VIDEOS. Attaque du fourgon pénitentiaire dans l'Eure : un criminel non fiché comme radicalisé, le profil du prisonnier fugitif

  • L'autorute A154 a été fermée à hauteur du péage d'Incarville.
    L'autorute A154 a été fermée à hauteur du péage d'Incarville. Capture d'écran Digiteka - Paris-Normandie
Publié le , mis à jour

L'attaque sanglante qui a tué au moins deux agents pénitentieires au péage d'Incarville dans l'Eure ce mardi 14 mai a vraisemblablement été montée pour libérer ce prisonnier, déjà plusieurs fois condamné.
 

L'attaque du fourgon pénitentiaire qui a tué trois agents pénitentiaires, selon une source policière, et blessé gravement deux autres a été menée ce mardi 14 mai vers 11 herues par quatre hommes dans deux voitures au péage d'Incarville n'avait qu'un seul but : libérer le seul prisonnier à bord, un certain Mohamed Amra, surnommé "la Mouche", 30 ans, originaire de Rouen, plusieurs fois condamné, notamment pour trafic de stupéfiants et tentative d'homicide, selon Le Figaro. Mis en examen pour "enlèvement et séquestration ayant entraîné la mort", il était emprisonné pour une affaire de vol avec effraction, précise France Info, et particulièrement surveillé par les autorités pénitentiaires, son profil nécessitant "une escorte de niveau 3". En revanche, il n'était pas inscrit comme radicalisé.

Il devait être conduit au tribunal judiciaire de Rouen pour être entendu par un juge d'instruction, avant un probable transfert dans une nouvelle prison, quand ses présumés complices ont attaqué le fourgon pénitentiaire à l'arme lourde à hauteur du péage d'Incarville.

 Mohamed Amra a réussi à prendre la fuite avec ses complices, dont l'un d'eux aurait été blessé. Un des deux véhicules des agresseurs a été retrouvé en flammes dans un lieu non précisé.

Activement recherchés

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti s'est rendu à la cellule de crise de son ministère et affirmé que "tout sera mis en œuvre pour retrouver les auteurs de ce crime ignoble". Il a précisé que le pronostic vital était engagé pour deux des trois agents pénitentiaires grièvement blessés. Quelque 200 gendarmes et policiers sont sur les traces des criminels.

Une minute de silence a été observée à l'Assemblée nationale pour rendre hommage aux victimes de cet effrayante attaque.

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Les commentaires (1)
Anonyme13114 Il y a 12 jours Le 14/05/2024 à 17:12

Silence Radio côté bien pensants comme par hasard .