Tours : lundi 20 mai 2024, les attractions de la fête foraine proposées à 2 et 3 €
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Publié le | Mis à jour le
La fête foraine se termine ce lundi 20 mai 2024, avec une dernière journée à 2 et 3 € l’attraction. Mais pour les professionnels de la fête, le bilan reste maussade, comme la météo.
Parc d’attractions éphémère aux 130 propositions, la fête foraine se terminera ce lundi 20 mai 2024 au soir, après trois semaines de présence. Tout avait bien commencé à son ouverture, vendredi 26 avril, avec un public nombreux, mais le mauvais temps a suivi dès le lendemain. Et il s’est installé pour plusieurs jours.
« Le bilan ? Maussade, comme le temps. Le 1er mai, il n’a pas arrêté de pleuvoir de 10 h à minuit. Nous n’avons eu que quatre ou cinq jours de beau temps avec, heureusement, de l’affluence. Même le dernier mercredi, avec des tarifs à 2 et 3 €, n’a pas été mirobolant », regrette William Pierdon, président du comité des festivités, fidèle à ce rendez-vous auquel son grand-père venait déjà, sur les berges de la Loire à l’époque. Elle se tient à Rochepinard depuis 1971. Son autre grand-père a connu la fête à Bordeaux, place des Quinconces, entre les deux guerres.
Après Tours, direction Orléans ou Brive
La recette d’une bonne fête est pourtant bien connue : un week-end, ou un jour férié, avec du soleil. Un peu l’inverse de cette édition, dont le souvenir restera lié aux conditions difficiles d’accès à la foire à cause des trous gorgés d’eau sur les parkings.
Elle a aussi été marquée par un renforcement de la sécurité avec des blocs en béton devant les axes et la présence de portiques avec des vigiles. Un coût pris en charge par la mairie, appréciée des forains car ils ont pu s’installer avec des habitués, mais aussi quelques nouveaux installés dans la « zone bleue », comme disent ces professionnels.
L’accident mortel survenu à Blois aurait aussi compté dans cette édition. « Un vrai drame. Nous attendons toujours les conclusions de l’enquête. L’expérience nous montre qu’un accident peut toujours se produire là où on ne l’attend pas. S’agit-il d’une erreur humaine, mécanique ? Nous faisons tout pour sécuriser nos métiers, ils sont vérifiés par la commission de sécurité, ainsi que par les forains chaque jour. »
Après Tours, beaucoup prendront la route pour rejoindre Orléans, pour l’ouverture de la fête dès le 25 mai. D’autres, comme William Pierdon, feront plus de kilomètres pour rejoindre Brive-la-Gaillarde (Corrèze), puis le très festif Pays basque. « Nous travaillons 70 à 80 heures par semaine, sans jour de repos, sans arrêt maladie et nous commençons jeune. Mais la passion nous anime, comme les vignerons et quelques autres métiers souvent transmis de famille en famille. Pour nous, un siècle n’est rien. »
En attendant, ce rendez-vous reviendra à Tours l’année prochaine, avec l’espoir d’un temps plus clément.