices de l’œuvre de son fils et est à la source de ses premiers poèmes.

Sophie Trebuchet – (1772 / 1821).
Sophie Trebuchet – (1772 / 1821). | DR
  • Sophie Trebuchet – (1772 / 1821).
    Sophie Trebuchet – (1772 / 1821). | DR

Issue de la bourgeoisie nantaise, Sophie Trébuchet naît le 17 juin 1772 dans le centre de Nantes, rue des Carmélites. Orpheline, très tôt, elle est élevée par sa tante paternelle, Françoise-Louise Trébuchet, habitant Châteaubriant.

En 1796, elle rencontre un soldat républicain, Joseph Léopold Hugo, qu’elle épousera, à Paris, un an plus tard. De cette union naîtront trois garçons : Abel, Eugène et Victor. Le couple tangue rapidement et, alors que Joseph part vivre à Madrid, elle reste à Paris, où elle vit avec Victor Fanneau de Lahorie, un ami de son époux. Il sera arrêté quelques années plus tard pour une sombre histoire de conspiration. Sophie en profite pour aller à Madrid. Son mari demande à divorcer. Elle refuse pour conserver sa pension ». Elle repart à Paris avec ses enfants. Victor Fanneau de Lahorie est exécuté en 1812.

En 1815, un jugement place les trois enfants en pension. Lors de la prononciation de la séparation des époux, en 1818, elle récupère ses enfants. Victor a 16 ans.

Sophie Trébuchet passe les dernières années de sa vie à Paris, encourageant sa progéniture dans les études et l’amour de la poésie. Très tôt, elle soutient Victor dans sa volonté de mener une carrière artistique. Victor s’inspirera de sa mère pour écrire ses premiers poèmes. On peut citer : À Maman​, À notre mère , « Ce siècle avait deux ans ​où il magnifie l’amour de sa mère : ( […] Oh ! l’amour d’une mère ! /Amour que nul n’oublie ! /Pain merveilleux qu’un Dieu partage et multiplie !/ Table toujours servie au paternel foyer ! / Chacun en a sa part, et tous l’ont tout entier !​).

En 1821, la famille intègre un appartement délabré, qui comporte un jardin. Au printemps, Sophie jardine. Elle s’affaiblit lentement. Elle tombe malade et meurt le 27 juin 1821. Elle est enterrée le 28 juin au cimetière de Vaugirard. Plus tard, Victor fera transférer ses restes au Père-Lachaise, où elle repose sous le nom de « Comtesse Hugo »​.

Prochaine publication : Le boulevard Delorme.

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