De France Gall à Gaël Faye : les autres larmes de l’Adagio d’Albinoni

De France Gall à Gaël Faye : les autres larmes de l’Adagio d’Albinoni

Gaël Faye assiste à l'Open de France 2022 à Roland Garros le 30 mai 2022 à Paris ©Getty - Stéphane Cardinale / Corbis
Gaël Faye assiste à l'Open de France 2022 à Roland Garros le 30 mai 2022 à Paris ©Getty - Stéphane Cardinale / Corbis
Gaël Faye assiste à l'Open de France 2022 à Roland Garros le 30 mai 2022 à Paris ©Getty - Stéphane Cardinale / Corbis
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Saviez-vous que l'Adagio d'Albinoni n'est pas d'Albinoni ? Et que cette oeuvre néobaroque a été reprise par Baden Powell, The Doors, France Gall, Gaël Faye et bien d'autres ?

C’est en parcourant un manuscrit rescapé miraculeusement des bombardements qui ont touché la bibliothèque de Dresde, ville martyre de la Seconde Guerre Mondiale, que le musicologue Remi Giazotto aurait trouvé un fragment d’une partition d’Albinoni qui lui inspira l’une des plus célèbres partitions classiques. Une ligne de basse qui se laisse lentement, doucement glisser dans les graves, que les accords longs et statiques ne sauraient retenir ou relever. Un Adagio d’Albinoni donc que l’on devrait donc appeler l’Adagio de Giazotto et qui nous fait frémir quand Baden Powell le joue avec sa guitare acoustique et sur lequel on peut même chanter des amours naïves et adolescentes…

MAXXI Classique
4 min

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France Gall a 16 ans quand elle enregistre la chanson J’entends cette musique, façon de nous rappeler que l’on a tous en tête cette partition néobaroque qui peut aussi être jouée par des instruments amplifiés comme chez les anglais de Procol Harum ou encore chez le claviériste Brian Auger… Puisque l’on mentionne des musiciens issus du rock, comment ne pas citer également l’appropriation de cet air par les Doors et un Jim Morrison poète qui chante sa fatigue, son ras-le bol de ce monde et de la gloire, et qui préférerait tant pouvoir donner un grand banquet, une grande fête entre amis. A Feast of Friends, 1968.

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MAXXI Classique
4 min

En attendant la fin du monde, on danse le calypso que chantait Gaël Faye en 2009 au sein du duo Milk Coffee and Sugar qu’il formait avec Edgar Sekloka. Gaël Faye, cet autre poète et chanteur qui voit dans la danse le seul remède à l’angoisse et à la mélancolie. Danser, danser ou plutôt chalouper, le titre de cette chanson. Quel tour de force de la part de Gaël Faye et du producteur Guillaume Poncelet que de réussir à nous donner envie de bouger sur ces quelques notes choisies : l’intemporel et décidemment bien universel de l’Adagio d’Albinoni…

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