« On s’est un peu fichu de moi » : moquée, Amélie Oudéa-Castéra refuse de chanter à nouveau « Djadja » d’Aya Nakamura - Le Parisien

    « On s’est un peu fichu de moi » : moquée, Amélie Oudéa-Castéra refuse de chanter à nouveau « Djadja » d’Aya Nakamura

    La ministre des Sports avait fredonné l’air du tube de la chanteuse, qui était alors la cible d’une polémique alimentée par l’extrême droite à la suite de la rumeur de sa potentielle participation à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

    "On s'est un peu fichu de moi", a relevé Amélie Oudéa-Castéra. LP/Frédéric Dugit
    "On s'est un peu fichu de moi", a relevé Amélie Oudéa-Castéra. LP/Frédéric Dugit

      L’intention était peut-être louable, mais la réalisation n’avait pas convaincu. Alors qu’Aya Nakamura était au cœur d’une polémique – et la cible de l’extrême droite –, Amélie Oudéa-Castéra avait défendu la chanteuse pressentie pour interpréter une chanson d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.

      La ministre des Sports s’était levée contre les « attaques racistes inadmissibles » qui avaient ciblé l’artiste, mais elle avait aussi tenté de chantonner « Djadja », l’un des tubes de la star, devant la caméra de France 5. Seulement, le sens du rythme d’« AOC » n’avait pas été au rendez-vous.

      Et lors d’une interview pour Konbini, diffusée sur YouTube mercredi, un internaute a demandé à la ministre de poser de nouveau sa voix. Raté, Amélie Oudéa-Castéra a refusé. « Je ne vais pas rechanter parce qu’on s’est un peu fichu de moi », a-t-elle répondu, face caméra, un sourire en coin. « Vous savez, j’apprends aussi un peu le métier. On se fait un peu piéger parfois », a-t-elle ajouté.

      À cette occasion, la ministre s’était peut-être piégée toute seule, surestimant potentiellement sa connaissance du répertoire de l’artiste. Certains internautes l’avaient taxée de vouloir récupérer le phénomène Aya Nakamura et de profiter par ricochet de sa popularité.



      Néanmoins, Amélie Oudéa-Castéra s’est dite « fière d’avoir été l’une des toutes premières si ce n’est la première » à s’être « insurgée contre les attaques racistes dont » Aya Nakamaura a été la cible. « Elle fait un travail fantastique, c’est l’artiste francophone la plus écoutée, respect », a conclu la ministre des Sports.