Jean de France
Didier Barbelivien
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Jean de France Lyrics
J'aimais ton rire, j'aimais ta voix qui racontait nos différences
Moustache rapportée de Cuba, de Santiago, quelle importance ?
J'aimais tout ce qui était toi quand tu bousculais nos consciences
Jean Tanenbaum ou Jean Ferrat, tes mots déchiraient nos silences
Et je m'imaginais Créteil quand tu me fredonnais "Ma Môme"
Et ces deux enfants au soleil, Garcia Lorca en son royaume
Moi, j'écoutais "Nuit Et Brouillard", enfermé dans mon innocence
Je comprendrai beaucoup plus tard, nul ne guérit de son enfance
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence avec la fierté, l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pas, ah
Jean de France, humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d'Elsa, ah
D'ailleurs, que serais-je sans toi ? Et voilà Aragon qui danse
Même Ferré n'en revient pas, de ces mélodies qui s'élancent
Ces Potemkine et Maria unis dans la même souffrance
Mourir au soleil, ça me va ! Mourir debout, quelle élégance !
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la montagne aux plaines immenses, tu défendais tous ceux qui pensent
Que le malheur n'existe pas, ah
Tu mettais le vide hors-la-loi du simple fait de ta présence
Un jour futur, un jour viendra ou plutôt que l'indifférence
Et tes chansons de ce temps-là ont bercé mon adolescence
Un drapeau rouge au bout des bras, tous ces taureaux quand j'y repense
Moustache rapportée de Cuba, de Santiago, quelle importance ?
J'aimais tout ce qui était toi quand tu bousculais nos consciences
Jean Tanenbaum ou Jean Ferrat, tes mots déchiraient nos silences
Et je m'imaginais Créteil quand tu me fredonnais "Ma Môme"
Et ces deux enfants au soleil, Garcia Lorca en son royaume
Moi, j'écoutais "Nuit Et Brouillard", enfermé dans mon innocence
Je comprendrai beaucoup plus tard, nul ne guérit de son enfance
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence avec la fierté, l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pas, ah
Jean de France, humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d'Elsa, ah
D'ailleurs, que serais-je sans toi ? Et voilà Aragon qui danse
Même Ferré n'en revient pas, de ces mélodies qui s'élancent
Ces Potemkine et Maria unis dans la même souffrance
Mourir au soleil, ça me va ! Mourir debout, quelle élégance !
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la montagne aux plaines immenses, tu défendais tous ceux qui pensent
Que le malheur n'existe pas, ah
Tu mettais le vide hors-la-loi du simple fait de ta présence
Un jour futur, un jour viendra ou plutôt que l'indifférence
Et tes chansons de ce temps-là ont bercé mon adolescence
Un drapeau rouge au bout des bras, tous ces taureaux quand j'y repense
Jean de France, tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence avec la fierté, l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pas, ah
Jean de France, humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d'Elsa, ah
De la Bretagne à la Provence avec la fierté, l'insolence
De dire ce qu'on ne disait pas, ah
Jean de France, humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d'Elsa, ah
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