Qui est Leonardo Rizzuto, ce présumé mafioso atteint par balle à Laval? | JDM
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Qui est Leonardo Rizzuto, ce présumé mafioso atteint par balle à Laval?



Le présumé mafioso Leonardo Rizzuto a survécu à une tentative de meurtre par arme à feu, mercredi après-midi à Laval. Voici quatre choses à savoir sur le fils de l’ancien parrain de la mafia Vito Rizzuto.

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Fils cadet

Leonardo Rizzuto est le fils cadet de feu Vito Rizzuto, l’ancien parrain de la mafia sicilienne à Montréal. Celui qui est considéré comme le plus important mafioso de l’histoire du Canada a eu trois enfants.

Successeur à la tête du clan

Depuis les décès de son père et de son frère, l’avocat de formation est soupçonné d’être devenu l’un des meneurs du clan Rizzuto, selon un rapport du Service du renseignement criminel du Québec.

Le même rapport consulté par notre Bureau d’enquête soulignait, en 2021, que le clan Rizzuto est redevenu «le groupe criminel le plus puissant» de la province, après des années difficiles.

  • Écoutez le segment judiciaire avec Félix Séguin diffusé chaque jour en direct 8 h 35 via QUB radio :

Longue série de décès

Le clan Rizzuto a été frappé par plusieurs meurtres et décès, particulièrement au tournant des années 2010.

Le patriarche de la famille, Nicolo Rizzuto, a été abattu dans sa résidence de Montréal en 2010.

Son fils Vito, le parrain de la mafia, est décédé de cause naturelle quelques années plus tard, en décembre 2013, après un séjour de 10 ans en prison aux États-Unis qui s’était terminé en 2012.

Première victime de cette série noire, le fils de Vito et frère de Leonardo Rizzuto, Nicolo Rizzuto Jr, avait été abattu en 2009. Son présumé meurtrier, Ducarme Joseph, avait pour sa part été tué en 2014.

Acquitté de gangstérisme

L’avocat avait été arrêté et accusé de gangstérisme, possession illégale d’arme et possession de drogue en 2015.

Leonardo Rizzuto a cependant été acquitté après trois ans de procédures judiciaires, le tribunal ayant décidé d’exclure les preuves amassées par la police à l’aide de l’écoute électronique.

Le juge Eric Downs avait déterminé que les enregistrements des conversations incriminantes tenues par Leonardo Rizzuto dans son bureau d’avocat ne permettaient pas d’y respecter le secret professionnel entre avocats et clients et qu’ils étaient donc illégaux.

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