La Revue de l’intelligent - Jeune Afrique

La Revue de l’intelligent

Cocktail de lancement de la nouvelle publication du Groupe Jeune Afrique.

Publié le 10 juin 2003 Lecture : 4 minutes.

Le 26 mai, à l’heure où l’ombre des marronniers du jardin du Luxembourg tout proche devient oblique, de nombreuses personnalités se pressaient à la terrasse de La Closerie des Lilas, ce lieu magique de Montparnasse où Chateaubriand, Baudelaire et Émile Zola aimaient à venir rêver, et où les surréalistes firent plus d’une fois scandale. Ce jour-là, en présence du patron de La Closerie Miroslav Siljegovic, et de sa fille Carole Chrétiennot, ainsi que de Valérie Solvit, chargée des relations presse de La Revue (photo 6), il fut plutôt question d’intelligence et de cette Revue de l’intelligent que vient de lancer le Groupe Jeune Afrique, un titre provocateur dont, pour la première fois, Béchir Ben Yahmed nous livre le secret dans son éditorial (dans la Revue n° 1).
L’assistance était à l’image de cette création journalistique : internationale – de très nombreux pays du Nord et du Sud étaient représentés -, composée des auteurs et des acteurs de notre monde en devenir, mêlant les générations et les opinions politiques.
La convivialité effaçait les frontières : Alpha Condé (17), le célèbre opposant de Conakry, côtoyait l’ancien Premier ministre guinéen Sidya Touré rallié à l’opposition (15), et, scène ô combien piquante, on vit Pierre Péan (23), l’auteur de La Face cachée du « Monde », croiser Alain Faujas et Roger Cans, rédacteurs bien connus du grand quotidien parisien du soir, tandis qu’Alain Frachon et Claire Tréan bavardaient plus loin. Ailleurs se produisaient des rencontres tout aussi surprenantes : l’ancien Premier ministre français Pierre Messmer se confiait au psychanalyste et islamologue algérien Malek Chebel (13), tandis que Serge Adda – président de TV5 – et Jean Daniel, le directeur du Nouvel Observateur (4), réconciliaient télévision et presse écrite sous le regard dubitatif de Dominique Jamet (22), célèbre polémiste et ancien président de la Bibliothèque de France. D’ailleurs, un trio d’avocats veillait au grain : Me Antoine Comte, défenseur des proscrits du monde entier, Me Francis Vuillemin, qui plaida hier dans le procès Papon et tout récemment dans l’affaire du bagagiste de Roissy, et Me Rasseck Bourgi (27), notre conseil maison.
Le secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie et ancien président du Sénégal, Abdou Diouf, dominait la situation du haut de son immense stature, n’hésitant pas à plier sa longue silhouette pour des accolades chaleureuses avec Jacques Attali (16) et son vieil ami l’ambassadeur Stéphane Hessel (2), avant de se détendre dans un aparté avec Mme Albert Bourgi (11). Le corps diplomatique était venu en nombre : André Lewin faisait son entrée au bras de son épouse, l’écrivain Catherine Clément (7), Michael Omolewa, ambassadeur du Nigeria à l’Unesco présentait ses hommages à Danielle Ben Yahmed (5), António Monteiro, ambassadeur du Portugal à Paris, saluait Michel Roussin (12), ancien ministre de la Coopération, président du comité Afrique du Medef International et vice-président du groupe Bolloré, également représenté par Jacques Torreilles (14), directeur général de sa filiale papeterie. Dans ces noces de la politique et de l’entreprise, Thierry Saussez (24), l’expert en communication des leaders de nombreux pays, et Ghislaine Calzaroni, DGM Conseil (14), jouaient le rôle de témoins vigilants.
La République faisait bon ménage avec la monarchie, ce qui n’était pas pour déplaire à Bertrand Renouvin, le président de la Nouvelle Action royaliste. Le président du Sénat gabonais Georges Rawiri (8) et le sénateur Jean Cluzel (9), élus de la démocratie, côtoyaient dans la bonne humeur Monseigneur Nicolas Petrovitch Njegosh, héritier du trône du Monténégro, et Skender Zogu, de la Maison royale d’Albanie. Artistes et créateurs ne se sont pas pour autant laissé impressionner : le dessinateur Wiaz (25) tenait table ouverte avec la styliste Sonia Rykiel (20), aisément reconnaissable à sa chevelure flamboyante. Le cinéaste turc Mesut Tufan évoquait l’orthodoxie, thème de son dernier documentaire, avec la correspondante d’Arte à Istanbul Ariane Bonzon.
Les confrères étaient venus nombreux apporter leur soutien : Gilles Schneider, de RFI (26) ; Michel Schifres, du Figaro (21) ; les anciens patrons de chaînes de télévision Hervé Bourges (3) et Henri Marque (18) ; ainsi que plusieurs correspondants à Paris de radios et de journaux étrangers.
Il va de soi que l’équipe de La Revue était au complet autour de Béchir Ben Yahmed : Jacques Bertoin (7), rédacteur en chef ; Joséphine Dedet (28), rédactrice en chef adjointe ; Jean-Louis Parbot (29), éditeur ; Mathilde Rieussec, iconographe ; Patricia Bonnin (8), relations extérieures ; Delphine Sabourault, attachée de presse au sein du Groupe ; et les hôtesses de charme Valérie et Nathalie. L’état-major de l’hebdo s’était lui aussi déplacé : François Soudan (26), directeur de la rédaction ; Marwane Ben Yahmed (10), son rédacteur en chef central ; ainsi que d’autres piliers de la maison tels Francis Kpatindé et Zyad Limam, directeur d’Afrique Magazine et d’Ecofinance (17). Tout avait été prévu pour pallier les excès de la bonne chère, mais le docteur Victor Hayat (1) n’eut pas à intervenir, et le coup de gong marquant la sortie d’un numéro qui, nous l’espérons, sera suivi de beaucoup d’autres, retentit sans aucune fausse note.

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