Quel est l'avis des lecteurs sur Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen McCullough ?
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4,04

sur 1083 notes
Ce titre connu de tous, immortalis� par la s�rie t�l�vis�e avec Richard Chamberlain dans le r�le du p�re Ralph de Bricassart, cache un roman exceptionnel. Alors que le feuilleton met en avant l'aspect m�lodramatique des amours interdites du pr�tre avec la jeune Meggie Cleary, le livre offre une passionnante saga familiale sur trois g�n�rations avec, en toile de fond, une fresque historique de l'Australie allant de 1915 � la fin des ann�es 60.

Le titre original, "The Thorn Birds", �voque la l�gende d'un oiseau n'ayant de cesse de trouver un certain arbre aux rameaux �pineux, et qui lib�re son plus beau chant alors qu'il va mourir, transperc� par une �pine de l'arbre tant convoit�. Une image qui r�sume parfaitement le destin des personnages cr��s par Colleen McCullough : on n'obtient jamais rien sans souffrir en ce monde.

Dans ce livre, il est en effet beaucoup question d'efforts, d'ambition, d'amour et de souffrance, � commencer par celle des Irlandais, pouss�s par la mis�re � �migrer vers l'Australie et la Nouvelle-Z�lande, pour y tenter une nouvelle vie. le plus bel exemple de r�ussite est celui de la richissime veuve Mary Carson, qui a su mener sa barque pour �pouser un des hommes les plus puissants du pays et qui r�gne d�sormais seule sur l'immense domaine de Drogheda, en Nouvelle Galles du Sud. C'est elle, le personnage fort du roman. Son art faustien de la manipulation va conditionner l'avenir de son entourage : son fr�re Paddy Cleary, sa femme Fiona et leurs 7 enfants (dont une unique fille, Meggie), qu'elle a recueillis pour superviser le domaine et l'�levage des moutons, ainsi que l'ambitieux p�re Ralph de Bricassart, attach� � la paroisse de Gillanbone dont d�pend Drogheda.

La religion catholique est �videmment tr�s pr�sente, rappelant chacun � son devoir : Ralph � l'amour de Dieu par opposition � son amour terrestre pour Meggie, ou la fi�re Fiona � son mariage en-dessous de sa condition avec Paddy... L'aridit� de la vie en Nouvelle Galles du Sud, au milieu d'une poussi�re permanente, comme les �preuves subies par la famille Cleary, sont d�crites avec r�alisme et sensibilit�. L'intrigue est pleine de finesse et les personnages extr�mement attachants, tout particuli�rement Meggie, tourment�e par ses fr�res et ignor�e par sa m�re au pr�texte qu'elle est une fille, donc un rappel de ses souffrances et de ses d�sillusions. le th�me de la relation m�re-fille est d'ailleurs un fil conducteur du roman, et l'auteur va montrer l'importance salvatrice de la parole pour sortir de sch�mas familiaux n�gatifs.

Un livre que j'emporterais sans h�siter sur une �le d�serte, surtout si elle ressemble � l'�le Matlock, au large de l'Australie... Oui, je suis une incorrigible romantique, mais j'assume !
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N'est pas Margaret Mitchell qui veut... et Drogheda n'est pas Tara, pas plus que Meggie n'est Scarlett !

Pour mes vacances, j'avais envie d'une grande saga romanesque qui s'�tale sur de longues ann�es et de longues pages... Les oiseaux se cachent pour mourir r�pondait parfaitement � ce souhait, et pourtant je n'y ai pas trouv� beaucoup de plaisir.

D�j� parce que mes signaux d'alarme internes se sont d�clench�s tr�s vite, d�s que le pr�tre a eu une r�v�lation d'amour pour Meggie... qui avait 11 ans � l'�poque... Platonique, hein, la r�v�lation, mais assez malsaine quand m�me... surtout qu'on comprend bien que cet amour impossible ne restera pas toujours platonique et sera le ressort principal du roman... Sauf qu'une histoire entre un pr�tre et une gamine, �a ne correspond pas exactement � ma d�finition du romantisme.

Ensuite parce que c'est �crit (ou traduit) avec les pieds (ou les plumes des oiseaux qui se cachent pour mourir, en tout cas pas avec style, panache et orthographe) : descriptions grandiloquentes et interminables des paysages, et l'auteure avait notamment bien potass� le dictionnaire des couleurs, en citant jusqu'� 15 pour un m�me coucher de soleil; erreurs de syntaxe ou de grammaire pas tout � fait aussi abondantes que les couleurs mais bien pr�sentes tout de m�me...

Le d�but m'a vraiment d�rang�e et ennuy�e, paradoxalement bien plus que la deuxi�me moiti� qui devient une saga, certes tr�s classique et un peu verbeuse, mais tout � fait lisible. Pas s�r toutefois que je regarde jamais l'adaptation, malgr� les commentaires �mus lus ou entendus un peu partout; tant qu'� faire dans le vieux libidineux et la nymphette je choisirais plut�t Lolita !

(d�sol�e pour ceux et celles qui ont vibr� avec Ralph et Meggie, c'est peut-�tre moi qui suis trop coinc�e sur ce coup-l�).

Challenge PAL et challenge Pav�s 22/xx
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Un livre que j'ai lu quand j'avais 20 ans et qui m'a marqu� par son romantisme exacerb�.Un amour sans limite qui me fait sourire maintenant toute cynique que je suis devenu mais qui a l'�poque m'avait chamboul� et j'avais qu'une h�te c'est vivre un amour aussi passionnel que dans ce livre.
L'adaptation de ce livre extraordinaire au cin�ma m'a d��u car j'aurai pr�f�r� voir Mel Gibson jouer � la place Richard Chamberlain...
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Meggie Cleary est l'unique fille d'une nombreuse fratrie. Ses parents, Padraic et Fiona, m�nent une vie laborieuse et �conome en Nouvelle-Z�lande. La famille est unie, mais les d�monstrations ne sont pas fr�quentes et Meggie grandit avec un besoin de tendresse inassouvi. Alors qu'elle a 10 ans, toute sa famille embarque pour l'Australie o� Padraic a obtenu le poste de r�gisseur de l'immense domaine de Drogheda, propri�t� de sa soeur, Marie Carson, veuve aux desseins imp�n�trables. Sur ces terres inconnues, Meggie se prend imm�diatement d'affection pour le p�re Ralph de Bricassard, jeune eccl�siastique ambitieux d'une grande beaut�. � �trange, le nombre de pr�tres beaux comme des adonis, dou�s du magn�tisme sexuel d'un Don Juan. Embrassaient-ils le c�libat en tant que refuge, pour �chapper aux cons�quences ? � (p. 83) le lien qui se d�veloppe entre le pr�tre et l'enfant est fait d'attirance et de fascination. Malgr� leur diff�rence d'�ge, Meggie et Ralph sont des �mes soeurs. Mais Marie Carson voit d'un mauvais oeil ce rapprochement pour celui qu'elle consid�re comme son prot�g� et son testament met le pr�tre face � un dilemme : obtenir enfin son passeport pour les hautes sph�res du pouvoir catholique ou sacrifier ses ambitions au profit de Meggie. � Meggie, je t'aime. Je t'aimerai toujours. Mais je suis pr�tre, je ne peux pas� je ne peux tout simplement pas ! � (p. 311)

Ralph fera son choix et Meggie, ne pouvant obtenir l'homme qu'elle aime, se r�soudra � vivre la vie de femme dont elle r�ve, avec un foyer et des enfants. � Pas de r�volte chez Meggie, au contraire. Toute sa vie, elle ob�irait, �voluerait � l'int�rieur de son destin de femelle. � (p. 131) Pour assouvir son d�sir de maternit�, Meggie �pouse Luke O'Neill, un ouvrier du domaine qui ressemble beaucoup � Ralph. H�las, le mariage est loin de combler la jeune �pous�e. � Elle n'avait pas d'identit� propre pour lui ; elle n'�tait qu'un instrument. � (p. 385) Les aspirations romanesques et domestiques de Meggie volent en �clats, loin de Drogheda.

Vous aimez les amours impossibles et les histoires qui se d�ploient sur plusieurs d�cennies ? Vous �tes en vacances et vous cherchez une lecture facile et passionnante ? Vous �tes une fille au coeur de midinette et vous chouinez facilement ? Les oiseaux se cachent pour mourir est fait pour vous ! Ne vous laissez pas avoir par mon apparent sarcasme : j'ai pass� un excellent moment avec ce roman que j'ai d�vor� en quatre jours (m�me si je ne suis pas en vacances�) et qui m'a rappel� qu'il fait chaud ailleurs qu'� Paris ! Quel plaisir de suivre Ralph et Meggie des ann�es 1920 aux ann�es 1960, de l'Australie � l'Europe et pendant tous les �v�nements de ce si�cle. L'auteure d�veloppe une certaine critique de la religion catholique et du c�libat des pr�tres, mais elle laisse libre cours � ses fantasmes amoureux. Sans �tre renversante, la plume est efficace et l'intrigue se d�ploie avec aisance. Seul b�mol : le nombre ahurissant de coquilles dans mon �dition. Certes, il s'agit d'une �dition de poche, mais voir le nom d'un des h�ros �crit de trois fa�ons diff�rentes, c'est aga�ant !
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Est-il encore n�cessaire de pr�senter Les oiseaux se cachent pour mourir, succ�s plan�taire de l'Australienne Colleen McCullough? Que ce soit par le roman ou la saga t�l�film avec Richard Chamberlain et Rachel Ward, les amours de Meggie Cleary et du P�re Ralph de Bricassart font partie d�sormais d'un imaginaire commun.

J'ai lu ce roman � l'adolescence, apr�s avoir vu la s�rie, une fois n'est pas coutume. La dimension familiale occupe une place plus importante dans le livre. Les Cleary et leur sept enfants d�barquent d'Irlande pour s'installer en Australie, terre rude, s�che et sauvage en comparaison de la verte Irlande. Colleen McCullough montre l'opini�tret� n�cessaire aux nouveaux arrivants pour s'adapter � cette nouvelle contr�e aux dimensions qui semblent infinies (m'ont marqu�e les mont�es et descentes de voiture pour passer chaque portail de l'immense domaine de Drogheda).

Et il y a le lien tr�s particulier qui r�unit d'embl�e le p�re Ralph � la petite Meghan, alors une fillette � son arriv�e, seule fille de la fratrie et dont Fiona, la m�re, se montre s�v�re et comme distante. le lien �voluera avec la croissance de la jeune fille puis de la jeune femme. Relation impossible et interdite puisque Ralph est pr�tre catholique. Adolescente, je me sentais naturellement plus proche de Meggie et jugeais le pr�tre �go�ste. C'�tait sans compter sur le poids moral et social de l'�glise � cette �poque. Quel tourment ce devait �tre pour lui!

Les oiseaux se cachent pour mourir est un roman qui marqua mon adolescence (comme une foule de lectrices, je pense). Je ne le relirai jamais, de crainte que le charme d'alors soit rompu et ne me montre plus que des d�cors de carton-p�te. Autant pr�server les ressentis de cette lecture.
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Que dire? Sublime�!

Colleen Mccullough nous livre un merveilleux roman avec les oiseaux se cachent pour mourir.

��Selon une l�gende, il est un oiseau qui ne chante qu'une seule fois de toute sa vie, plus suavement que n'importe quelle cr�ature qui soit sur terre. D�s l'instant o� il quitte le nid, il part � la recherche d'un arbre aux rameaux �pineux et ne conna�t aucun repos avant de l'avoir trouv� . Puis tout en chantant � travers les branches sauvages, il s'empale sur l'�pine la plus longue , la plus ac�r�e. Et en mourant il s'�l�ve au dessus de son agonie dans un chant qui surpasse celui de l'alouette et du rossignol. Un chant supr�me dont la vie est le prix. [�]��

Ce n'est pas seulement une histoire d'amour impossible entre Meggie et le p�re Ralph de Bricassart comme l'adaptation t�l�visuelle peut nous le faire croire c'est beaucoup plus que �a.
On suit les p�rip�ties de la famille Cleary sur plusieurs g�n�rations dans les contr�es sauvages et br�lantes de l'Australie (avec des descriptions magnifiques).
Les personnages sont attachants�. On apprend de nombreuses choses sur la vie des �leveurs dans ces terres arides et capricieuses.
La tristesse est un sentiment qui nous suit tout le long du roman.
�mes sensibles, sortez vos mouchoirs�!
Que d'�motions�!

Un livre que je recommande aux amoureux des belles histoires d'amour et aux autres aussi bien s�r.
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"Les oiseaux se cachent pour mourir" est un roman qui sent quelque peu la poussi�re et pas seulement parce que je l'ai lu dans une vieille �dition 'J'ai lu'.

D�j�, il a ce parfum des t�l�films des ann�es 80 qui ont scotch� � leur petit �cran plusieurs g�n�rations. C'est un peu un patrimoine que l'on se transmet, � mon avis davantage de m�res en filles que de p�res en fils.

La poussi�re, elle est absolument partout tout au long de cette grande saga familiale qui d�bute en 1915 pour s'achever en 1969. Les hautes terres d�sertiques d'Australie en sont couvertes, les int�rieurs aussi, ce qui fait le drame de toutes les m�nag�res. Parmi ces derni�res, Fee Cleary, premi�re des trois grandes figures f�minines qui peuplent le roman. Sa fille, Meggie, puis sa petite-fille, Justine, constituant les autres. Des figures m�les traversent aussi le r�cit : Padraic Cleary et ses huit fils, l'orgueilleux pr�tre Ralph de Bricassart, Luke, l'�poux violent, Dane, le fils inesp�r�... Une galerie de personnages touchants et tr�s humains dont les destins portent la marque d'un pass� bien r�volu.

La narration - et/ou sa traduction - sent malheureusement aussi la poussi�re. La premi�re partie du roman m'a vraiment int�ress�e, j'ai �t� pleinement immerg�e en Nouvelle-Z�lande puis en Australie ; mais la seconde partie, plus centr�e sur la vieille Europe, m'a ennuy�e au possible. Au fil des pages, l'action dynamique s'enlise et le verbe devient verbeux, la description superflue, le rythme cass� et ralenti. Enfin, je n'ai pas r�ussi � �pouser les passions des protagonistes.

C'est donc quasiment � bout d'int�r�t et d'attention que je suis arriv�e au bout de ces huit cent pages et... des poussi�res.


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J'ai longuement h�sit� avant de lire "les Oiseaux..."; je dirais m�me des ann�es car j'avais en t�te le feuilleton t�l�vis� un peu gnangnan de mon enfance. Et puis, en lisant les avis �clair�s des lecteurs de Babelio, je me suis dit "Essayons!". Et je ne suis pas d��ue. Certes l'histoire d'amour impossible entre Meggie et Ralph de Bricassart est bien pr�sente mais elle n'est pas le seul fil de l'intrigue. Ce roman raconte aussi les heurs et malheurs de la famille Cleary, fra�chement d�barqu�e de Nouvelle- Z�lande en Australie. Leurs difficult�s face � ce monde �tranger (pour les nuls en g�o, comme moi, l'Australie et la Nouvelle- Z�lande c'est tr�s diff�rent au point de vue climat, habitudes etc). Au final, se profile en filigrane l'histoire d'un personnage � part enti�re: le domaine de Drogheda. Bref, ce roman est plus qu'une belle histoire d'amour pour les amoureux du romantisme: c'est aussi une chronique du XXeme Si�cle en Oc�anie.
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Je d�couvre Mme Mc Cullough avec "les oiseaux se cachent pour mourir" et son incontournable saga connue de tout le monde ou presque...pour ma part, j'en ai toujours entendu parler car le feuilleton a berc� mes tendres ann�es mais je n'avais pas mis les yeux dessus car tellement encens� que j'ai pris mon temps pour le d�couvrir en lecture.
Ma foi, mon roman est partag� en 2 tomes et je dois dire qu' arriv�e � la fin du 1er on se trouve � la moiti� du roman c'est pour cette raison que je le trouve banal � ce stade.
Une histoire d'amour impossible, car la religion est plus forte que tout mais � part cela, rien de transcendant...j'ai connu d'autres sagas au pays des moutons d'Australie ou de Nouvelle Z�lande bien plus riches en rebondissements...
Je reviendrai pour le tome 2 pour �tayer ma critique, pourvu qu'on aie un peu plus de dynamisme par la suite...
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J'apprends le d�c�s de Colleen McCullough aujourd'hui et je repense avec une certaine nostalgie � ce roman lu il y a bien longtemps. A l'�poque (et certainement encore maintenant), il avait tout pour enflammer l'imaginaire d'une jeune fille en plein apprentissage de la vie. Les aventures de Meggie et de son grand amour interdit atteignent un grand sommet de romanesque. Beaucoup de larmes, des personnages qui affirment leurs caract�res, des drames, des passions... et les paysages australiens, sauvages, difficiles � vivre. Superbe !
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