HPI : Que vaut la saison 4 inédite de la série avec Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou qui débute ce jeudi 16 mai ? Notre avis

Le jeudi 16 mai est une date à inscrire dans les calendriers des fans d’HPI. Avoir été présentée lors d'une projection officielle au Festival Séries Mania de Lille, la saison 4, qui sera exceptionnellement diffusée en deux parties, débute ce soir sur la Une (à raison d'un seul inédit par semaine). Cet avant-dernier opus de la comédie à succès ayant battu des records d'audience reprend après un final surprenant durant lequel Morgane découvrait qu'elle était enceinte. Une grossesse non seulement surprise, mais également problématique étant donné que l'enquêtrice ignore l'identité du père de l'enfant. Douée pour les enquêtes, Morgane l'est certainement moins dès lors qu'il s'agit de sa vie privée. Et cette règle se vérifie dans ce quatrième opus où en se cachant derrière son insouciance feinte, la capacité de Morgane à nier l'évidence met en péril sa relation avec son partenaire, mais aussi son poste.

HPI : De quoi parle la première partie de la saison 4 de la série avec Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou ?

Si elle a un Q.I. égal à celui d'Einstein, Morgane Alvaro ne se montre guère clairvoyante. Alors que l'attente d'un quatrième enfant vient ajouter au joyeux désordre familial, notre héroïne qui ignore l'identité du père soupçonne Karadec (Mehdi Nebbou) d'être l'homme en question mais ne peut l'évoquer avec lui, ce dernier ne lui adressant plus une parole ni un regard… Elle gère ! Croit-elle… Mais à son habitude, elle se réfugie dans le déni et dans le travail. Jusqu'à ce qu'elle apprenne par hasard - et non de lui - que Karadec, qui lui en veut toujours de sa trahison, a demandé sa mutation. Entêtée, elle pense très bien gérer la bouderie de Karadec et va jusqu'à se rapprocher de son remplaçant...

HPI : que vaut la partie I de la saison 4 de la série avec Audrey Fleurot et Mehdi Nebou ?

Inattendu est un mot qui se prête à merveille au caractère de Morgane Alvaro (Audrey Fleurot), mais aussi à HPI, qui tient ses promesses avec une entame de saison surprenante. À la fois dans son traitement humoristique de la capacité de déni de Morgane et de ses cas de conscience - il y sera notamment question d'un pigeon - mais aussi dans sa façon de mettre en valeur ses capacités intellectuelles. Toujours là où on ne l'attend pas, la dynamique entre Morgane et Karadec - portée par l'alchimie entre Audrey Fleurot et Mehdi Nebbou - ne lasse pas, bien au contraire, et reste l'attrait principal des intrigues qui, pour ce qui est des enquêtes policières, restent un peu trop légères notamment dans leurs résolutions. L'évolution des personnages et de leurs relations en revanche est assez réjouissante et plus complexe qu'ils n'y paraissent. On sent dans cette saison 4 que les personnages ont développé une réelle profondeur, mais sans renoncer à la fantaisie qui les caractérise tous à leur façon, ce qui est très divertissant. Si elle ne fait pas toujours dans la dentelle, cette moitié de saison - puisqu'elle a été scindée en deux - mélange de comédie loufoque et de romance désenchantée, séduit par son énergie communicative et son univers visuel bigarré, à l'image de son héroïne.

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