Fondation Singer-Polignac - La fondation

La fondation aujourd'hui

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C’est en 1928 que Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac, donna une forme juridique à l’action de mécénat qu’elle menait depuis longtemps en faveur des arts, des lettres et des sciences en créant avec Raymond Poincaré et Maurice Paléologue, la Fondation Singer-Polignac. Depuis la disparition de la princesse en 1943, la fondation mène ses activités dans son hôtel particulier près du Trocadéro (Paris XVI).

Sous l’impulsion d’Yves Pouliquen, de l’Académie française, président de la Fondation Singer-Polignac de 2006 à 2020, le conseil d’administration, aujourd’hui présidé par Pierre Corvol, a souhaité poursuivre et amplifier les missions initiées par Winnaretta Singer.

Dans le domaine des arts, comme la princesse en son temps, la fondation accorde une place particulière à la musique, par ses soirées et rencontres musicales organisées tout au long de la saison, mais surtout à travers l’animation d’une résidence artistique ouverte à des jeunes solistes, ensembles et compositeurs qu’elle accueille toute l’année dans son hôtel pour leurs répétitions ou la réalisation d’enregistrements discographiques et audiovisuels. La fondation leur permet de présenter leurs projets lors de soirées musicales qui se déroulent toujours, depuis l’époque de la princesse, dans son célèbre salon de musique. Elle les accompagne aussi dans des festivals et des concerts hors les murs. La Fondation Singer-Polignac est productrice de ses propres événements. Elle réserve ses concerts à un public invité.

La fondation organise également en son sein lors de journées scientifiques et culturelles, des colloques et des conférences en partenariat avec des institutions ou universités internationales sur des sujets intéressant la science, les arts, la littérature et les sciences humaines. Ses journées sont ouvertes à toutes et tous, sur inscription obligatoire, et sont retransmises en direct sur la plateforme www.singer-polignac.tv Chaque année, elle récompense également des organisations ou associations méritantes agissant dans les domaine des arts, des sciences ou du social, en leur attribuant des médailles.

La Fondation Singer-Polignac ne reçoit aucune subvention et oeuvre grâce à ses propres fonds. Depuis janvier 2021, elle est une Fondation Reconnue d'Utilité Publique (FRUP). 

Les prémisses 1926-1927

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Les conseils de Raymond Poincaré et de Maurice Paléologue.

Le 27 juillet 1926, Winnaretta invite Maurice Paléologue à lui rendre visite au Palazzo Polignac, à Venise. Paléologue y séjourne entre le 3 et le 8 septembre. Winnaretta lui fait alors part de son désir de créer une fondation charitable et un prix académique. Paléologue accueille cette idée avec beaucoup d’intérêt, mais préconise une fondation scientifique en faveur du Collège de France. À la fin de son séjour, Winnaretta évoque l’idée de léguer une partie de sa fortune au Collège de France.

Le 2 janvier 1927, à Paris cette fois-ci, Winnaretta sollicite à nouveau Maurice Paléologue ; le 7 janvier, Maurice Paléologue écrit à Joseph Bédier pour lui demander, pour « un de (ses) amis étrangers », de lui faire connaître « le statut du Collège de France et le mécanisme de son administration intérieure ». Le 11 janvier, il le remercie pour la précision de sa réponse.

Les débuts

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Le décret pour la création d’un établissement public dénommé Fondation Singer-Polignac passe au Journal Officiel le 6 mars 1928 ; la loi passe au J.O. des 26-27 mars 1928. Winnaretta accompagne cette création d’une dotation de 3 000 000 F. Le décret pour la dotation à l’État est ratifié le 17 octobre 1928 et paraît au J.O. du 4 novembre.

À partir de 1945, la Fondation reçoit de la Royal Trust Cie à Montréal (Canada) une somme variant de 150 000 à 180 000 $ CAN., annoncée comme un don anonyme, « en souvenir de Winnaretta Singer, princesse Edmond de Polignac ».

La donatrice, de nationalité américaine, avait souhaité que ses actifs fussent déposés au Canada. Sa volonté a été respectée.

Le premier Conseil d'administration

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La Fondation est gérée et administrée par un Conseil de onze membres. Selon la volonté de la princesse, huit membres sont désignés à vie et remplacés par cooptation en cas de décès, de disparition ou de démission.

Le premier Conseil se composait ainsi, et en ces termes :

  • Raymond Poincaré, de l’Académie française, ancien président de la République ;
  • Maurice Paléologue, de l’Académie française, ambassadeur de France ;
  • Joseph Bédier, de l’Académie française, professeur au Collège de France ;
  • Edouard Estaunié, de l’Académie française, professeur au Collège de France ;
  • Monsieur Guillet, de l’Académie des sciences ;
  • Jean de Polignac ;
  • Monsieur Decazes ;
  • Charles de Polignac.


À leurs côtés, le Conseil d’État désigne un de ses membres, élu pour cinq ans par ses collègues ; le premier fut Georges Maringer.

Enfin, le décret prévoyait que les deux derniers membres seraient choisis parmi les hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et du ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts. Ce furent André Cornu et Paul Léon. C’est aujourd’hui un membre du ministère chargé de la Recherche qui a pris la relève.

Winnaretta, de 1928 à 1939, fut toujours présente aux réunions du Conseil d’administration. En 1930, elle se plaint de la tiédeur des membres du Conseil, et s’inquiète de leur manque d’intérêt pour le développement des activités auxquelles est astreinte la Fondation. Elle invite Maurice Paléologue, ainsi que Joseph Bédier et Paul Valéry, pour aborder cette question, le 14 mars 1930. Nous n’avons malheureusement pas de trace de ce qu’ils se sont dit.

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