Le comité d'histoire de l'Ecole Nationale d'Administration | Cairn.info
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1 « C’est depuis plus d’un demi siècle que l’on parle d’une École d’administration dont l’objet serait la formation de jeunes fonctionnaires ou, plus exactement, de ceux d’entre eux qui sont appelés à servir dans les grandes administrations civiles de l’État ». C’est en ces termes que Michel Debré débute un long article [1] consacré à la réforme de la fonction publique et à la présentation de la nouvelle École nationale d’administration. L’ordonnance du 9 octobre 1945 vient en effet de mettre fin à ces interrogations [2] en plaçant l’ENA au centre de la réforme de la fonction publique. Le 12 décembre 1945, commencent les épreuves du premier concours spécial : depuis cette date ont été organisés, chaque année, deux concours, puis quatre, et aujourd’hui trois concours. Plus de 5 300 élèves sont sortis de l’École et deux promotions d’élèves, soit 256 élèves, sont actuellement en scolarité. Si l’institution a connu un certain nombre de réformes, souvent nécessaires, elle demeure fidèle aux deux principes définis en 1945 dans l’exposé des motifs de l’ordonnance : démocratisation du recrutement des futurs cadres dirigeants de notre administration d’une part, formation « associant étroitement des expériences pratiques aux enseignements théoriques » d’autre part. Parallèlement, l’École a développé des activités de formation permanente, d’abord de 1947 à 1964 assurées par le Centre de hautes études administratives puis, depuis 1982, par la direction de la recherche et de la formation permanente. À ces missions se sont ajoutées celles de l’accueil et de la formation d’élèves et auditeurs étrangers (cycles long et court), contribuant ainsi au rayonnement international de l’ENA. La fusion, intervenue en 2002, de l’Institut international d’administration publique et de l’ENA a apporté, outre les formations assurées par l’IIAP, la dimension nouvelle de la coopération internationale.

2Plus de soixante ans se sont écoulés depuis la publication de l’ordonnance de 1945 : l’École a déjà une histoire et une mémoire. Des ouvrages lui ont été consacrés dont la liste offre dès à présent une riche bibliographie tout autant que les nombreux articles de journaux et de revues qui constituent des sources intéressantes. Les premières biographies d’anciens élèves commencent d’être publiées, parallèlement à des études plus scientifiques notamment sur le système de formation dispensé à l’ENA ou le rôle que jouent dans l’administration de notre pays les anciens élèves. Aux louanges à l’égard de l’institution se mêlent les critiques à l’argumentaire souvent peu fiable.

3Face à ces études menées de l’extérieur, est apparu progressivement l’intérêt que présenterait une histoire scientifique de l’ENA, s’appuyant sur les témoignages d’anciens élèves, mais aussi ceux des responsables administratifs de l’École, des enseignants, des membres des jurys, bref de tous ceux, qui à des titres divers, ont participé ou participent au fonctionnement de l’institution. À l’instar d’autres grandes écoles, de quelques ministères, de grandes entreprises du secteur public ou privé [3], la création d’un comité d’histoire s’est donc imposée, appuyée par la demande d’anciens élèves [4].

4La décision de création du comité d’histoire de l’ENA a été prise par délibération du conseil d’administration de l’École en 1999 [5]. La question s’est posée ultérieurement de la forme juridique que devait revêtir ce comité : association du type de la loi de 1901 (formule retenue par un certain nombre de comités d’histoire) ou rattachement pur et simple à l’École ? C’est cette deuxième solution qui a été retenue et le comité a été installé à compter du 1er mars 2000 dans les locaux de l’École, 13 rue de l’Université, Paris 7ème.

ORGANISATION

5Le conseil d’administration et la direction de l’École ont souhaité que l’expérience soit au début conduite par une petite cellule administrative (secrétariat général) composée de deux personnes : le secrétaire général et une assistante, aidés en tant que de besoin, par un employé vacataire pour les travaux de dactylographie. Cette cellule figure dans l’organigramme et est rattachée au directeur de l’École [6].

6Outre le secrétariat général, le comité comprend une commission scientifique et un comité administratif. La commission scientifique (20 membres) [7] est composée de professeurs, de chercheurs, de représentants d’institutions et d’associations, de trois représentants du conseil d’administration de l’ENA (dont deux élèves). Participent également aux travaux de la commission, le directeur de l’École et le responsable du centre de documentation. La commission est présidée, depuis sa création, par M. Yves Guéna, Président du Conseil constitutionnel et ancien élève de la promotion « France Combattante ».

7Il a été prévu un comité administratif présidé par le directeur de l’École et réunissant les chefs de service. Ce comité a pour mission essentielle de se réunir tous les six mois pour décider de la programmation du versement des archives de l’École aux Archives nationales, en les accompagnant de notes explicatives destinées à faciliter leur classement définitif et l’établissement du guide des repères. Ce comité, pour différentes raisons, ne s’est pas encore réuni [8].

FONCTIONNEMENT

8Réunie pour la première fois le 3 juillet 2000, la commission scientifique a décidé qu’elle tiendrait tous les six mois une réunion plénière consacrée au bilan des activités du secrétariat général et aux perspectives de travail pour les six mois à venir. Elle peut être amenée à se réunir en formation restreinte pour l’examen de questions ponctuelles ou pour la solution de problèmes nécessitant une décision urgente. Elle a tenu depuis juillet 2000, quatre réunions qui ont permis de définir progressivement la politique de recherches et de publications et fixant au secrétariat général l’objectif de s’attacher en priorité à deux missions :

  • le recueil des témoignages d’anciens élèves des promotions sorties de l’École depuis 1947, mais également de toutes les personnes (personnels administratifs, membres des jurys, enseignants, etc.) susceptibles de fournir une contribution intéressante à l’histoire de l’École;
  • la publication des résultats des travaux de recherches ou des études sous forme de Cahiers pour une histoire de l’ENA, à paraître avec le plus de régularité possible. Des Cahiers spéciaux sur un thème ou un sujet particulier pourront être inclus dans la collection. Dans la même série, la commission a souhaité que puissent être publiés certains documents essentiels pour la bonne connaissance de l’École : cours, conférences, travaux des élèves (mémoires de stage ou séminaires) ou les textes essentiels qui ont marqué le vie de l’École et dont certains n’ont pu faire l’objet d’une publication au Journal off?ciel (rapports des directeurs, rapports des présidents de jury, etc.).

9C’est à partir de ce cadre défini par la commission scientifique que le secrétariat général a développé les premiers travaux menés actuellement et dont certains sont en voie d’achèvement.

LE PREMIER PROGRAMME DE TRAVAUX

10Les premiers travaux, dits prioritaires, lancés par le secrétariat général au cours de l’année 2000 ont concerné la préparation des Cahiers pour une histoire de l’ENA et deux études ponctuelles : l’histoire du Centre de hautes études administratives d’une part, et d’autre part, les échanges de jeunes fonctionnaires entre l’ENA et les Pays-Bas.

Le recueil des témoignages d’anciens élèves

11Une première enquête a été diffusée auprès des anciens élèves des six premières promotions. Le questionnaire adressé concernait à la fois les conditions de préparation au concours d’entrée et la période de scolarité jusqu’à la sortie de l’École. Les réponses qui ont été adressées au secrétariat général seront publiées dans le premier Cahier. Le résultat de l’enquête est plus que satisfaisant puisque les trois quart des anciens élèves ont répondu : il s’agit de témoignages écrits pour la plupart. Des témoignages oraux ont été enregistrés à l’ENA et, certains, complétés par une prise vidéo d’environ cinq minutes [9].

12Les témoignages recueillis constitueront l’essentiel du premier Cahier dont le sommaire sera complété par les contributions de chercheurs ou de personnalités se référant à la période intéressée : analyses des sujets des concours d’entrée, des mémoires de stage, étude de la scolarité et de la pédagogie en période d’études, etc. L’importance des documents recueillis (dont certains sont complétés par des coupures de presse, photographies, notes administratives, etc.) a conduit le secrétariat général à limiter la première publication, aux trois premières promotions spéciales de l’École : « France Combattante », « Croix de Lorraine » et « Jean Moulin ».

13Cette enquête achevée, une deuxième a été préparée qui concerne l’ensemble des promotions suivantes, soit neuf promotions. Le secrétariat général a recueilli dès à présent plus de 150 témoignages qui fourniront la matière des deux ou trois Cahiers suivants.

14Comme il se doit, à la suite de la publication de ces témoignages, il est envisagé d’opérer leur versement aux Archives nationales complétant ainsi le fonds des archives de l’ENA déposé au centre des Archives contemporaines de Fontainebleau.

15Est-il besoin d’insister sur ce premier chantier qui a occupé une grande part du temps, car beaucoup de témoignages parviennent sous forme manuscrite nécessitant leur dactylographie avant d’en disposer sous leur forme définitive [10] ? En même temps ont été lancées deux autres études : celle du CHEA et celle des échanges de jeunes fonctionnaires français et néerlandais

Le Centre de hautes études administratives

16Il s’agit de retracer l’histoire de cet organisme créé en même temps que l’École par l’ordonnance de 1945 et rattaché à l’ENA. Il avait pour but de regrouper, dans le cadre de sessions, une trentaine d’auditeurs (fonctionnaires, officiers de carrière, cadres du secteur privé). Ces sessions d’une durée de trois mois, à temps partiel, devaient permettre aux auditeurs, de parfaire « la formation nécessaire à l’exercice des hautes fonctions publiques » [11] par des travaux communs ainsi que des enquêtes sur le terrain, à partir d’une question d’actualité. Chaque session était conclue par une série de rapports partiels et un rapport de synthèse.

17Cette institution a fonctionné de 1947 à 1964, date à laquelle le Centre a été mis en sommeil. La qualité des travaux, les cours dispensés à l’occasion de chacune des sessions sont à la fois pour l’histoire de l’ENA et de la formation permanente en France, une source de documents qui apportent en outre sur la vie économique, sociale et même politique de notre pays, des éclairages particulièrement intéressants.

18Cette étude a été précédée d’une enquête sous forme de questionnaire adressé auprès d’un certain nombre d’anciens auditeurs et à leur associations [12]. L’exploitation des réponses a été confiée à un groupe d’anciens auditeurs appartenant à des secteurs très différents : équipement, finances, éducation nationale, travail. L’étude est en cours d’achèvement. Comme on pourra le constater dès sa publication, l’histoire du CHEA apporte des indications utiles sur la méthode pédagogique alors suivie et notamment sur les modalités du travail de groupe. De plus, les enquêtes menées par les auditeurs en vue de la préparation des différents rapports constituent également une source de renseignements sur divers secteurs de notre pays durant cette période. Les propositions de certains rapports ont été souvent prises en considération par les pouvoirs publics [13].

Les échanges de jeunes fonctionnaires français et néerlandais

19Depuis 1981, l’ENA a reçu, presque chaque année, de jeunes hauts fonctionnaires néerlandais. Chaque année, un ou deux élèves de l’École par promotion, en première période de scolarité, effectuent un stage de six mois aux Pays-Bas, en principe auprès de l’ambassade de France à La Haye.

20Pourquoi ce sujet a-t-il été choisi ? Pour deux raisons : il s’agit d’une part d’une période relativement courte (1981-2002) facilitant le recueil de témoignages et, d’autre part, elle permettra d’apprécier les résultats positifs ou négatifs de ces échanges. Notre ambassade [14] a accueilli avec beaucoup d’intérêt ce projet ainsi que la section des anciens élèves néerlandais qui rassemble ceux d’entre eux ayant suivi un cycle d’enseignement à Paris, pour les premières promotions, à Strasbourg et Paris pour les plus récentes.

21Les travaux sont presque achevés : ils ont été rapidement menés compte tenu de la bonne volonté réciproque et l’étude doit être publiée dans le courant de l’année 2003. Comme pour les Cahiers relatifs aux promotions des anciens élèves français, celui-ci, outre la publication des témoignages et des comptes-rendus de stages, comportera des contributions scientifiques et d’histoire administrative comparée (France-Pays-Bas) donnant ainsi une valeur ajoutée à cette étude.

LES TRAVAUX EN COURS OU ENVISAGÉS

Étude sur l’ENA et les normaliens

22Plus de cent soixante élèves de l’École normale supérieure (lettres et sciences) ont choisi la filière de l’ENA. La commission scientifique a pensé utile de s’interroger sur les raisons de ce choix et sur les conséquences qu’il représente pour les intéressés, aussi bien que pour l’administration, car il s’agit au cas particulier d’un véritable changement de vocation. Avec le concours de l’AAEENA et de la SAENS [15], un questionnaire a été établi et adressé aux anciens élèves issus des deux Écoles ainsi qu’aux élèves en cours de scolarité. Le comité a obtenu, après trois mois, un retour d’une centaine de réponses. L’exploitation de ces documents est en cours par un groupe de travail, animé par

23M. Arnaud Teyssier, président de l’AAEENA et lui-même normalien est en cours.

Étude sur les échanges franco-allemands

24L’ENA reçoit depuis 1964, dans le cadre des dispositions du traité conclu entre nos deux pays en 1963, de jeunes fonctionnaires ou étudiants en fin d’étude pour suivre des enseignements soit en cycle court, soit, depuis quelques années, intégrés dans la scolarité des élèves français. Pour le quarantième anniversaire de ces échanges, il est envisagé la programmation d’une étude dont l’intérêt est évident car il concerne plus de 300 anciens élèves allemands dont certains occupent des postes importants dans leur pays. Quant aux élèves français qui ont découvert la République fédérale d’Allemagne au cours de stages longs ou de sessions courtes (formation linguistique), leur témoignage apportera des vues nouvelles sur le rapprochement franco-allemand de jeunes générations de fonctionnaires.

Études ponctuelles concernant l’ENA

25Sont envisagées également : l’enseignement des langues vivantes à l’ENA (la pédagogie et son évolution), l’éducation physique et le sport à l’ENA depuis 1946 (au concours d’entrée et durant la scolarité).

26Enfin, la Commission scientifique a accueilli très favorablement le projet de biographie d’Henri Bourdeau de Fontenay, premier directeur de l’ENA (décembre 1945 à mai 1963) et la publication des souvenirs de Pierre Racine, directeur des stages en 1945 et directeur de l’École de 1969 à 1975.

27Le comité d’histoire de l’ENA en est encore à ses débuts et ses ambitions doivent rester encore modestes en raison de sa structure administrative. Il n’en demeure pas moins qu’outre la conduite des travaux qu’il a animés ou réalisés, il a apporté sa contribution par des recherches ponctuelles demandées par la direction ou en réponse aux demandes présentées par des chercheurs et anciens élèves. Il s’est attaché également à assurer parallèlement une série d’enregistrements de personnalités, anciens directeurs de l’École, directeurs des études, personnels administratifs ; enregistrements qui constituent de sérieuses sources d’information pour l’histoire de l’École.

28L’an dernier (en décembre 2001), le comité a organisé et animé une exposition sur l’histoire de la Revue des anciens élèves de l’ENA dont le premier numéro avait été publié en 1946. Il prépare une exposition sur le président René Cassin dont la promotion 2001-2003 des élèves de l’École a choisi le patronyme. Une séance est prévue en hommage à celui qui fut, pendant plus de seize ans, président du conseil d’administration de l’École à laquelle il s’est attaché non seulement au moment de sa création, mais dont il devait être pendant de longues années, le défenseur.

29Un dernier mot pour conclure : de l’avis des spécialistes, l’histoire de l’ENA ouvre un champ de recherches très large à ceux qui s’intéressent à l’histoire administrative de notre pays et c’est une des préoccupations, et non des moindres, du comité d’histoire de les accueillir et de faciliter les travaux qu’ils envisagent de mener sur l’École ou la vie administrative de notre pays.

Notes

  • [1]
    Revue de l’École nationale d’administration, n° 1, mai 1946.
  • [2]
    Cf. L’ENA avant l’ENA de Guy Thuillier, Paris, Presses universitaires de France, 1983 et L’ENA, la société, l’État de Jean-François Kesler, Paris, Berger-Levrault, 1985.
  • [3]
    Actuellement sont recensés près d’une soixantaine d’organismes répondant à l’appellation de comité d’histoire et des services historiques.
  • [4]
    Alain Peyrefitte, élève de la première promotion a qui l’on doit l’ouvrage Rue d’ULM nous avait suggéré à différentes reprises de lancer une histoire de l’École suivant la même formule que celle de l’École normale supérieure. De même M. Arnaud Teyssier, actuel Président de l’AAENA, lui-même énarque et normalien, a soutenu la réalisation de ce projet et assuré de l’aide de l’Association.
  • [5]
    Procès-verbal du conseil d’administration du 8 décembre 1999 et rapport du secrétaire général du comité, présenté au CA dans la séance du 14 juin 2000.
  • [6]
    Pour ce qui concerne les locaux et les moyens financiers, ils sont fournis par le secrétariat général de l’École. On notera que les dépenses de personnel se réduisent au salaire de l’assistante Ingrid Gibaut (emploi jeune) et de l’employé vacataire, le secrétaire général assurant ses fonctions à titre bénévole.
  • [7]
    MM. A. Durrlenan, R. Denoix de Saint-Marc, Y. Guéna, J.-F Auby, M.-O. Baruch, Mme G. Béquet, MM. R. Drago, J.-M. Gaillard, Mme A. Gazeau-Secret, MM. J.-F. Kesler, D. Maus, Mme L. Ortiz, M. P. Samuel, Mme R. M. Van Lerberghe, M. de Boisdeffre, M. M. Gentot, Mme S. Moati, MM. J. Richard, A. Teyssier, B. Quennedey.
  • [8]
    Il est prévu une séance de travail pour le début de l’année 2003.
  • [9]
    Dans la mesure du possible, cet enregistrement sera copié pour tous les anciens élèves qui le souhaiteront. Il consiste en la présentation des grands traits de la carrière depuis la sortie de l’École.
  • [10]
    De même que pour les enregistrements oraux. Ceci entraîne un échange de correspondance avec les auteurs, (ainsi que pour le recueil de documents auprès des familles d’anciens élèves décédés).
  • [11]
    Article 10 de l’ordonnance de 1945.
  • [12]
    L’Association des auditeurs et anciens auditeurs du CHEA est actuellement présidée par M. Michel Boulongne. Participent au groupe de travail, MM. Debrie, Decroix, François, Fournier, Gayet, Godchot, Kesler et Pivot, tous anciens auditeurs.
  • [13]
    Tel est le cas du secteur de la recherche scientifique. La qualité des conférences faites aux auditeurs (MM. Aron, Laroque, etc.) justifierait certainement une publication particulière.
  • [14]
    Madame Anne Gazeau-Secret, ambassadeur de France aux Pays-bas, ancienne élève de la promotion « Michel de l’Hospital », 1977-1979.
  • [15]
    Association des anciens élèves de l’ENA et la Société des Amis de l’École normale supérieure.
Robert Chelle
Secrétaire général du comité d’histoire de l’ENA
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