Julia Gregson (auteur de La fianc�e de Bombay) - Babelio
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3.23/5 (sur 148 notes)

Nationalit� : Royaume-Uni
N�(e) : 1948
Biographie :

Apr�s avoir travaill� comme cuisini�re dans une ferme australienne, puis comme mannequin, Julia Gregson est devenue correspondante �trang�re au Vietnam, � New York et Los Angeles pour de nombreux magazines dont Rolling Stones.

� cette �poque, elle a pass� quatre jours avec Mohammed Ali dans un camp d'entra�nement de boxeurs, en Pennsylvanie, et a interview� de nombreuses stars d'Hollywood et plusieurs criminels c�l�bres.

Ses nouvelles, publi�es dans la Literary Review, et The Times ont fait l'objet de lectures radiophoniques, � la BBC.

Elle vit avec sa famille � Monmouthshire, au Pays de Galles.

Source : www.franceloisirs.com
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En anglais: Julia's list of past occupations is long and varied....


Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Savoure cette journ�e,
Car elle est la vie.
Dans sa bri�vet�, elle comporte toutes les r�alit�s de l'existence.
Hier n'est qu'un souvenir et demain une vision.
"Elle pouvait maintenant humer l'odeur de l'Inde - �pices, excr�ments, poussi�res, pourritures - indescriptible, inoubliable. Du port, parvenaient les notes bris�es d'une trompette et des roulements de tambour, m�l�s aux cris des vendeurs de pois chiches cuisin�s, de cacahu�tes et de graines diverses."
"Il est �trange, n'est-ce pas que les adultes prennent rarement le temps de s'arr�ter pour regarder le ciel - nous nous agitons avec tous nos soucis, comme des insectes. Les seules personnes qui prennent le temps de regarder le ciel sont les fous ou les enfants ou..." (Le Livre de Poche - p.372)
"A quoi servait l'union d'un homme et d'une femme, si l'on mettait de c�t� la question �vidente de la survie de l'esp�ce? A trouver une forme de s�curit�, de protection? (...) A �largir l'univers des individus, en les obligeant � sortir de leur propre sph�re? Un telle conception ne semblait-elle pas d�sesp�r�ment romantique voire utopique lorsqu'on voyait le nombre de gens qui se faisaient mutuellement souffrir? Comment pouvait-on savoir d'avance si l'on allait souffrir ou non? Le pari de l'amour �tait ind�niablement le plus risqu� de tous."
Joliment �crit, mais je m'attendais � autre chose.
C'est � dire � plus d'action, d'aventure, de rebondissement.
En fait je l'ai trouv� trop l�ger, pas assez fourni.
C'est mon avis propre qui ne m'a pas emp�ch� de le terminer car l'�criture est assez agr�able.
Alors qu'elle joignait les paumes et saluait � l'indienne, des larmes jaillirent des yeux. Derri�re son interlocuteur, une foule bigarr�e s'�tait amass�e sur la jet�e, attendant le bateau. Elle remarqua, d�tonnant parmi toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, un ou deux uniformes kaki �vocateurs d'automne.
Apr�s avoir consult� sa montre, elle l'avan�a d'une heure pour obtenir un d�calage total de cinq heures et demie par rapport � Londres. A Earl's Court, � cette heure-ci, elle aurait �t� entrain de regarder de sa fen�tre la parade des chevilles, pataugeant pour attraper l�omnibus ou le tramway.
Etendue sur son lit, une heure plus tard, alors qu'elle tirait vivement les rideaux pour masquer le ciel �toil�, elle se sentit plus s�re d'elle que jamais ; c'�tait d'un travail dont elle avait besoin, non d'un homme
Sa femme est en Angleterre. Je suppose que tout le monde le savait, sauf moi. Non seulement il est mari�, mais il a un tas de ma�tresses. Vous pouvez me faire confiance pour tomber sur ce genre d'individu.
Il ne suffisait pas de se lamenter ou de pleurer sur son propre sort. Les Indes l'avaient aid�e � comprendre que le travail de deuil n'�tait pas un crime, qu'il se r�v�lait indispensable pour pouvoir continuer d'avancer.
Elle savait qu'� l'avenir, dans certaines circonstances - par exemple aujourd'hui, ou � la naissance de ses enfants � venir - elle penserait � eux, puis leur tournerait provisoirement le dos : survivre �tait � ce prix.
Quand nous levons les yeux, nous �largissons notre horizon. Nous constatons que nous en sommes que de petits grains dans l�univers, totalement insignifiants. Nous nous prenons tr�s au s�rieux, mais dans le ciel, il n�y a pas de fronti�re. Pas de diff�rence de castes, ni de religions, ni de races. C�est un homme nomm� Shakespeare qui a �crit cela.

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