OM. « Pour succéder à Gennaro Gattuso, c’était Jean-Louis Gasset ou moi », révèle Rolland Courbis

L’OM prépare sa demi-finale retour de Ligue Europa contre l’Atalanta Bergame, jeudi 9 mai (21 h). À l’aller, les Olympiens ont été tenus en échec au Vélodrome (1-1). Ce scénario n’est pas sans rappeler celui de la demi-finale de Coupe de l’UEFA que l’OM était allé remporter à Bologne (1-1) en 1999.

Vingt-cinq ans après, Rolland Courbis, coach de l’OM à l’époque, reconnaît que « l’OM a fait un bon match à l’aller. Ils auraient pu gagner 2-1. Maintenant, il leur reste quatre mi-temps avec éventuellement deux petites mi-temps de 15 minutes et ils peuvent même éliminer l’Atalanta sans obligatoirement les battre en allant aux tirs au but comme contre Benfica. Donc il y a encore un bon espoir ».

« Je ne vois pas comment on aurait pu faire mieux »

Pour coach Courbis, le scénario est presque similaire à celui qu’il a connu à Bologne à l’exception près que la règle du but à l’extérieur n’existe plus aujourd’hui. « Là, les compteurs sont remis à zéro. À l’époque, à Bologne, il aurait fallu que Bologne nous marque deux buts à partir du moment où nous réussissions à marquer ce but si important à l’extérieur après avoir fait 0-0, nous, au Vélodrome. Après, mon rêve s’est transformé en cauchemar… » L’OM s’était ensuite lourdement incliné en finale, à Moscou, (3-0) contre Parme.

L’ancien coach phocéen loue, néanmoins, le travail réalisé par Jean-Louis Gasset, 70 ans, depuis sa nomination sur le banc marseillais après le limogeage de Gennaro Gattuso. « Jean-Louis compte 4 victoires, 4 défaites et une qualification en demi-finale de Ligue Europa. Il a un effectif avec beaucoup de blessés, je ne sais pas s’il est en train de faire des exploits, mais je ne vois pas comment on aurait pu faire mieux. Il peut même, en cas de qualification en finale et en arrachant une place qualificative en coupe d’Europe par le biais du championnat, sauver la saison de l’OM qui était mal embarquée », estime-t-il.

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Au passage, il confie que le président marseillais, Pablo Longoria aurait songé à lui si jamais ça ne s’était pas fait avec Jean-Louis Gasset. « C’était dans la réflexion entre Jean-Louis et moi pour filer un coup de main jusqu’à la fin de saison, révèle-t-il. Et je ne fais pas le modeste, le choix de Jean-Louis est un bon choix. Je n’aurais pas fait mieux. »