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Midnight Special (DVD)

4,4 4,4 de 5 estrellas 398 valoraciones

Detalles del producto

  • Dimensiones del paquete ‏ : ‎ 18,8 x 13,6 x 1,6 cm; 79 g
  • Formato multimedia ‏ : ‎ DVD
  • ASIN ‏ : ‎ B01J2FTFMW
  • Opiniones de los clientes:
    4,4 4,4 de 5 estrellas 398 valoraciones

Opiniones de clientes

4,4 de 5 estrellas
4,4 de 5
398 calificaciones globales

Principales reseñas de España

Revisado en España el 29 de julio de 2023
Te atrapa hasta dejarte con la mente con muchos interrogantes sobre otros mundos
Revisado en España el 3 de febrero de 2017
Jeff Nichols tiene una filmografia pequeña pero sin baches. En este caso apararentemente se aparta de la tematica habitual en el, aunque no sea del todo asi. A los que le guste Carpenter no deben perderse esta especie de remake de STARMAN. Bastante sorprendente y como siempre estupendamente rodada. La ciencia ficcion , habitualmente denostada por la critica encuentra aqui una pequeña joya.El casting, aunque poco conocio hace poco son de los que se revaloriza semana a semana. Un acierto de peli.
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Revisado en España el 31 de diciembre de 2018
Edición básica pero que gran película que merecía no solo una edición mejor, sino su edición en España.
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Revisado en España el 26 de noviembre de 2017
La verdad es que me da pena que esta película no se haya editado en español, al menos puedes disfrutarla en una calidad excelente.
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Revisado en España el 25 de septiembre de 2016
Película de ciencia ficción que trata de la historia de un niño con poderes especiales que llama la atención del gobierno al ser peligroso para la defensa de la nación, el cual quiere hacerse con el control del niño que se encontraba hasta la fecha formando parte de una comunidad tipo secta, que le trataba como un mesías, para suerte del niño los padres mueven ficha antes de que el gobierno actué e intentarán por todos los medios que no se hagan con el control de este niño tan especial.

Es una película bien dirigida, con buenos actores aunque no muy famosos, que te va desvelando lo que pasa de forma pausada, lo que menos me gustó es el tramo final que no voy a contar para no destriparla. Recomiendo su visionado.

Saludos.
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Revisado en España el 24 de agosto de 2017
La versión francesa dice explícitamente que contiene audio y subtítulos en Español. Falso. A pesar de que esta escrito en su contraportada claramente y sin ambigüedades, el Bluray carece del idioma en todas sus vertientes.
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Revisado en España el 26 de agosto de 2017
La versión francesa pese a lo dicho en la contraportada no tiene NI audio NI subtitulos en español. Ahora mismo, doblaje y subtitulos en español solo los hay en iTunes, donde sí que tienen esta película.
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Reseñas más importantes de otros países

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Antho Alvizar
5,0 de 5 estrellas Reporte de media noche bluray
Revisado en México el 15 de noviembre de 2018
Una de las mejores películas de ciencia ficción, las actuaciones de todos son excelentes, verdaderos actores y la temática se aleja del ovni para plantear universos paralelos. Blu-ray con audio y subtitulos en español.
LD
5,0 de 5 estrellas Croire
Revisado en Francia el 17 de agosto de 2019
Autant commencer par une évidence : le cinéma américain ne se définit pas d’une seule façon, et il y a toujours eu plusieurs manières de réalisateurs et de films. Je ne l’ignore pas, et je l'ai toujours aimé pour, et dans, sa diversité. Il existe tout de même un point commun, à toutes les périodes, en dépit d'exceptions très notables : on peut très largement le caractériser comme un cinéma de la croyance. Je ne veux pas dire par là religieux ou même seulement empreint de religiosité, même si les deux peuvent à l’occasion être synonymes. Mais bien avant tout que c’est un cinéma qui croit profondément à ce que porte le récit, qui y croit parfois aveuglément, avec peu de véritable distance critique, sans réelle ironie, avec une naïveté qui permet de s’émerveiller sur le monde même quand on a déjà fait le constat qu’il est désenchanté. De là à dire que c’est un cinéma de la croyance plutôt que de la compréhension rationnelle, il n’y a qu’un pas, que je ne franchirai pas. Même si, dans certains cas, c’est tout à fait cela, tandis qu’à d’autres ils se combinent parfaitement.

Serait-ce le cas de Midnight Special, et est-ce pour cela que j’aime ce film énormément ? Il s’agit après tout de ne pas questionner la nature de l'enfant au cœur de ce récit, d’accepter qu’il existe exactement tel qu’il est, d’y croire. Plutôt que de concevoir la énième fable sur la différence, comment l’accepter et faire en sorte qu’elle devienne une force plutôt qu’un handicap, le scénariste et réalisateur a eu l’intelligence d’organiser son mystère autour d’un enfant qui sait de plus en plus pourquoi il est là et d’adultes qui n’ont plus qu’un seul recours : croire en lui.

Jeff Nichols a beaucoup répété que Take Shelter, son deuxième film, était né de ses appréhensions à l’idée de devenir père. Tandis que l’écriture de Midnight Special s’est faite au moment où son premier enfant contractait une maladie et il se posait des questions sur son propre rôle et sa nécessité de re-définir en permanence qui était son fils. Nichols est un cinéaste américain en cela qu’il aime développer un récit avec une intrigue, voire utiliser des éléments de genre, mais il assure que ce qui l’intéresse au premier chef est de toucher les spectateurs à un niveau émotionnel plus profond. Sa croyance majeure à lui est qu’une histoire peut fonctionner à un autre niveau, et si elle travaille au-delà de la surface, si elle affecte intimement, alors il aura réussi quelque chose. Chacun de ses films, quel que soit le genre auquel il appartient ou qu’il fait plus que friser (la science-fiction dans Midnight Special, le fantastique dans Take Shelter, le récit d’aventures dans Mud, la romance dans Loving) répond à cette volonté, et il sait équilibrer le sens du spectacle et la subtilité de la construction du rapport du spectateur à des personnages élaborés.

Nichols croit de fait au récit, croit sans doute très fort à des personnages qu’il donne comme étant ce qu’ils sont, pris dans une situation donnée – il ne cherche pas à expliciter qui ils sont, à donner de quoi les comprendre dès l’abord. Comme il crée un certain mystère, il ne donnera pas toutes les explications tout de suite. Et c’est évidemment tant mieux. Nichols a grandi dans les années 80, et a aimé ce que racontaient et à quoi ressemblaient visuellement des films comme Rencontres du Troisième Type, E.T. ou Starman. Certes, et il retrouve quelque chose de ces films dans le look visuel qu’il a choisi pour Midnight Special. Pour autant, il ne cherche pas à les décalquer, et son propre film ne tourne pas à l’hommage sympathique mais un peu stérile – cf. quelques années plus tôt Super 8, de J.J. Abrams, qui malgré ses qualités et une première moitié plutôt réussie finit par patiner dans le vide. Cela est sans aucun doute dû à ce que je viens d’exposer ci-dessus : questionner le lien filial comme il le fait, faire tourner l’essentiel de son intrigue autour de ces questions intimes fondamentales – qui est mon enfant ? dois-je seulement essayer de le comprendre ou faut-il le prendre tel qu’il est et le porter vers là où il doit aller sans chercher à définir le chemin pour lui ? si je l’accompagne sans poser de questions, suis-je en train de trahir mon rôle de parent ? etc – tout en jouant la carte du genre, c’est exactement ce que ne voient pas ou rejettent certains spectateurs qui ne comprennent pas trop à quoi le film rime, ou bien considèrent son intrigue comme faiblarde. Et pourtant, il y a là une originalité et une force peu commune dans les réponses que le scénariste et réalisateur apporte à ces questions. Ainsi que dans la croyance, oui, qu’il a dans le récit et l’image pour les véhiculer de façon sensible. Croyance qui se double donc d’une réflexion sur la notion même de croyance, avec d’un côté les parents et de l’autre la secte, qui a choisi l’enfant précisément comme objet de croyance et porteur d’une parole à laquelle elle se soumet. On le voit, ce n’est pas parce qu’il s’agirait d’un film qui appartiendrait au « cinéma de la croyance » qu’il ne mettrait pas la notion même de croyance en question. Jeff Nichols est un cinéaste intelligent, et le fait qu’au bout du compte ce soit la croyance qui l’emporte chez lui – c’était déjà le cas dans Take Shelter et dans Mud, même si dans les deux cas elle était mise en crise en cours de route – ne doit pas conduire à se dire qu’il ne se pose pas de questions. La croyance, c’est également celle qu’a Nichols dans la capacité qu’aurait l’image à montrer quelque chose de radicalement autre. C’est là que je le suivrais moins quant à moi. Comme je l’ai déjà écrit à propos de Terrence Malick, je comprends tout à fait qu’un artiste croie aux possibilités de son art et de la matière qu’il pétrit, en l’occurrence des images et du son. Mais il est des choses qui, sans être irreprésentables, feraient parfois mieux de ne pas être représentées, la force des images étant parfois diminuée par la tentation de trop montrer. Si je comprends parfaitement pourquoi Nichols a choisi de montrer largement alors qu’il avait auparavant plutôt suggéré ou évoqué, je ne pense pas que c’était forcément la meilleure des solutions à adopter. Cela ne diminue selon moi que peu la portée et la grande beauté de ce film ; en outre, il s’agit en ce qui me concerne du cinéma de genre bien compris, celui qui est tellement évocateur qu’il sait créer à la fois mystère, tension et attachement.

Dès la sortie en salles de Shotgun Stories, pour moi la révélation d’un regard affuté, je me suis promis de suivre ce cinéaste prometteur. Take Shelter et Mud ont confirmé et amplifié ces promesses. Certains ont été déçus par Midnight Special, d’autres par Loving, d’autres encore par les deux. Ce n’est pas du tout mon cas, et je trouve la trajectoire de ce jeune homme très talentueux sans faute. Il a su pour l’instant, qu’il ait travaillé indépendamment ou dans un studio, mener sa barque en ne perdant de vue aucune des bonnes raisons pour lesquelles il a choisi ce média. Il a gagné en subtilité et en qualité d’émotion ce qu’il a parfois perdu en ambiguïté. Il émeut avec les moyens du cinéma, en adaptant la forme à son propos, sans jamais la sacrifier. Soit ce que nombre des plus grands cinéastes américains ont toujours fait. Il suit sur leurs brisées, et à ce stade je continue à placer les plus grands espoirs dans ce cinéaste (véritablement) indépendant déjà accompli et qui sait comme peu aujourd’hui allier modestie et ambition, littéralité et métaphore, croyance et intelligence critique.

« Au cinéma, je suis croyant », assure un autre cinéaste américain à la fois sensible et intelligent, James Gray. Je crois que cela est tout à fait nécessaire afin de pouvoir recevoir les propositions les plus diverses, sans les rejeter au motif qu’elles n'offriraient pas exactement ce qui correspond à notre perception et à notre propre sensibilité. Cela signifie également qu’un spectateur se doit de se livrer autant que faire se peut à la fameuse ‘willing suspension of disbelief’ (suspension consentie de l’incrédulité) dont parlait Samuel Taylor Coleridge. Je comprends mal qu’on ne puisse pas se laisser aller au pacte que proposent des auteurs de fiction comme Jeff Nichols. Quelques préalables, certes, mais ils demandent peu d’efforts d’un spectateur qui peut en être largement récompensé : se laisser porter, découvrir peu à peu, suivre d’autres sur la route qu’ils empruntent sans forcément savoir où ils vont, croire en eux. Et éventuellement, s’il le souhaite, avec eux.

EDITION DVD / BLU-RAY FRANÇAISE WARNER 2016

VF et VOSTF. Qualité d’image et de son remarquable, avec un léger grain très bienvenu. Les noirs et les bleus, si importants dans ce film – beaucoup de scènes de nuit - passent plutôt bien à quelques exceptions près. Pour un film où la lumière joue un tel rôle, il était crucial que les partis pris de Nichols et de son chef opérateur Adam Stone soient intégralement respectés : c’est le cas ici. Les suppléments, traditionnels – entretiens, portraits des personnages – sont un peu trop courts mais permettent de répondre à quelques questions qu’on pourrait se poser sur le récit et les personnages tels que conçus par leurs auteurs et interprètes (si le film a lui seul n’a pas suffi à y répondre). Attention : dvd et blu-ray britanniques, qui présentent le même très bon master, ne proposent quant à eux pas de français, il faut bien se porter sur l’édition française si l’on n’est pas anglophone.

A propos de Take Shelter, je tiens à préciser pour les amateurs du film qu’une édition spéciale limitée en blu-ray a paru en Grande-Bretagne (avec des sous-titres anglais uniquement), et qu’elle se trouve sur la page rassemblant tous les blu-rays du film avec la simple mention en anglais et en français : Limited Edition / Edition limitée. Sortie par Second Sight Films en 2018, elle est totalement exemplaire, avec un livret papier conséquent et pléthore de suppléments vidéo, dont plusieurs entretiens assez longs avec Nichols et les deux acteurs principaux. La première mise en place avait été très vite épuisée en Grande-Bretagne. Tant que des exemplaires sont revenus et qu’on peut trouver cette édition à un tarif raisonnable sur ce site même, j’engage tous ceux que le film intéresse à ne surtout pas la laisser passer. S’il leur prenait de réserver le même traitement à Mud ou à Midnight Special, on serait aux anges !
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Dreamer
3,0 de 5 estrellas Attenzione, niente audio italiano
Revisado en Italia el 2 de marzo de 2023
Purtroppo il disco non contiene nessuna traccia audio italiana né sottotitoli, a discapito di quanto indicato sulla fascetta stampata originale. Peccato perché avevo effettuato l'acquisto in buona parte pensando di accaparrarmi un prodotto di quelli rari che hanno audio italiano e non sono mai stati pubblicati in supporto fisico da noi. Comunque un bel disco con contenuti extra brevi ma interessanti. Me lo gusterò in Inglese.
Jaime Millan
5,0 de 5 estrellas Excelente
Revisado en México el 6 de abril de 2019
Excelente
Mattscheibenvorfall
4,0 de 5 estrellas Midnight Special
Revisado en Alemania el 10 de enero de 2017
„Sometimes we are asked to do things that are beyond us.“

Roy Meyer ist mit seinem achtjährigen Sohn Alton auf der Flucht. Vor der Polizei und dem FBI, weil diese glauben, Alton wäre entführt worden, und vor einer religiösen Sekte, die Alton als eine Art Messiahs betrachtet und unbedingt zurück will. Unterstützt wird er dabei von seinem langjährigen Freund, dem State Trooper Lucas. Ihr Ziel ist ein ganz bestimmter Ort zu einem ganz bestimmten Zeitpunkt, nur das genaue Warum, das ist unklar. Sicher ist dagegen, das Alton über geheimnisvolle Fähigkeiten verfügt, welche die Sektisten für ihre Zwecke nutzen wollen und die Regierung als potentielle Waffe. Ein Wettlauf gegen die Zeit beginnt für die drei.

Zwei Männer und ein kleiner Junge sitzen in einem verbarrikadierten Motelzimmer, während die Nachrichten im Fernseher über die Suche nach dem vermeintlich entführten Alton berichten. Doch Alton wurde nicht entführt, ganz im Gegenteil, sind seine beiden Begleiter doch vielmehr seine Beschützer. Mit genau jener Szene beginnt Midnight Special von Regisseur Jeff Nichols, welcher mit seinem jüngsten Werk nach Take Shelter und Mud nun bereits den dritten Film in Folge abliefert, der mir zu gefallen weiß. Ich muss zwar ehrlicher Weise zugeben, dass mir noch nicht so ganz klar ist, was mir der Film nun letztlich sagen will, aber deswegen mochte ich ihn noch lange nicht weniger. Schon ganz zu anfangs mit seiner aller ersten Szene hat mich Midnight Special mit seiner faszinierenden wie rätselhaften Atmosphäre gleich in seinen Bann gezogen, offenbart der Film doch von der ersten Sekunde an ein Mysterium, welches gelöst werden möchte, dessen Lösung aber deswegen keineswegs im Vordergrund steht und vielmehr dazu dient, Stimmungen aufzufangen. Die Bilder sind wie gewohnt bei Nichols ausufernd und schwelgerisch und der erzählerische Aufbau langsam, so dass schnell eine Art Sog entsteht, der einen nicht mehr loslassen will. Gesellt sich noch der geradezu hypnotische Soundtrack dazu, dann ist die erzielte Wirkung erst einmal kongenial. Lange Zeit will man den Blick gar nicht mehr abwenden von all diesen vollendeten Bildern, den Impressionen und kleinen Stilleben, die Nichols da auf die Leinwand zaubert. In Midnight Special steckt eine weitaus größere Geschichte, als es auf den ersten Blick scheint, nur wird diese dem Zuschauer erst nach und nach, Stückchen für Stückchen offenbart, über Dialoge näher gebracht und nur dann bewusst zum Thema gemacht, wenn es absolut von Nöten ist. Und dennoch bleiben Dinge unerwähnt, im Dunkeln, unausgesprochen, was für mich einen besonderen Reiz des Filmes ausmacht, kann ich mir so doch noch genug selbst ausmalen, um meine Fantasie über den Film hinaus zu beschäftigen. Im Kern behandelt der Film natürlich das Thema Liebe, bedingungslose Liebe sogar, es geht um Familie, Vertrauen, Verantwortung, aber auch um Verlust, Außenseitertum und das Loslassen, wenn es nötig ist. Dennoch bleibt bei mir das seltsame Gefühl zurück, dass sich unter der Oberfläche von Midnight Special noch etwas größeres verbirgt, das ich bisher nicht habe entdecken können, dass dort etwas schlummert, was die offensichtlich verhandelten Themen nochmals übersteigt. Vielleicht irre ich mich auch, möglicherweise sogar, weil ich es mir wünschen würde, da wäre noch mehr, aber so oder so, es wird sicherlich noch mehr als eine Zweitsichtung brauchen, um diesen visuell und erzählerisch wunderschönen Film vollends in mich aufnehmen zu können. Jeff Nichols jedenfalls ist ein enorm talentierter und fähiger Regisseur, dessen Bilder oftmals mehr erzählen als ganze Dialoge und von klarer Einfachheit wie schlichter Eleganz sind, und dessen Filme bisher auch immer von seiner ganz klaren Handschrift geprägt sind. Ein wenig entrückt und in gewissen Zügen geradezu märchenhaft, aber gleichzeitig auch immer sehr in unserer Welt verhaftet. Letztlich mutet es in Midnight Special beinahe ironisch an, dass einerseits die religiöse Sekte Alton als ihren Erlöser betrachtet und andererseits der staatliche Apparat eine Waffe in ihm sieht, während seine Eltern nicht mehr wollen als ihn glücklich zu machen. Ironisch, vor allem aber auch berührend, ist das gerade deswegen, weil dieser sehnliche Wunsch nicht im gemeinsamen Glück enden kann, sondern eher darin, jenen Wunsch begraben zu müssen.

Mit Midnight Special ist Jeff Nichols erneut und nun zum dritten Mal in Folge nach Take Shelter und Mud ein ausgesprochen gelungener Film geglückt, ein schöner Film, empathisch, aber nicht kitschig, spannend, aber nicht reißerisch. Gewohnt langsam entfaltet Nichols seine Geschichte und schält sie Stück für Stück aus der Dunkelheit. Nie gibt er uns mehr Preis, als wir in dem Moment unbedingt wissen müssen, offenbart ein geradezu mystisches Rätsel, welches es zu entschlüsseln gilt und überlässt uns trotzdem am Ende alles selbst. Schwelgerische und wunderschöne Bilder und Motive dominieren Midnight Special, der Score ist geradezu hypnotisch mit all dem verwoben und der starke Cast rund um den nicht nur hier grandiosen Michael Shannon, Joel Edgerton, Adam Driver und Kirsten Dunst rundet dieses träumerisch anmutende und seltsam entrückte Road Movie ab. Einzig für den immer tollen und sehenswerten, von mir sehr geschätzten Sam Shepard hätte ich mir mehr screen time gewünscht. Naja, man kann nicht alles haben. Trotz meiner immer noch anhaltenden Ratlosigkeit und dem Gefühl, nur die Spitze des Eisberges erfahren zu haben, ein toller und empfehlenswerter Film.
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