Réception des maximes et des sentences de Corneille au XVIIIe siècle | Cairn.info
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1Le XVIIe siècle reconnaît à Pierre Corneille le mérite d’avoir écrit des maximes et des sentences où brille le génie du poète. Au XVIIIe siècle en revanche, le style raisonneur du dramaturge est jugé peu naturel et affecté. Désormais, les beaux dialogues où presque tout s’énonce en maximes générales ne sont plus de mise : pour paraphraser Rousseau dans sa Nouvelle Héloïse, le théâtre demande moins de passions qui parlent par « on » et plus de passions qui parlent par « je » [1]. Les dramaturges et les théoriciens de théâtre affirment que les dissertations, la métaphysique sur les effets des passions sont des ornements aussi beaux qu’inutiles. Crébillon annonce en ce sens qu’il est temps de doser les raisonnements qui refroidissent également la pièce, le spectateur et l’acteur [2].

2Dans son Discours de la tragédie, La Motte suggère de ne plus imiter la belle déclamation vieillie et d’écrire plutôt des sentences et des maximes utiles qui conviennent au style tragique [3]. Il se demande par ailleurs si des raisonnements faux, contradictoires, obscurs et confus, tels que les raisonnements à la manière de Thomas et de Pierre Corneille, peuvent encore enseigner la vertu au théâtre.

3En 1749, dix-neuf ans après les suggestions de La Motte, Voltaire publie les Commentaires sur Corneille, ouvrage consacré à l’apprentissage des dramaturges. La lecture critique de l’œuvre de Corneille par Voltaire tâche, entre autres choses, d’examiner les beautés et les défauts des vers sentencieux. Nous nous proposons de synthétiser les remarques éparses de Voltaire et de mettre en relief la cohérence de ses réflexions sur cet aspect de l’œuvre cornélienne.

4Nous voudrions d’abord nous attacher à montrer que l’esthétique des maximes et des sentences cornéliennes apparaît comme affaiblie dans les Commentaires sur Corneille. Nous essaierons ensuite de mettre en relief que Voltaire déconseille l’emploi des maximes brillantes et fausses afin de promouvoir des leçons utiles et conformes à un théâtre que l’on appelle école de vie.

5D’après les Commentaires, seul un nombre restreint de pièces cornéliennes contiendrait des maximes profondes, nobles et justes. Voltaire mentionne quelques extraits du Cid, d’Horace, de Cinna, de Polyeucte, ou encore de La Mort de Pompée, mais il vante en particulier la délibération d’Auguste dans Cinna. « Jamais, dit Voltaire, écrivain n’avait étalé des idées politiques en prose aussi fortement que Corneille les approfondit en vers » [4]. Ce que Voltaire appelle la « prodigieuse supériorité de la belle poésie sur la prose » s’exprime dans ce seul vers :

6Le pire des États, c’est l’État populaire. [5]

7Force, profondeur, netteté et précision caractériseraient une maxime adaptée au style tragique. Cependant, Corneille n’aurait pas toujours écrit des maximes nobles et sublimes. Voltaire s’attarde donc à relever les fautes de style et de sens dans la plupart des raisonnements du dramaturge. Il met en relief toute expression impropre, obscure, triviale, ridicule et contradictoire. Face à une maxime discutable, il examine la proposition contraire. Si ce contraire est vrai, il déclare que la maxime est fausse [6]. Par ailleurs, Voltaire met en relief les habitudes figées, habitudes qu’il attribue aux goûts désuets du temps de Corneille : le même tour dans les phrases, toujours un peu de raisonnement dans la passion, toujours des pensées retournées en plus d’une manière et, surtout, toujours des maximes détachées.

8La pratique de la maxime détachée consiste à répéter à plusieurs reprises des idées générales, toujours les mêmes. Cette pratique serait dangereuse car elle compromettrait la règle de la séparation des genres et des styles. En effet, Voltaire reproche à Corneille les nombreuses maximes au ton familier que ce dernier insère tant dans ses comédies que dans ses tragédies. Nous nous limitons à citer l’exemple du cliché de l’amour irrationnel, du célèbre « Je ne sais quoi », qui était en germe dans Médée, et que Voltaire repère soit dans Rodogune soit dans La Suite du Menteur, qui est une comédie [7]. Nous citons en outre ces deux vers d’Horace : « le devoir d’une fille est dans l’obéissance » et « on peut changer d’amants, mais non changer d’époux » [8]. Relevant de la pure comédie, ces vers ne conviendraient point au style noble de la tragédie. Bref, d’après Voltaire, tout cliché romanesque devrait être retranché des premières tragédies de Corneille.

9La pratique de la maxime détachée serait aussi dangereuse en ce qu’elle ne tient pas compte du rang des personnages. Cette remarque de Voltaire présuppose que le rang détermine des éthiques différenciées : pour passer à un exemple, les principes d’action des princes des tragédies devraient se distinguer des principes d’action des bergers des pastorales. Les princes de Corneille, cependant, se rabaissent parfois aux maximes indignes de leur rang. Ce serait le cas d’Antiochus et Séleucus, les deux princes qui sacrifient un trône à une femme, sous prétexte que « qui cède sa maîtresse est un lâche et ne sait pas aimer et qui cède un trône est un grand cœur » [9]. Selon Voltaire, Corneille aurait bel et bien transposé cette maxime du genre des pastorales, étant donné que c’est aux bergers de se battre pour une maîtresse, les princes, eux, se battant d’ordinaire pour un trône.

10La répétition des généralités sur l’amour avilit le ton tragique. Suivant cet avis, Voltaire déprécie la pratique des maximes amoureuses dans les vingt dernières tragédies de Corneille. Ainsi, dans Théodore, certains vers sonneraient comme une « mauvaise plaisanterie de madrigal » [10]. Il cite par exemple : « Tout fait peur à l’amour, c’est un enfant timide » [11] ; d’autres vers dans Rodogune sentiraient l’idylle [12] et, pour en finir avec les fades dissertations d’amour dans Œdipe, Voltaire condamne l’épisode de Dircé et Thésée, où une princesse veut « prouver en forme que ce qui serait vertu dans une femme ne le serait pas dans un homme », le prince répondant galamment « que ses yeux combattent ses maximes ; que si elle aimait bien, elle conseillerait mieux, et qu’auprès de sa princesse, aux seuls devoirs d’amant un héros s’intéresse » [13].

11En général, Corneille commettrait la faute de céder à la mode des maximes galantes, qui est un genre apparemment fade, frivole et absolument contraire au discours des héros tragiques. Par ailleurs, Voltaire ne cesse de ridiculiser les personnages cornéliens lorsqu’ils raisonnent au lieu de sentir. Il ne vise pas seulement les clichés de la comédie et les dissertations galantes ; il s’en prend aussi aux maximes de politique et de grandeur.

12Voltaire admire la raison en vers. Il aime en ce sens qu’un poète parle supérieurement de politique, comme Corneille le fait dans les délibérations de Cinna et de La Mort de Pompée ou encore dans la conversation entre Sertorius et Pompée. Selon lui, ce dramaturge abuserait cependant du raisonnement dans ses dernières tragédies. Il y montrerait une prédilection pour les intrigues froides, soutenues de quelques maximes de politique et de grandeur, deux substantifs que Voltaire rebaptise en méchanceté et insolence [14].

13Mais Voltaire condamne surtout les maximes qui exaltent les crimes. Par exemple, dans Sertorius, on lit : « L’honneur et la vertu sont des noms ridicules » [15]. Voltaire estime que cette idée est abominable et qu’un bon poète ne devrait pas se servir d’un genre de maximes qui enseignent la scélératesse [16]. Corneille serait à réprouver, en ce qu’il n’assume pas la responsabilité des principes que ses personnages énoncent. Selon Voltaire, il aurait dû veiller davantage non seulement aux lois de l’honnêteté, mais aussi aux règles de l’art. Ses mauvaises maximes seraient en effet contraires au principe de la vraisemblance, puisque, d’ordinaire, aucun criminel ne raisonne lorsqu’il commet un crime ou même lorsqu’il le conseille.

14Voltaire répète sans cesse cette règle générale : la tragédie est une imitation des mœurs et non pas une amplification de rhétorique [17]. D’après cette règle, il ne faudrait jamais faire parler les hommes autrement qu’ils ne parleraient eux-mêmes [18]. Jamais un ministre ne prononce un conseil en s’appuyant sur une maxime atroce. Pour autant, dans La Mort de Pompée, Photin n’aurait pas dû dire à Ptolémée que [19] « qui veut tout pouvoir doit oser tout enfreindre, fuir comme un déshonneur la vertu qui le perd, etc. » [20]. Photin aurait dû taire cette maxime, car elle illustre ce qu’on pense de la conduite des ministres tels que lui, mais non pas ce que les ministres eux-mêmes disent d’ordinaire. Il arrive par ailleurs que les grands personnages historiques, qui revivent dans les tragédies de Corneille, célèbrent eux-mêmes leur propre grandeur et leur propre générosité. Dans Sertorius, Pompée et Sertorius paraissent se vanter dans leurs maximes, mais jamais un général d’armée ne parlerait de soi-même en disant : « ... Ce franc aveu sied bien aux grands courages » [21] ou encore : « Protéger hautement les vertus malheureuses, c’est le moindre devoir des âmes généreuses » [22]. Ces maximes de la grandeur et de la politique ne seraient pas à imiter, car elles présentent les vices et les vertus d’une façon amplifiée et donc fausse. Toute maxime affectée serait ainsi à rejeter car elle ne relève pas d’une véritable imitation des mœurs ; et, finalement, elle est inutile car personne ne pourrait s’en servir dans la vie réelle.

15Revenant à la fonction dramatique des ornements sentencieux, Voltaire remarque que les raisonnements cornéliens sont à la fois cohérents par rapport à l’action tragique et incohérents par rapport aux passions. Lorsque Corneille enchaîne des raisonnements politiques pour préparer une action donnée, ces mêmes raisonnements entrent en conflit avec les sentiments des personnages, et en particulier avec les personnages féminins. D’Émilie à Cléopâtre, de Rodogune à Sophonisbe, jusqu’aux reines des dernières pièces que Voltaire analyse en passant, les personnages féminins cornéliens imposent d’abord des idées fortes et expriment ensuite des sentiments qui ne parviennent pas à toucher. Comme le dit Voltaire, ces personnages ont déjà assez révolté le public par leur caractère froid et cette froideur anéantit toute émotion et tout pathétique.

16Rodogune, par exemple, disserte longuement sur la force de la haine et du ressentiment entre les grands, au lieu d’avouer naturellement qu’elle craint la reine Cléopâtre. Toutes les sentences politiques que la princesse énonce prépareraient en effet une action précise : on sait en effet que Rodogune demandera la tête de Cléopâtre à ses amants. Malgré sa proposition atroce dictée par la raison d’État, Rodogune se montrera par la suite tendre, voire innocente face à son Antiochus. Mais le public n’est pas disposé à s’émouvoir après autant de méchanceté. Corneille a trop soigné l’image politique de la princesse tandis qu’il n’aurait pas laissé deviner les sentiments vertueux qu’elle manifestera.

17Suivant Voltaire, ce dramaturge n’a songé qu’à agencer des raisonnements pour préparer un coup de théâtre [23], mais il aurait dû aussi se rappeler que, depuis toujours, la fonction des maximes et des sentences est d’amplifier les sentiments tragiques.

18Les maximes politiques, les raisonnements fiers refroidiraient donc les sentiments. Et, par ailleurs, il ne faudrait pas les utiliser dans des contextes où l’on ne craint pas pour les personnages. À ce propos, Voltaire cite le cas de Dircé dans Œdipe. Au début de la pièce, cette princesse se montre froide et sévère vis-à-vis des malheurs d’Œdipe. Elle le traite de tyran et d’usurpateur et étale des principes dont Voltaire condamne l’impertinence. Nous citons :

19Qui ne craint pas la mort ne craint point les tyrans. [24]

20Par ailleurs, Dircé appartiendrait à la typologie des personnages qui dissertent de sentiments au lieu de sentir : on l’entend raisonner même lorsqu’elle s’apprête à mourir pour son pays. Croyant être la victime désignée par son père, le feu roi Laïus, elle disserte sur la nécessité de mourir ou non, mais personne ne craint pour elle. Le public connaît assez le sujet d’Œdipe pour comprendre que Dircé n’est pas du tout en péril. Il reçoit froidement toutes les maximes généreuses de celle-ci, simplement parce qu’on sait qu’elle ne mourra pas. De même, Voltaire cite le cinquième acte d’Horace afin de vanter la beauté des maximes qui embellissent un procès. Mais ces maximes seraient en même temps vaines et languissantes dans la mesure où elles ornent les accusations et la défense d’un homme qui ne sera pas condamné. La connaissance de l’histoire s’avère une limite, car le public ne peut craindre pour des personnages qui ne sont pas véritablement en péril.

21En général, l’exemple de Corneille devrait servir à comprendre que l’on ne peut étaler des raisonnements sans cause et sans objectif véritable. Cette mauvaise habitude s’expliquerait en partie par le caractère dominant de l’esprit du poète. Montrant une propension pour les productions de l’esprit, Corneille négligerait en effet que tout est sentiment dans la tragédie.

22Mais la froideur des vers de Corneille serait aussi à imputer au choix de ses sujets. Horace par exemple serait un sujet propre à l’histoire plutôt qu’au théâtre [25]. Par conséquent, les sentences y semblent languissantes : on y trouve un amant qui raisonne sur la force des pleurs des femmes alors qu’il va perdre sa maîtresse [26] ; une amante qui s’attarde sur un panégyrique des dieux alors qu’on cherche à savoir ce qui se passe [27] ; un vieux père qui définit la supériorité de l’honneur sur la nature alors qu’il est en train d’annoncer le combat entre Horaces et Curiaces [28] ; ou encore, une maîtresse qui perd son amant et commence son monologue par cette sentence poétique : Qu’un véritable amour brave la main des Parques [29]. Et, pour finir, Voltaire trouve atroce qu’un homme puisse raisonner sur le pouvoir des femmes devant le corps sanglant de sa sœur qu’il vient de tuer [30]. L’exemple d’Horace devrait montrer aux jeunes dramaturges que là où il n’y a ni crainte, ni espérance, ni combats de cœurs, ni infortunes attendrissantes, les sentences et les maximes sont inévitablement déplacées.

23Ainsi, Voltaire montre que les meilleures sentences seraient celles qui prédisposent le spectateur à plaindre les personnages ou à craindre avec eux. On craint avec Chimène lorsqu’elle prononce une sentence sur les pressentiments, au début du Cid [31]. On plaint Cornélie [32], la veuve gémissante du grand Pompée, lorsqu’elle dit qu’ « il est doux de plaindre le sort d’un ennemi quand il n’est plus à craindre » [33]. Cette sentence rabaisse le mérite de César, car ce dernier prétend punir le meurtre de Pompée, tout en ayant été son ennemi. Mais ici le sentiment s’impose sur la raison, et l’on pardonne aisément la triste ironie de cette veuve.

24Voltaire recommande des maximes et des sentences liées au sentiment, c’est-à-dire des raisonnements alliés au pathétique. Mais il constate que cette sorte de raisonnements est rare chez Corneille, vu que ses personnages généralisent sans moraliser, sans approfondir les causes et les effets de leurs malheurs. Corneille a essayé de s’affranchir d’une sentence à la manière des tragédies de la Renaissance, mais son esthétique ne peut plus plaire au XVIIIe siècle.

25Le public du XVIIIe siècle s’ennuie face à la rhétorique des raisonnements longs, déplacés, froids. Il revendique une attention au style, à la netteté de la pensée, au sentiment, bref une attention à la belle poésie qui correspond moins au style raisonneur de Corneille qu’au style naturel de Racine. Par ailleurs, Racine avait déjà montré qu’il était possible de faire des tragédies avec peu de sentences. D’après cet exemple, Voltaire conteste que le génie d’un poète puisse briller dans les productions de l’esprit. À son avis, Corneille aussi devrait être admiré lorsque son génie frappe et excite les passions et non pas lorsque son esprit « court après les pensées, les sentences, les antithèses, les réflexions, les contestations ingénieuses » [34].

26La tentative de Voltaire de dissocier la grandeur de Corneille de son image de poète raisonneur ne paraît pas convaincre les passionnés du théâtre. Il s’avère, au contraire, que Corneille est de plus en plus associé à un type de maxime dans laquelle la société ne se reconnaît pas. En 1773, Mercier témoigne du fait que les plus belles maximes de la grandeur d’âme sont éloignées de la réalité et que les vertus à la manière de Corneille ne sont pas les vertus de son siècle. Ce constat explique pourquoi ce dramaturge serait à l’époque de Mercier peu lu et ignoré de la plus grande partie de la nation [35].

27Rousseau affirme qu’il ne veut plus de maximes brillantes qui montrent la vertu comme un jeu de théâtre qui est bon pour amuser le public [36]. On ne veut pas non plus applaudir la beauté du vers qui fait passer des maximes horribles. Il est temps que Corneille cède la place à Voltaire, ainsi qu’à ses maximes qui resservent des leçons adéquates à son temps.

28Nous conclurions en disant, avec Palissot, que les maximes de Corneille ne sont pas entièrement oubliées au XVIIIe siècle. Seulement, elles flattent un nombre restreint de gens, notamment ceux qui ne parlent que de patrie, de gouvernements, de liberté. Par ailleurs, Racine a lui aussi un public bien précis, celui des âmes sensibles. Et finalement, le public des philosophes peut applaudir Voltaire, le seul poète dont les maximes viseraient au bonheur de l’humanité [37].

Notes

  • [1]
    Cf. Jean-Jacques Rousseau, La Nouvelle Héloïse, I, H. Coulet (éd.), Paris, Gallimard, « Folio classique », Lettre XVII, p. 312-313.
  • [2]
    Crébillon, Préface de Œuvres, t. I, Paris, P. Didot l’aîné, 1812, p. XXVII.
  • [3]
    Cf. Antoine Houdar de La Motte, Discours sur la tragédie, [in] Œuvres de M. Houdar de La Motte..., 4, Num. BNF de l’éd. de Paris : INALF, 1961, reprod. de l’éd. de Paris : Prault l’aîné, 1754, coll. « Frantext », N788, Document numérisé en mode texte, p. 300-301.
  • [4]
    Voltaire, Commentaires sur Corneille, II, David Williams (éd.), Oxford, The Voltaire Foundation, 1974-1975, p. 125.
  • [5]
    Cinna, II, 1.
  • [6]
    Cf. Voltaire, Commentaires sur Corneille, II, cité p. 129.
  • [7]
    Ibid., p. 27.
  • [8]
    Ibid., p. 255 et 249.
  • [9]
    Ibid., III, cité p. 90.
  • [10]
    Ibid., p. 472.
  • [11]
    Théodore, IV, 2.
  • [12]
    Cf. Voltaire, Commentaires sur Corneille, III, cité p. 430.
  • [13]
    Ibid., p. 802.
  • [14]
    Ibid., p. 718.
  • [15]
    Sertorius, I, 1.
  • [16]
    Cf. Voltaire, Commentaires sur Corneille, III, cité, p. 834.
  • [17]
    Ibid., II, cité p. 203.
  • [18]
    Ibid., III, cité p. 865.
  • [19]
    Ibid., II, cité p. 395.
  • [20]
    La Mort de Pompée, I, 1.
  • [21]
    Sertorius, III, 2.
  • [22]
    Ibid.
  • [23]
    Cf. Voltaire, Commentaires sur Corneille, III, cité p. 497.
  • [24]
    Œdipe, II, 1.
  • [25]
    Cf. Voltaire, Commentaires..., II, cité p. 278.
  • [26]
    Ibid., p. 260.
  • [27]
    Ibid., p. 267.
  • [28]
    Ibid., p. 270.
  • [29]
    Ibid., p. 277.
  • [30]
    Ibid., p. 283.
  • [31]
    Ibid., p. 55.
  • [32]
    Ibid., p. 446.
  • [33]
    La Mort de Pompée, II, 1.
  • [34]
    Ibid., III, cité p. 678.
  • [35]
    Cf. Louis Sébastien Mercier, Du théâtre, ou nouvel essai sur l’art dramatique, [Document électronique], 1997, reproduction : Num. BNF de l’éd. de Paris : INALF, 1961 (Frantext, P232), p. 26-27.
  • [36]
    Cf. Jean-Jacques Rousseau, Lettre à M. D’Alembert sur les spectacles (1758), M. Fuchs (éd.), Lille, Librairie Giard / Genève, Librairie Droz, coll. « Textes littéraires français », 1948, p. 34.
  • [37]
    Palissot, Génie de Voltaire apprécié dans tous ses ouvrages, [in] Œuvres complètes, t. VI, Genève, Slatkine Reprints, 1971, p. 34.

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Elena Garofalo
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Mis en ligne sur Cairn.info le 01/10/2007
https://doi.org/10.3917/dss.044.0617
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