Affaire Palmade : « Jamais je ne pourrai pardonner », affirme le conducteur de la voiture percutée

À sa sortie du coma, c’était le « black-out » assure cet homme qui a longtemps refusé de s’exprimer dans les médias. Le 10 février 2023, Pierre Palmade avait provoqué un grave accident de la route en Seine-et-Marne, alors qu’il était sous l’emprise de stupéfiants. L’humoriste avait percuté une voiture dans laquelle se trouvaient trois personnes qui ont été gravement blessées. Près de six mois après les faits, Yuksel Yakut, le conducteur du véhicule percuté a décidé de témoigner dans un entretien diffusé par BFMTV ce mercredi 12 juillet.

« J’ai compris que si je ne prenais pas la parole, Pierre Palmade pourrait faire encore tout ce qu’il veut », a déclaré ce père de famille de 38 ans qui attend prochainement de subir une septième opération après un long séjour à l’hôpital : « C’était pire que la prison […] Je n’ai fait que souffrir ! »

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« Ça me rend malade qu’il soit en liberté »

Yuksel Yakut n’avait aucune idée de qui était Pierre Palmade avant l’accident. Ce n’est qu’à l’hôpital qu’il découvre pour la première fois son visage. « Conduire alcoolisé ou drogué, c’est un acte volontaire et irrespectueux », affirme aujourd’hui celui qui considère qu’« une personne qui cause un accident devrait tout de suite être envoyée en prison ». Le 24 juin dernier, il prend connaissance d’une vidéo montrant le comédien en boîte de nuit à Bordeaux. « S’amuser en discothèque, c’est irrespectueux », assure-t-il avant d’ajouter : « Ça me rend malade qu’il soit en liberté ».

Bénéficiant d’un contrôle judiciaire allégé depuis début juin, l’acteur reste cependant mis en examen pour « homicide et blessures involontaires par conducteur ayant fait usage de produits stupéfiants en état de récidive légale ». Il a par ailleurs décidé de retourner à l’hôpital de son propre chef, en service d’addictologie.

« Jamais je ne pourrai pardonner », déclare la victime face caméra avant de conclure : « Il est peut-être un grand comédien français, mais à mes yeux, c’est une toute petite poussière. »