Mardi 14 mai s'ouvre la 77e édition du festival de Cannes avec déjà une polémique : les noms de dix stars du cinéma français liés à des agressions sexuelles pourraient être dévoilés. "Il y a un MeToo Cannes, il n'y aura jamais de MeToo Sochaux : ça sonnerait moins glamour et personne n’en aurait rien à foutre", réagit Philippe Caverivère dans sa deuxième chronique de ce lundi 13 mai.
"On a tous vu les stars concernées, je dis pas les noms parce qu’il y a la présomption d’innocence, mais si c’était un film, sacré casting ! Y’a que des stars, c’est Ocean’s Eleven à la française", poursuit l'humoriste.
"Je suis le seul qui n’est pas sur la liste du MeToo. Les filles ont pensé : 'le pauvre Caverivière, il est trop dégueulasse, ça a pas dû être facile pour lui'", souligne encore Philippe Cavervière. Avant d'ajouter : c'est "une espèce de compassion teintée de condescendance, elles me regardent un peu comme on regarde un acteur du film d’Artus".
L'humorist