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KILL BILL VOLUME 1

Au cours d’une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et décime tous les convives. Laissée pour morte, la mariée, enceinte, retrouve ses esprits après un coma de 4 ans. Bien décidée à en découdre avec la bande responsable de cet acte ignoble…

Après être devenu le plus cool et le plus branché des réalisateurs avec le succès mondial de Pulp Fiction, Quentin Tarantino pouvait se permettre de tourner à peu près n’importe quoi, du moment qu’il y injectait son style inimitable, il savait que sa touche ferait mouche. A ce titre, Kill Bill (conçu comme un dyptique) convoque aussi bien la bande dessinée que l’opéra chinois, le manga, la sitcom et le thriller pur. Tous ces genres étant le brillant résultat de toute la culture de l’auteur de Reservoir Dogs, recyclant avec maestria ce qui l’a nourri étant enfant et qu’il restitue avec une mise en scène bluffante. Le film raconte une vengeance féminine et le scénario ne tient d’ailleurs que sur ce postulat et son héroïne déplace des montagnes, parcourant tous les Etats Unis pour liquider ceux et celles qui ont voulu sa mort quelques années plus tôt. Construit avec des flash backs, toujours avec un humour et une ironie incomparables, Kill Bill se permet tout, ose inclure un petit manga pour décrire le destin de O’Ren (une des rivales et membre du groupe des Vipères Assassines), nous gratifie ensuite d’un épisode plus « serein » et riant au Japon où il fait une sorte de publicité pour le zen, la création du sabre mortel pour mieux détruire plus tard le mythe du pacifisme apparent avec une dernière partie uniquement consacrée à l’action pure. Les combats présentés possèdent une chorégraphie millimétrée, du gore réjouissant (mais jamais crado), une jubilation à les suivre tout en sachant que bien sûr, l’héroïne viendra à bout de ses ennemis, en vue d’un second chapitre à venir.

La mariée vengeresse nous apparait sous les traits éclatants de Uma Thurman, sans doute dans son rôle le plus célèbre, le plus physique aussi, où elle allie le charme vénéneux à sa rage de vaincre et son désir dévorant de « solder les comptes ». Elle y est formidable. Ses partenaires (Daryl Hannah, David Carradine, Chiaki Kuriyama) font également un boulot d’enfer, et encore plus Lucy Liu en adversaire sino américaine redoutable, figure idéale du « calme avant la tempête ». Leur duel final dans un décor de jardin japonais recouvert de neige et sous un clair de lune sublime est inscrit pour l’éternité au panthéon des séquences les plus belles du cinéma. Le tout agrémenté d’une BO anthologique réunissant Nancy Sinatra (Bang Bang), Santa Esmeralda (Don’t Let me be Misunderstood), Charlie Feathers (That certain Female). En trois mots: du grand Art!

ANNEE DE PRODUCTION 2003.

 

REVIEW OVERVIEW

Réalisation
Scenario
Interprétation

CONCLUSION

Premier volet du dyptique consacré à la vengeance d'une femme façon Tarantino. Le réalisateur utilise sa caméra avec brio, mélange allégrement tous les genres et signe un divertissement d'action au rythme trépidant. Uma Thurman se déchaine pour notre plus grand plaisir.

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