Martín doutait de sa capacité à résister : "J'étais assez nerveux"

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Martín doutait de sa capacité à résister : "J'étais assez nerveux"

Jorge Martín classe son week-end au GP de France parmi les "meilleurs" de sa carrière. Déjà vainqueur samedi, il a remporté un beau duel avec Pecco Bagnaia et a résisté à la pression pour conforter sa première place au championnat.

Jorge Martin, Pramac Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Le "week-end parfait" évoqué par Jorge Martín samedi au Mans s'est conclu sur la même note ce dimanche, avec un succès conquis au terme d'une longue lutte avec Pecco Bagnaia, et alors que Marc Márquez klaxonnait derrière eux en fin de course. Auteur de la pole, vainqueur du sprint et sur la première marche du podium après la course principale, Martín pouvait difficilement espérer un plus beau dénouement dans la Sarthe.

"Je pense que c'était l'un des meilleurs week-ends de ma carrière, très proche de Misano la saison dernière", a estimé le pilote Pramac sur le site officiel du MotoGP. "C'était la même chose : premier dans toutes les séances, record, le sprint et la course du dimanche. Aujourd'hui, avec cette foule, c'était incroyable de gagner. Battre Marc Márquez et Pecco Bagnaia, c'est exceptionnel."

Martín n'a pourtant pas fait le holeshot, Bagnaia prenant le meilleur envol. Il a alors laissé le pilote Ducati assumer la responsabilité de la course, sans jamais lui laisser plus de 0"568 d'avance. Il a porté une première attaque à la Chicane Dunlop au 19e tour, sans réussite, avant de réussir son dépassement au même endroit une boucle plus tard. Même si Bagnaia est resté menaçant jusqu'à l'arrivée, avec un écart qui n'a pas dépassé la demi-seconde, Martín a conservé la tête jusqu'au bout, sans être pleinement rassuré.

"C'était une course longue. Je n'ai pas pris le meilleur départ de l'histoire mais je pense que c'était parfait d'être deuxième parce que Pecco avait le poids de la course. J'essayais juste de le suivre, il était une bonne référence avec ce vent étrange aujourd'hui. À sept tours de l'arrivée, je me suis dit 'OK, je vais essayer, c'est le moment'. J'ai vu qu'il avait un peu de mal au deuxième virage. C'était difficile de faire la manœuvre, il était fort. Je suis sorti large la première fois, mais la seconde je l'ai fait à la perfection et j'ai été en mesure de refermer la trajectoire et de garder cette position."

Jorge Martin, Pramac Racing

Jorge Martín

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

"Après, j'ai essayé de beaucoup attaquer pour creuser l'écart pour ne lui donner aucune chance à la fin, mais je suis sorti large à trois tours de la fin et ils sont encore revenus sur moi. J'étais assez nerveux et fatigué à ce moment-là, mais dans le dernier tour, j'ai donné tout ce que j'avais et c'était spécial de gagner à la fin."

Ce dépassement sur Bagnaia était d'autant plus crucial que Márquez venait de se défaire de Fabio Di Giannantonio et revenait sur le duo de tête. S'il n'avait pas pris l'avantage, le Madrilène pense qu'il aurait pu perdre la victoire à ce moment-là.

"Je savais que Marc était derrière, j'ai vu que Di Giannantonio perdait du terrain", a-t-il expliqué en conférence de presse. "Je me suis dit que ça allait derrière Pecco, Marc était à deux secondes, mais au moment où on a commencé à se battre un peu, il a repris une seconde en presque un seul tour. J'ai essayé de faire la manœuvre et d'attaquer parce que sinon, Marc serait arrivé et j'aurais peut-être fini deuxième ou troisième. Je savais qu'il revenait, c'est pour ça que j'ai essayé de réaliser la manœuvre aussi vite que possible, pour rouler mon rythme et creuser ce petit écart."

Le carton plein de Martín au GP de France lui permet de creuser l'écart en tête du championnat. Il compte 38 points d'avance sur Bagnaia, une unité de plus que ce que peut rapporter un week-end entier, ce qui lui donnera l'assurance de rester en tête lors du prochain rendez-vous, dans deux semaines à Barcelone.

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