Saint-Germain-en-Laye : ils ont été choisis pour porter la flamme olympique

Mardi 23 juillet 2024, Laurence, Frédérique et Roger, de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), porteront vers Paris la flamme olympique allumée à Olympie, en Grèce, le mardi 16 avril. 

ils vont porter la flamme olympique saint germain en laye
Laurence, Frédérique et Roger, de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), porteront la flamme olympique le mardi 23 juillet. ©Philippe ROUDEILLAT
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Le mardi 16 avril 2024 a marqué un moment important pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. C’est en effet à 11 h, heure de Paris, que la flamme olympique a été allumée, comme le veut la tradition, par les rayons du soleil à Olympie, en Grèce.

Elle a pu être donnée au premier porteur, Stéfanos Ntouskos, champion olympique grec d’aviron à Tokyo en 2021, qui a lancé son parcours officiel vers la France en la transmettant à la nageuse Laure Manaudou.

Laurence Besançon. est la présidente de l'association Ici et 2mains.
Laurence Besançon est la présidente de l’association Ici et 2mains, qui porte le tiers-lieu le Quai des possibles niché au sein de la gare de la grande ceinture à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines).  ©DR

• Laurence Besançon, présidente du Quai des possibles

Avant son arrivée à Paris pour la cérémonie d’ouverture de ces Jeux olympiques 2024, la flamme passera entre les mains de 10 000 porteurs, dont celles de Laurence Besançon à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), le mardi 23 juillet.

Elle est la présidente de l’association Ici et 2mains, qui porte le tiers-lieu le Quai des possibles niché au sein de la gare de la grande ceinture à Saint-Germain-en-Laye. Elle a été sélectionnée par la Banque Populaire Val de France en tant que parrain officiel des relais de la flamme de Paris 2024.

« C’est une immense fierté »

« Porter la flamme, c’est un geste très fort. C’est une immense fierté d’avoir été choisie. J’étais à mille lieues de penser que c’est quelque chose que l’on pouvait me proposer. » 

Laurence Besançon, présidente du Quai des possibles

Pourtant, à y réfléchir, un lien existe bel et bien pour la Saint-Germanoise entre son activité professionnelle et le grand rendez-vous sportif de l’été prochain.

« Les valeurs des Jeux olympiques sont les miennes : confiance en la possibilité de décrocher les étoiles, réussir ensemble et aller plus loin, le dépassement de soi parce qu’au-delà de notre zone de confort nous attendent des merveilles. C’est bien évidemment aussi de montrer que tout est possible. »

Laurence Besançon, présidente du Quai des possibles

10 000 personnes sensibilisées

Avec le Quai des possibles, Laurence œuvre depuis plus de 7 ans à développer des projets et entreprises qui permettent la transition écologique et solidaire sur le territoire. Le tiers-lieu a sensibilisé plus de 10 000 personnes à l’engagement pour un monde durable, et contribué à créer 120 entreprises à impact, 200 emplois indirects et 10 emplois en direct.

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Concernant le côté pratique de sa mission de porteuse de la flamme, il resterait encore quelques points de détails à régler.

Pour elle, c’est un challenge

« Pour moi c’est un challenge, car je ne suis pas une grande sportive. Du coup, je m’y mets. C’est une bonne occasion de lâcher l’ordinateur. »

Si elle « adore » ce type d’événement planétaire, elle avoue que son activité professionnelle ne lui laisse pas suffisamment de temps pour s’y plonger autant qu’elle le souhaiterait. 

« J’avais un grand-père qui suivait les JO et cela me rappelle ces bons souvenirs de tranquillité, d’être ensemble à les regarder ensemble, l’été. Ces moments où il fait chaud. Il y a beaucoup d’émotions et de partages à regarder les JO. »

Laurence Besançon, présidente du Quai des possibles
Frédérique Martz
Frédérique Martz est la présidente du réseau Women Safe & Children créé à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) ©Région IDF.

• Frédérique Martz, présidente de Women Safe & Children

Dans la liste des éclaireurs, comme il convient d’appeler les porteurs de la flamme, qui fouleront le sol à Saint-Germain-en-Laye, se trouve un autre nom bien connu dans la commune, celui de Frédérique Martz. Choisie par la Région Ile-de-France pour participer à l’événement, elle est la présidente du réseau Women Safe & Children et déléguée générale du fonds de dotation Institut en santé génésique.

« Un symbole dans mon parcours de vie »

Frédérique Martz, explique que cette sélection pour être porteuse de la flamme olympique l’a beaucoup touchée.

« C’est un moment qui m’a remplie d’émotions et qui se veut être un symbole dans mon parcours de vie, livre-t-elle. Maintenant, je m’en rends bien compte, mais au moment où on vous propose d’être porteur de la flamme, on ne prend pas bien conscience de la portée de la chose. C’est les autres qui m’ont fait réaliser que c’était un événement absolument exceptionnel. »

« Et plus on approche, plus on est dans une phase de stress. On a toujours peur d’être celui qui fait la maladresse sur le parcours. Cette désignation m’a également beaucoup émue, car je la prends comme une vraie reconnaissance de tout le travail que je fais avec la Région. »

Frédérique Martz, présidente de Women Safe & Children

Un souvenir très particulier, très familial

Pour la présidente du réseau Women Safe & Children, les Jeux olympiques sont associés à de nombreuses émotions et font remonter de beaux souvenirs.  

« C’est un souvenir très particulier, très familial. C’était un événement assez incroyable, puisque nous attendions avec impatience les JO de Mexico de 1968 et c’est le jour où mes parents ont acheté une télévision en couleurs pour voir finalement une très belle victoire, celle de Colette Bessons sur le 400 mètres. »

Frédérique Martz, présidente de Women Safe & Children

Faire briller les yeux de nos enfants

Et quand on lui demande quel message elle souhaiterait adresser aux Franciliens encore sceptiques face à ces Jeux olympiques ou dénonçant leurs conséquences, elle explique « vouloir transmettre une ambition », celle de « faire briller les yeux de nos enfants ».

Car, pour elle, les JO représentent un temps « absolument exceptionnel. C’est insupportable de voir des adultes massacrer un événement aussi fort que celui de ces JO. Quand on a un moment pareil dans notre pays, on ne doit pas le gâcher. »

« Ça m’a fait briller les yeux à l’époque parce qu’on y voit extrêmement de choses s’y passer, de l’entraide, de la coalition et de la victoire. La victoire quelle qu’elle soit, portée, que ce soit par l’équipe adverse ou par nos Français, il faut s’en réjouir. »

Frédérique Martz, présidente de Women Safe & Children

Femmes et des mineurs victimes de violences

Créée en 2014 à Saint-Germain-en-Laye avec le docteur Pierre Foldes, l’association Women Safe est aujourd’hui un réseau d’associations françaises reconnu dans la prise en charge et l’accompagnement pluridisciplinaire et gratuit des femmes et des mineurs victimes ou témoins de violences. Son action repose sur la mise à disposition, en un même lieu, d’une équipe pluridisciplinaire composée de médecins, psychologues et juristes. Women Safe & Children est désormais également présent à Évian-Les-Bains (Haute-Savoie) et Saint-Lucie de Porto-Vecchio (Corse du sud). 

• Roger Gicquel, pour la seconde fois

Roger Gicquel
Roger Gicquel, de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a déjà porté la flamme en décembre 1967 sur son trajet vers Grenoble (Isère) avant les Jeux olympiques d’hiver 1968. ©Philippe ROUDEILLAT

Le troisième porteur de la flamme olympique, pendant son parcours sur le territoire de Saint-Germain-en-Laye, est une figure du monde associatif et sportif de la commune : Roger Gicquel. Il fait partie de la liste des six relayeurs « méritants » établie par le conseil départemental des Yvelines. Le Saint-Germanois présente une particularité unique par rapport aux 10 000 porteurs qui se relayeront jusqu’à Paris depuis Marseille (Bouches-du-Rhône), où la flamme arrivera le 8 mai 2024 à bord du Belem.

En effet, il a déjà eu le privilège de détenir le symbole des Jeux entre les mains. C’était en décembre 1967. Roger, aujourd’hui âgé de 92 ans, avait assuré un relais, du côté du château de Vincennes (Val-de-Marne), sur le trajet de la torche vers Grenoble (Isère) avant les Jeux olympiques d’hiver 1968.

C’était un moment formidable

« Nous avions pris la direction de Grenoble entourés de motards de la police. Je me rappelle qu’il faisait froid et qu’il y avait du verglas. Du coup, il fallait bien faire attention de ne pas tomber. Je l’ai portée à bout de bras sur environ 4 km. »

« Il ne fallait pas courir ni trop vite ni trop lentement pour arriver au prochain relais exactement dans les temps. Il était nécessaire de se maintenir à 10 km/h. C’était un moment formidable. Les gens qui étaient sur le bord de la route nous applaudissaient et nous encourageaient. »

Roger Gicquel

À l’époque, le Saint-Germanois, qui a récemment publié son autobiographie (Le Parcours de ma vie), a porté la flamme olympique pendant une vingtaine de minutes, entouré de coureurs de Courbevoie (Hauts-de-Seine), chargés d’assurer les relais suivants.

L’idée de revivre ce moment fabuleux près de cinquante-sept ans après suscite toujours autant d’émotions et de fierté chez lui.

« Je ne vais pas courir comme à l’époque »

« C’est sûr que je ne vais pas courir comme à l’époque, plaisante-t-il en se projetant déjà sur le rendez-vous du 23 juillet 2024. Cela sera plus en marchant. Je suis très honoré et très fier d’avoir été choisi, mais j’aimerais beaucoup que la jeunesse soit aussi représentée. »

Roger Gicquel

Aujourd’hui, sa « sélection » vient récompenser une vie consacrée, parallèlement à sa carrière professionnelle aux PTT, aux associations et au sport, comme athlète, mais aussi comme entraîneur.

Roger Gicquel est à l’origine de nombreuses actions en faveur des autres sur Saint-Germain-en-Laye, où il donnera également vie à plusieurs mouvements caritatifs (Marches de l’Espoir de Saint-Germain-en-Laye, les Virades de l’espoir) et même à des associations sportives, dont le Saint-Germain Vétérans Club, devenu en 1992 les Foulées de Saint-Germain-en-Laye.

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