Une ex�cution ordinaire - Marc Dugain - Babelio
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EAN : 9782072742088
528 pages
Gallimard (14/09/2017)
3.78/5   667 notes
R�sum� :
Au mois d'ao�t de l'an 2000, un sous-marin nucl�aire russe s'ab�me dans des profondeurs accessibles de la mer de Barents. Vania Altman ferait partie des derniers survivants. Dans un port du cercle polaire, la famille Altman retient son souffle : elle risque une nouvelle fois de se heurter � la grande Histoire. Un demi-si�cle apr�s la mort de Staline, c'est d�sormais un ancien du KGB qui gouverne la Russie.
Apr�s nous avoir fait p�n�trer dans les coulisses du ... >Voir plus
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Baptis� Koursk en r�f�rence � la bataille de Koursk, qui fut une victoire de l'Arm�e Rouge sur la Wehrmacht durant l'�t� 1943, le Koursk, un SNA (sous-marin nucl�aire d'attaque) est lanc� le 16 mai 1994, et entre en service le 30 d�cembre 1994. Il fait alors partie des sous-marins les plus perfectionn�s de la marine russe.

Le samedi 12 ao�t 2000, le Koursk est en exercice en mer de Barents o� il doit lancer deux torpilles d'exercice, mais avant leur lancement, deux explosions font sombrer le sous-marin � 135 km de la ville de Severomorsk. Seulement quelques hommes survivent et se regroupent dans le sas de secours pour attendre leurs sauveteurs. Mais, � cause de tergiversations et essais rat�s, ils arriveront trop tard.

Poutine donne alors l'ordre de renflouer le sous-marin dont on extrait 115 corps (trois ne seront pas retrouv�s), et confie l'enqu�te au procureur Vladimir Oustinov qui conclut, en 2002, � une l'explosion accidentelle d'une torpille due � une fuite de liquide propulseur. Bien que contest�e par certains, cette th�se est confirm�e par les Am�ricains, les Norv�giens et les Britanniques.

Autour de ce drame, Marc Dugain, estimant que Poutine n'a pas tout mis en oeuvre pour sauver les marins du Koursk (pour des raisons qu'il d�veloppe), revient sur la permanence du m�pris de la vie humaine des autocrates russes, en �voquant bien s�r l'�poque Stalinienne. Un roman que j'ai trouv� agr�able � lire, historiquement int�ressant, mais qui, comme souvent avec Marc Dugain, pour ce qui est de la gestion du sauvetage des marins du Koursk par Poutine, d�fend une th�se qui s'appuie me semble-t-il surtout sur des all�gations.
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Je ne suis pas Russe. Malgr� cela une petite voix indisciplin�e m'a souvent souffl� : L'auteur n'est pas Russe ! L'auteur n'est pas Russe ! Peut-�tre est-il photographe � ins�rer tant de clich�s ? Bien que plaisante ma lecture � cause de ce fait m'a laiss� un peu en dehors, m�me � vrai � comme ce � Staline � les personnages n'ont pas pris corps. La premi�re partie trace l'intrigant enl�vement d'une femme m�decin par Staline pour le magn�tisme de ses mains gu�risseuses. Au plus je lisais, au plus j'avais l'impression de conna�tre cette histoire. de fait j'ai vu le film �ponyme et chose rare, la lecture ne m'a pas paru plus int�ressante. L'effet Andr� Dussolier ?


La fin du bouquin s'attache � �mettre plusieurs hypoth�ses sur le naufrage d'un sous-marin nucl�aire lors d'un exercice de la flotte du Nord destin� � impressionner les forces de l'Otan. Baptis� l'Oskar dans le roman. Marc Dugain nous raconte sa version de la trag�die des 128 sous-mariniers du Kursk en mer de Barents le 20ao�t 2000, sous Poutine donc. Existe aussi un film r�alis� par Thomas Vinterberg.


Au milieu, un p�rilleux exercice d'�quilibriste pour faire le lien entre ces deux affaires, les rattacher en une grande saga familiale sur trois g�n�rations, �tablir un lien entre Plotov (le Poutine romanc�) et Staline (le Staline romanc�) par l'interm�diaire du cuisinier de ce dernier dans sa retraite caucasienne. En sus un rocambolesque test du KGB pour s'assurer du degr� de fid�lit� � la Maison du jeune agent � quelques jours de la tomb�e du mur de Berlin. Un mot sur Gorbatchev : � P�restro�ka �, trois sur Eltsine : � Bob l'�ponge �. Cette construction est pour le moins alambiqu�e. Ah que j'aime la beaut� simple et lumineuse de l'ellipse !


L'�criture est efficace et sans pathos, c'est enlev� et se lit facilement, je me suis pris � tourner les pages avec plaisir, manque un vrai fil conducteur. Au sortir de ma lecture, chose � peine croyable j'en suis encore � me demander quel est le vrai sujet de ce livre. Ce ne semble �tre ni le communisme, ni sa fin, ni l'ultra-lib�ralisme (mafieux) qui lui a succ�d�. Ce n'est pas la Glasnost qui par un jeu de transparence n'apparait pas. Dommage Gorbatchev m'est toujours une �nigme et le fait qu'il soit toujours en vie un myst�re. Si Gorbatchev �tait central le titre aurait du �tre La non-ex�cution extraordinaire. Quoi alors ?


Une id�e m'a bien travers� l'esprit, peut-�tre le romancier s'attache-t-il � d�montrer la th�se suivante. � La r�volution a dur� un peu plus de soixante-dix ans, si l'on accepte l'id�e que la r�volution est bien le trajet que parcourt une plan�te pour revenir � son point de d�part, en tournant sur elle-m�me. � Une autre petite phrase apposant le Tsar blanc, le Tsar rouge, le Tsar bleu, sous-entend que seule la couleur change. Goulag et Vodka sont mentionn�s � plusieurs reprises, entre les deux le petit peuple se tait.
Cela expliquerait la n�cessit� de ce p�rilleux grand �cart vandamesque au risque d'une prise en �tau entre Staline et Poutine.
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Avec toutes les apparences d'une plong�e dans le pass� de l'Union sovi�tique puis de la Russie, Une ex�cution ordinaire est un roman des plus actuels qui permet de comprendre ce qui s'est pass� et ce qui se passe dans ce pays si important dans l'�quilibre de notre plan�te.

Avec pr�cision et un juste sens du romanesque, Marc Dugain passe de la fin du stalinisme � la Russie de Pou..., pardon, de Vladimir Plotov. Au cours de sept parties bien distinctes, l'auteur emploie la narration � la premi�re personne du singulier puis le r�cit plus classique avant de redonner la parole � son narrateur, Pavel Altman.
Olga Ivanovna Atlina, la m�re du narrateur, est forc� d'utiliser ses dons de magn�tiseuse pour soulager les douleurs de celui qui est d�crit ainsi : � C'�tait presque un nain, un vieux nain au visage gr�l� par la variole, un bras plus court que l'autre. Mais son regard d'autour du Caucase, mena�ant comme une arme blanche, avait un �clat bien sup�rieur � n'importe quelle reproduction sur papier. �
L'auteur m�le remarquablement fiction et r�alit� politique car nous sommes en pleine �puration suite au � complot des blouses blanches �� Staline ne cache pas ses opinions � propos des juifs qu'il voudrait regrouper dans un territoire lointain mais ceux-ci pr�f�rent Isra�l. On visite le Kremlin puis la datcha du Vojd avant de suivre � le tsar rouge � en G�orgie. Au passage, le sadisme incroyable des tortures inflig�es aux personnes arr�t�es pour un motif quelconque ou sans motif du tout, est difficilement soutenable.
Simplement, il faut noter que Serguei, le mari d'Olga est affect� � un projet de sous-marin nucl�aire o� les parents de Pavel, le narrateur, se retrouvent. Une base sur la mer de Barents o� ce m�me Pavel est n�, en 1957, ann�e de la mort de son p�re.
Apr�s un passage par l'Allemagne de l'est qui vit ses derniers mois, passage utile pour comprendre comment Plotov, membre du KGB, fils du cuisinier de Staline, r�v�le sa vraie personnalit�, le roman atteint toute son envergure lorsque Marc Dugain nous plonge, c'est le cas de le dire, dans le monde des sous-mariniers � Anterograd. Petit � petit, tous les myst�res s'�claircissent jusqu'� l'�pisode terrible du naufrage du sous-marin nucl�aire qu'il nomme Oskar mais qui rappelle celui du Koursk, le 12 ao�t 2000, avec 118 hommes � bord.

J'ai �t� captiv�, subjugu�, emport� par ce r�cit haletant, avec Anton qui tente de rassurer le jeune Vania : � N'oublie pas que toute la marine de la grande Russie est � notre recherche et que nous sommes � la port�e d'un plongeur en apn�e. �
Enfin, que dire de ce pr�sident en vacances au bord de la mer Noire ? � le deuxi�me des tsars bleus s'y est install� en vill�giature estivale pour ses premi�res vacances depuis son �lection. � Marc Dugain ajoute : � Il a compris que ne jamais rien renier du pass� et l'endosser sans honte est la meilleure fa�on de m�nager son avenir. �
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Dugain fait fort avec cette autobiographie fictive du russo-juif Altman, prof d'histoire remerci�, sa m�re choisie comme gu�risseuse par Staline, son fils Vania victime du sous-marin Koursk.

On ne peut qu'�tre s�duit par les personnages humbles et vrais et par l'humour tragi-comique souvent sur le dos d'une mis�rable fiert� Russe.

Et Dugain arrive aussi a glisser de profondes r�flexions politiques que tu te dis qu'il faudrait prendre le temps de r��couter mais bon...
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Voici ma deuxi�me tentative de lire ce roman �. et j'ai r�ussi ! mais pas sans peine. Il y a beaucoup beaucoup de bla bla inutiles, entre les chapitres on se demande o� s'en va l'auteur car les personnages changent et on ne comprend pas trop pourquoi ?

Le sous-marin, dont on parle en quatri�me de couverture, appara�t tard dans le roman. C'est seulement vers la fin qu'une r�ponse � ses diff�rents chapitres nous appara�t: Les bonzes de L'URSS puis de la Russie d'aujourd'hui se foutent du peuple. Ils ont sacrifi� plusieurs hommes et femmes et m�prisent la vie humaine depuis toujours. Voil� le message !

On �touffe en apprenant la fa�on dont Staline fonctionnait. On �touffe en se mettant dans la peau des gens qui, 24h sur 24, doivent surveiller ce qu'ils disent. On �touffe lorsqu'on pense aux citoyens qui se font r�veiller en pleine nuit par la police, sans en conna�tre la raison. Et ces 118 pauvres sous-mariniers, laiss�s � mourir lors du naufrage de leur sous-marin nucl�aire K-141 Koursk � Tout �a pour prot�ger le r�gime �

Ce roman est int�ressant mais il faut tenir afin que tout deviennent plus clair mais Dugain aurait pu enlever le trop de bla bla �
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Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
Bien s�r, il �tait toujours possible qu�on la prive de sommeil ou, pire encore, qu�on la b�illonne pour la frapper.
� Mais, se dit-elle, si un b�illon pouvait suffire � �touffer des hurlements, alors pourquoi avoir con�u une chambre sp�ciale � la Loubianka ? �
Rassur�e par son analyse, elle revint aux raisons de son
arrestation, sans parvenir � trouver une explication logique. Elle avait certes blasph�m� et elle ne pouvait le contester.
Mais une autre id�e vint � elle qui la terrorisa. La grande affaire du moment �tait celle des � blouses blanches �, ces m�decins de l�h�pital du Kremlin, juifs pour la plupart, accus�s d�avoir tu� Jdanov. Ma m�re n��tait pas juive par sa m�re, seul son p�re l��tait. Dans la grande euphorie de la
r�volution, quand chacun se d�barrassait de ses particularit�s comme le ferait un pauvre de ses oripeaux, ce dernier avait chang� son nom. De Altman il �tait devenu Atline. Mais peut-�tre la police politique menait-elle une
investigation sur les origines de tous les m�decins hospitaliers de la r�gion de Moscou ? Puis une �vidence lui procura un immense soulagement. � S�ils ont d�cid�
d�arr�ter tous les m�decins juifs de la ville ou m�me du pays, il serait logique qu�ils commencent par ceux qui portent un nom r�v�lateur �, se dit-elle.
Tout d'abord, il faut que vous sachiez que les Tch�tch�nes ne sont pas, au d�part, des ind�pendantistes forcen�s. Ce sont des Caucasiens, musulmans, bons vivants, avec de tr�s anciennes traditions. Au moment o� le communisme est tomb� et o� les affaires ont commenc� � prosp�rer, beaucoup d'entre eux ont �t� employ�s par des oligarques, les nouveaux riches, comme gardes du corps ou hommes de main � Moscou, o� ils ont aussi d�velopp� leurs propres int�r�ts mafieux, mais sans jamais faire d'ombre aux grandes affaires. Pendant que les oligarques avec la complicit� des hommes du Kremlin, mettaient la main en Russie sur le gaz, le p�trole, la sid�rurgie, l'automobile, les Tch�tch�nes s'occupaient du business mafieux habituel comme les jeux, les filles, les restaurants. Et tout le monde s'accordait tr�s bien dans cette cohabitation sur des territoires bien d�limit�s. En Tch�tch�nie, les choses se passaient un peu diff�remment. Vous devez savoir qu'� cette �poque, les affaires l�-bas reposaient sur deux secteurs : le p�trole et le trafic d'armes. Les r�serves de p�trole ne sont pas gigantesques mais facilement accessibles. Pour les armes, c'est de l� que partaient en contrebande de grosses quantit�s souvent d�tourn�es de l'arm�e russe avec la complicit� des officiers sup�rieurs pour �tre achemin�es � des prix comp�titifs dans des zones de guerre comme l'ex-Yougoslavie, par exemple. Et puis, en 94, les g�n�raux russes ont contest� les r�gles de partage du trafic d'armes, ils trouvaient leur part insuffisante. Ils ont menac� les Tch�tch�nes qui ont r�agi en proclamant leurs vell�it�s d'ind�pendance. Mais, avant d'entrer dans un conflit ouvert, leur chef, qui �tait un g�n�ral d'aviation a pens� qu'on pouvait facilement �viter le guerre. Il a demand� � voir Eltsine, mais les g�n�raux se sont employ�s pour que cette rencontre n'ait pas lieu, car elle aurait conduit � un d�ballage de pratiques qu'ils n'avaient pas forc�ment envie de voir r�v�ler au grand jour.(...). Alors le chef tch�tch�ne n'a jamais pu rencontrer le pr�sident. Et les g�n�raux se sont dit que cette guerre pr�sentait un autre avantage majeur. Les Tch�tch�nes, s'ils trafiquaient des armes, n'en poss�daient pas eux-m�mes assez pour mener une guerre. En les acculant au conflit, il leur faudrait bien en acheter et ils se rendraient vite compte que les armes les moins ch�res et les plus faciles � se procurer �taient les armes qu'allaient leur vendre ces g�n�raux russes.
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Le premier r�flexe de nos dirigeants a �t� de faire porter la responsabilit� du drame aux �trangers, en pr�tendant que ce submersible insubmersible ne pouvait avoir �t� envoy� par le fond que par un missile am�ricain. Puis ils se sont r�tract�s, les avantages de faire porter le chapeau aux �trangers balay� par l'inconv�nient de devoir justifier une absence de riposte, de ne pas avoir atomis� l'agresseur ou m�me plus. La version la plus neutre consistait alors � expliquer qu'une vieille torpille avait explos� � l'avant du b�timent. Ils ont r�pandu cette rumeur avant de savoir quelle �tait la vraie cause qui peut bien �tre celle-ci, au final. Mais, dans tous les cas, ils ne voulaient pas �tre pris � contre-pied par les r�v�lations des survivants. Ces hommes devaient mourir pour que le doute puisse continuer � b�n�ficier au pouvoir, pour que la v�rit� ne puisse lui �tre jet�e � la face. Au bout du compte, que sont ces vingt-trois vies, compar�es � un secret d'Etat � na�tre ? Rien. Et cela n'a rien de choquant. Le contraire aurait �tonn�. Dans un pays o� la vie ne vaut rien, o� la mort a longtemps �t� une d�livrance, peut-on concevoir qu'on �change des si�cles d'exercice du pouvoir dans le secret contre les vingt-trois vies d'hommes qui ont choisi le m�tier des armes ? Le contraire aurait �t� � lui seul une r�volution. Et de r�volution, dans ce pays, nous n'en avons jamais eu.
Quand elle est revenue � elle avec cet air de terreur de quelqu'un qui regrette d'avoir retrouv� la conscience, j'ai compris que nous avions bascul� dans un monde o� il n'est plus question de vivre mais de se maintenir en vie. La fronti�re qui m�ne de l'existence � la survie est facilement franchissable. On ne peut pas perdre un enfant et continuer � adh�rer � toutes ces petites choses d�risoires qui nous tiennent debout.
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Le bon dirigeant d'un empire doit �tre comme un gros chat, d'une infinie patience, regardant les uns e les autres s'agiter f�brilement. Et puis, alors que plus personne n'est capable d'imaginer cette grosse boule bondissante, elle se d�ploie. Le pouvoir exige de donner le sentiment qu'on �l�ve une apparente m�diocrit� au niveau d'un art. Mais ma sup�riorit�, puisqu'il faut bien la reconna�tre, c'est d'avoir �tabli un nouveau rapport entre la v�rit� et le mensonge. Qu'une goutte de v�rit� soit vers�e dans un oc�an de mensonge, et cette v�rit� suffit � donner � l'ensemble la couleur de l'authentique.

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Extrait du livre audio � Tsunami � de Marc Dugain lu par Mathieu Buscatto. Parution num�rique 30 ao�t 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/tsunami-9791035414825/
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