Maurice - E. M. Forster - Babelio
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EAN : 9782264038470
288 pages
10-18 (15/06/2006)
4.11/5   342 notes
R�sum� :
" En Angleterre au d�but du si�cle, l'homosexualit� �tait un d�lit. Sanctionn�e par la prison ou le fouet. Mais � Cambridge, dans ces coll�ges aux boiseries sombres o� l'on n'entrait qu'en col dur et o� l'on se devait d'aller chanter � l'�glise, les jeunes gens, parfois, s'aimaient...Un sujet vieux comme le monde, et plus pr�cis�ment ici comme l'Angleterre, une histoire, aussi, inspir�e � l'�crivain britannique E.M. Forster par sa propre exp�rience : Maurice, le liv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (41) Voir plus Ajouter une critique
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Une lecture que je n'aurais certainement pas faite sans le challenge Solidaire. de cet auteur britannique que je ne connaissais absolument pas, j'ai choisi ce roman, publi� de fa�on posthume en 1971, alors qu'il avait probablement �t� �crit avant la premi�re guerre mondiale. Il s'agit d'un roman d'inspiration autobiographique gard� secret du vivant de l'auteur. Et pour cause, puisque l'homosexualit� �tait consid�r� en Angleterre comme un crime jusqu'� la fin des ann�es 60�!
L'�criture est belle, tr�s classique, et nous plonge dans une toute autre �poque, explorant dans ce roman d'apprentissage pr�jug�s et barri�res sociales d'un autre temps. C'est le roman de la d�couverte par Maurice, jeune bourgeois de la bonne soci�t�, de son homosexualit�. Ses premiers amours, platoniques, finissent mal, puisque Clive d�cide de c�der � sa famille et aux conventions en se mariant. Par la suite, apr�s un temps o� il essaie de rentrer dans la norme et un �pisode d�pressif, Maurice rencontrera Alec, jeune ouvrier, ce qui le poussera � faire des choix d�cisifs.
C'est un tr�s beau roman d'amour, mais j'ai trouv� la psychologie des personnages un peu difficile � cerner�: le retournement de Clive n'est gu�re expliqu�, et Maurice est parfois particuli�rement �nervant (en dehors de son homosexualit� il est bien repr�sentatif de son milieu social, et assez snob et misogyne). Clive est-il vraiment devenu h�t�ro�? Maurice a-t-il vraiment souhait� rentrer lui aussi dans la norme�? Ces questions du lecteur restent sans r�ponse claire.
J'ai referm� ce livre en me disant qu'il faisait bien bon vivre dans une autre �poque, moins puritaine, moins normative et o� la diversit� et les diff�rences ont leur place. Quoi que � on ne puisse pas pour autant en dire autant partout�!
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Un roman largement autobiographique d'un autre temps dans l'Angleterre puritaine du d�but du si�cle dernier. A cette �poque l'homosexualit� �tait consid�r�e comme un crime et s�v�rement r�prim�e. Cet ouvrage r�dig� vers 1913 puis remani� � plusieurs reprises ne sera publi�, compte tenu de son sujet scabreux, qu'en 1971 apr�s le d�c�s de E M. Forster.

C'est le r�cit des relations ambig�es entre deux hommes , Maurice Hall et Clive Durham. Encore adolescents ils se rencontrent � la Public School ; ils se lient d'une profonde amiti� et ressentent une attirance l'un pour l'autre. Ils vivent une passion sinc�re mais tr�s chaste. Toutefois, Maurice au fond de lui-m�me se rend compte qu'il esp�re plus de cette relation privil�gi�e, Clive, pour sa part, va se plier aux conventions et obligations de la bonne soci�t�, il va �pouser une jeune fille de son milieu et diriger le domaine familial. S'en suivent pour Maurice des p�riodes d'extr�me solitude, de d�sarroi et de combat pour tenter de soigner son "anormalit�".

Ecrit dans un style tr�s classique, riche et �l�gant, o� chaque mot a son importance, ce r�cit intimiste longtemps m�ri par l'auteur, nous d�crit avec talent et pudeur la lutte incessante que Maurice se livre contre ses penchants homosexuels. Il nous d�peint une soci�t� rigide et corset�e qui ne tol�re aucune entorse aux bonnes moeurs. Heureusement que de chemin parcouru depuis et quelle r�volution en un peu plus d'un si�cle !

Merci au Challenge solidaire 2024 qui a retenu E. M. Forster dans sa liste. Il m'a donn� l'occasion de d�couvrir de ce roman, que je n'aurais peut-�tre pas eu l'envie de lire sinon. Un bon moment de lecture. J'ajoute qu'au moment de sa sortie, j'avais bien appr�ci� l'excellente adaptation cin�matographique de James Ivory avec Hugh Grant, James Wilby et Rupert Graves dans les r�les principaux.

#Challenge solidaire 2024


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L'amour qui n'ose pas dire son nom� Ou l'homosexualit� dans les tr�s s�lectes universit�s anglaises.

Maurice a mis du temps pour comprendre qu'il marchait de l'autre c�t� du trottoir ! Il a fallu qu'il entre � Cambridge pour enfin ouvrir les yeux sur ses pr�f�rences sexuelles.

Oui, sa pr�f�rence � lui, ce sont les jeunes gar�ons de son �ge dont un camarade d'universit� qui deviendra son compagnon, m�me si jamais rien n'est affich�.

En ce temps-l� (1910), en Angleterre, l'amour entre hommes �tait toujours consid�r�e comme un crime et passible de peine de prison tandis qu'en France, le code Napol�on avait d�j� rendu la chose "l�gale".

Pour vous dire la b�tise humaine : si l'homosexualit� masculine �tait punissable, celle entre les femmes pas car le l�gislateur ne l'avait pas prise en compte. Para�trait que la reine Victoria avait trouv� tellement r�pugnant qu'elle avait jug� la chose impossible. Mais je n'ai aucune preuve de ses dires non plus.

Pas facile de vivre son homosexualit� dans l'univers conformiste et r�pressif de l'Angleterre �douardienne !

Maurice n'appartient pas � l'aristocratie proprement dite, mais nous �voluons dans les milieux bourgeois, les milieux o� on ne se m�lange pas entre classes, o� les domestiques sont pri�s de rester � leur place, o� il faut sauvegarder les apparences, quoiqu'il arrive.

Cette soci�t� bourgeoise anglaise est r�gie par des r�gles d�su�tes, vieillottes, bourr�e de morale chr�tienne, tout le monde �tait enferm� dans un carcan plus serr� qu'un corset taille XS port� par le troll H�bus de la s�rie fantasy Lanfeust !

Franchement, j'ai eu tr�s envie d'en baffer plus d'un et plus d'une, dans ce roman riche en apprentissage de la vie chez les bourgeois, qui, comme le chantait si bien Jacques Brel ♫ Les bourgeois c'est comme les cochons Plus �a devient vieux plus �a devient b�te ♫

Nous suivrons le r�cit du jeune Maurice, de ses 14 ans � ses 24 ans, passant d'un enfant effac�, paresseux, dans les jupons de maman, � un �tudiant du coll�ge effac�, paresseux, puis, enfin la chenille deviendra papillon avec Maurice amoureux d'un camarade, filant le parfait amour, mais sans le consommer !

Ah ben oui, messieurs dames ! L'amour entre hommes �tait plus tol�r� s'il �tait platonique. Se chipoter la chose, mon dieu, vous n'y pensez pas ! Nos deux amants s'aiment mais ne s'astiquent pas le manche mutuellement, aucun ne jouant avec la batte de criquet de l'autre.

Entre nous, bourr� d'hormones qu'ils devaient l'�tre � 19-20 ans, je me demande comment ils ont fait pour ne pas succomber � la b�b�te � deux dos.

Maurice est un personnage qui va �voluer au fil des pages, passant de chenille pataude effac�e � papillon flamboyant d'amour, avant de virer tyran avec sa m�re et ses deux petites soeurs.

Si la premi�re histoire d'amour a tout d'une folie entre deux jeunes gens, la seconde histoire d'amour, celle qui sera le moins d�velopp�e dans le livre, est pour moi la plus importante, la plus m�re, celle o� Maurice aura le plus de couilles, ou il sera le plus touchant et o� il prendra encore plus de risques en transgressant toutes les r�gles de l'�poque, notamment le m�lange des classes.

Un livre que j'ai tard� � lire, reportant sans cesse la lecture au fil des Mois Anglais et l�, je suis contente d'avoir pris le taureau par les cornes car c'est une oeuvre majeure en ce qu'elle nous parle des difficult�s de vivre son homosexualit� et des carcans empes�s de la bourgeoisie anglaise.

Sans compter que le roman nous laisse avec moult question : Clive a-t-il vraiment chang� de bord o� a-t-il eu peur des cons�quences � long terme de cet amour interdit ? Maurice avait-il vraiment envie de rentrer dans la normalit� ?

Bon, yapuka se faire le film, maintenant, afin de d�couvrir le jeune Hugh Grant d�j� super sexy et le futur Lestrade de la s�rie Sherlock BBC (Rupert Graves).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Maurice est l'histoire du long et dur combat d'un homme vers son autonomie intellectuelle et sexuelle, l'histoire de la lutte d'un homme seul contre les carcans religieux et sociaux de son temps.
Tout comme son condisciple Clive, Maurice est �lev�, donc conditionn�, afin de devenir une partie de l'�lite dirigeante de cette Angleterre du tout d�but du vingti�me si�cle. Secret, sensible mais se sous-estimant constamment, il tombe sous l'emprise intellectuelle de Clive qui voit avec p�dantisme dans leur relation une illustration de cet amour sublim� mais non physique pr�t� � Platon.
Ce ne sera qu'avec la transgression justement physique et sensuelle de cet id�al que Maurice sera enfin lib�r� de ses angoisses existentielles dans un pays qui punissait pourtant l�galement et lourdement l'homosexualit�.
On comprend tout le chemin de cet �tre si vuln�rable mais aussi celui de nos soci�t�s � la lecture de ce courageux et lucide roman d'Edward Morgan Forster superbement et finement adapt� � l'�cran par James Ivory.
Autant qu'un tr�s beau roman d'amour, il s'agit donc ici d'une tr�s sensible �tude sociale et psychologique.
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"Maurice" est un roman essentiellement autobiographique, de genre intimiste et initiatique, mais social �galement, �crit en 1913, mais dont l'auteur � E.M Forster (1879 � 1970) refusa toujours la publication en raison du th�me abord� : l'homosexualit� masculine en Angleterre au d�but du 20�me si�cle. Il ne sera publi� qu'apr�s la mort de l'�crivain. Il relate � les amiti�s particuli�res � et les amours contrari�es d'un jeune gar�on en qu�te de r�ponses identitaires.


Puisse ce livre aider quelques-uns � affronter nombre d'obstacles, pour voir plus clair en eux et � accepter qui ils sont. Assur�ment, "Maurice" est essentiel et compte parmi les plus beaux romans d'amour. Quand on (re) lis � Maurice �, malgr� les souffrances, la culpabilit�, le jugement et le rejet des autres raviv�s, l'on se sent apais� par l'univers du r�cit et la mani�re dont Foster aborde un sujet, toujours saisissant de modernit�, au moyen d'une �criture limpide et agr�able, de dialogues parfois cruels, mais toujours d�licats.


Il est impossible de ne pas �tre �mu par cette histoire d'amour entre hommes � des premiers �mois de Maurice, quand il rencontre Clive � Cambridge, au rejet, initialement partag�, par ce dernier, Et pour autant, les doux dialogues et l'�rotisme tendre de leurs caresses, jusqu'au d�go�t de soi � une violente col�re contre un monde qui juge un jeune homme malade et anormal en raison de ses sentiments. Que dire de ces premiers moments entre Maurice et Clive charg�s d'�rotisme - pour les h�t�rosexuels aussi�  ?


Soyons reconnaissant de ne pas vivre dans un monde et dans un temps o� un auteur de l'envergure de Forster pensait qu'il devrait attendre sa mort pour publier un roman dont il �tait pourtant fier, mais conscient du fait que son r�cit d'un amour authentique transgressait des lois iniques.

Bonne lecture,
Michel.
Lien : https://fureur-de-lire.blogs..
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Citations et extraits (55) Voir plus Ajouter une citation
Personne ne voudrait peut-�tre d'un tel amour, mais il ne pouvait en avoir honte, parce que cet amour c'�tait "lui", ni son corps ni son �me, mais tout son �tre qui s'exprimait � travers l'un et l'autre.
Allumant une bougie, il contempla avec surprise son pyjama d�chir� et ses membres tremblants. Il pleurait toujours sans pouvoir s'arr�ter, mais le plus fort de la crise �tait pass�. Il refit son lit et se recoucha.

Le d�lire de Maurice fut comme le coup de tonnerre qui disperse les nuages. L'orage n'avait pas couv� pendant trois jours, ainsi qu'il l'imaginait, mais pendant six ans. Il s'�tait form� dans les profondeurs obscures de son �tre, et son entourage l'avait �paissi. Il avait �clat�, et Maurice n'en �tait pas mort. La splendeur du jour l'entourait. Il se tenait sur la cr�te des montagnes qui ent�n�brent la jeunesse. Maintenant, il " voyait ".

Il avait v�cu de mensonges. Les mensonges sont l'aliment ordinaire de la jeunesse, et il s'en �tait avidement repu. M�me si tout le monde s'en foutait, il vivrait d�sormais loyalement. Ne serait-ce que pour la beaut� de la chose. Il essaierait de ne plus se raconter d'histoires. Pour commencer, il ne pr�tendrait plus �tre attir� par les femmes alors que seuls les hommes allumaient son d�sir. Il d�sirait, n'avait jamais d�sir� que les hommes. Maintenant qu'il avait perdu celui qui partageait son amour, il l'admettait enfin.

Apr�s cette crise, Maurice devint un homme.
� Je vous aime � lui chuchota Durham

Maurice fut horrifi�, scandalis�. De toute son �me de petit bourgeois, il �tait choqu�. � Non, mais vous rigolez ! � s�exclama-t-il. Sa r�action, ses mots furent plus prompts que sa pens�e. � Durham, dit-il, nous sommes anglais tous les deux, ne dites donc pas de sottises!... Vous n�ignorez pas que c�est le seul sujet absolument tabou, le seul �cart impardonnable.
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Dans le premier enthousiasme de ses fian�ailles, quand elle �tait pour lui le monde entier, l'Acropole incluse, il avait failli se confesser � elle au sujet de Maurice. Elle-m�me lui avait avou� une peccadille. Mais par loyaut� envers son ami il garda le silence et par la suite s'en f�licita car, toute d�esse immortelle qu'elle f�t, Anne n'�tait pas Pallas Ath�n�e et il y avait beaucoup de sujet qu'il ne pouvait pas aborder avec elle. Le principal devait d'ailleurs �tre leur propre union. Quand il arriva dans la chambre de sa femme apr�s le mariage, elle ne savait pas ce qu'il lui voulait. Malgr� une �ducation pouss�e, personne ne lui avait parl� des probl�mes sexuels. Clive se montra aussi d�licat que possible, mais il la terrifia et partit convaincu qu'elle le ha�ssait. Il n'en �tait rien. Les nuits suivantes, elle lui fit bon accueil. Mais ils n'�chang�rent jamais aucun mot. Ils s'unissaient dans un monde sans point commun avec celui de la r�alit� quotidienne et ce silence prude se r�percuta dans leur vie. Ils avaient tellement de tabous ! Jamais ils ne se virent nus. Jamais ils ne faisaient allusion aux fonctions digestives ni reproductives. Il n'�tait donc pas question qu'il �voqu�t devant elle cet �pisode de sa jeunesse.
Cela faisait partie de ces choses dont on ne parle pas. Le pass� ne se dressait pas entre eux : c'�tait Anne qui se dressait entre le pass� et lui et, tout compte fait, Clive s'en r�jouissait car, bien que leur amiti� n'e�t rien eu de d�shonorant, elle avait eu un c�t� sentimental et ne m�ritait que l'oubli.
La pudibonderie n'�tait pas pour lui d�plaire, du moins l'adopta-t-il sans regret. Il ne s'�tait jamais fait un point d'honneur � appeler un chat un chat et bien qu'il pris�t le corps humain, l'acte sexuel proprement dit lui semblait prosa�que, et il aimait autant qu'il rest�t envelopp� du voile de la nuit. Entre hommes c'�tait inadmissible ; entre un homme et une femme on peut le pratiquer puisque la nature et la soci�t� le tol�rent du moment qu'on n'en parle pas et qu'on ne l'�tale pas au grand jour. Son id�al du mariage �tait mesur� et �l�gant comme tous ses id�aux et il trouva en Anne une partenaire parfaite. Comme lui, elle �tait raffin�e et appr�ciait le raffinement chez les autres. Tous deux s'aimaient tendrement. De belles conventions les soutenaient � tandis que de l'autre c�t� de la barri�re Maurice errait, avec sur les l�vres des mots interdits, dans le c�ur des d�sirs interdits, et ses bras n'�treignaient que du vent.
Il entra�na le bien aim� le long d'une voie �troite et sublime, tr�s loin au-dessus de toutes les contingences. Rien sinon la mort, n'interromprait leur course, et quand enfin les t�n�bres descendraient sur eux, ils auraient au moins v�cu plus pleinement que n'importe quel saint ou sensualiste, et exprim� jusqu'� son essence toute la noblesse et la douceur du monde.
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Tout en travaillant � ce livre, chacun des deux coauteurs est pris dans les contradictions de sa vie intime. Henry aimerait consommer son mariage avec Edith, mais n'y parvient pas, et John est aux prises avec sa passion pour Frank, un jeune homme rencontr� � Hyde Park, ce qui met en p�ril son mariage. Puis le proc�s scandaleux d'Oscar Wilde fait la une de tous les journaux du Royaume-Uni et change la donne� Deux mariages, deux affaires : un premier roman �poustouflant sur le conflit entre l'ordre moral et notre besoin de libert� � entre E.M. Forster et Alan Hollinghurst � d'une �tonnante actualit�.
https://bourgoisediteur.fr/catalogue/la-vie-nouvelle/ Le 24 ao�t en librairie
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