Véritable légende vivante de la scène musicale américaine, Neil
Diamond est non seulement célèbre pour ses talents de
chanteur mais également et surtout pour être un auteur-compositeur de
génie.
Toujours
à l'oeuvre à l'heure actuelle, il compte à son actif plus de 45 ans de
carrière, plus d'une trentaine d'albums studio et live ainsi qu'une
myriade de concerts de grande envergure.
Parmi ses chansons les plus célèbres, on cite « You don't
bring me flowers », « America », « Red
red wine », « Sweet Caroline » ou encore
« I'm a believer » qu'il a écrite pour The
Monkees.
Auteur-compositeur
Neil Leslie Diamond
voit le jour le 24 janvier 1941, à Coney Island. Il est né d'un père
juif et d'une mère russo-polonaise tous deux commerçants. Il
s'intéresse très jeune à la musique et compose ses premières Chanson s à
l'adolescence. Le jeune Neil Diamond travaille sa
vocalise en solo et au sein de la chorale de son école, où il côtoie
une certaine Barbra Streisand .
En
parallèle à ses études de médecine, il travaille au sein d'une maison
d'édition, en tant que compositeur. Il débute une carrière solo en 1962
et signe chez Columbia Records, après quelques tentatives infructueuses
avec son copain de fac, Jack Packer.
Mais le succès n'étant pas encore au rendez-vous, Neil Diamond
est viré par son label et décide de suivre des études de commerce qui
n'aboutiront pas à grand chose. Par la suite, il est embauché chez le
label Brill Building et compose des tubes pour de grands noms de la
Chanson , dont « Sunday and me » en novembre 1965
pour Jay and the America ns ou encore le désormais
très célèbre « I'm a believer » pour The
Monkees.
« I'm a believer » est proclamée Popular Music
Song de l'année 1966 et propulse Neil Diamond au
rang de grand auteur-compositeur.
Après plusieurs autres tubes concluants, Neil Diamond
décide de se poser à son nom et d'ouvrir son propre local. Grâce aux
succès de ses précédentes compositions, il est très vite sollicité par Elvis
Presley, Deep Purple, Cliff Richard , pour lesquels il compose
respectivement « Sweet Caroline », « Kentucky
woman », « Solitary man » et beaucoup
d'autres hits à succès.
Chanteur
L'année
1966 marque le coup d'envoi de sa carrière de chanteur, lorsqu'il signe
chez le label Bang Records, une filiale rattachée à Atlantic Records.
Son premier enregistrement sera « Solitary man »,
qui deviendra très vite son premier tube majeur.
Fort du succès de ce premier essai, il enregistre ensuite « Cher ry,
Cher ry », « Do it », « Kentucky
woman », « Thank the Lord for the night time »
ainsi que plusieurs autres singles. Dans la même année, il sort son
premier album intitulé « The feel of Neil Diamond
», après avoir assuré un grand nombre de premières parties.
L'année d'après, il enchaîne avec l'opus « Just for you
». Par la suite, il tente de résilier le contrat qui le lie à Bang
Records et de signer auprès d'un autre label, ce qui entraînera une
série de démêlés judiciaires.
En 1968, Neil Diamond signe
chez MCA Records et part ensuite s'installer à Los Angeles, Californie.
Il renforce alors sa popularité avec des singles comme « Cracklin'
Rosie », « Holly holy » ou encore « Sweet
Caroline » et « Song sung blue » qui se
classe à la première place du Hot 100.
Grâce au single « I am...I said » sorti en 1971, qui
se place dans les Top Five U.S. et UK, Neil Diamond
acquiert une notoriété et une célébrité mondiales. Entre temps, il
enchaîne les albums et en sort au minimum un par an, de 1968 à 1974.
Il
en fera de même avec les concerts et se produira sur les plus
prestigieuses scènes U.S., dont au Greek Theatre de Los Angeles ainsi
qu'au Winter Garden Theater de New York en 1972.
En 1973, il sera appelé à composer la bande originale du film «
Jonathan Livingston Seagull », ce qui donnera naissance à
l'album solo du même nom.
De 1975 à aujourd’hui
Après deux albums live, dix albums studio ainsi qu'une poignée de
compilations, Neil Diamond
est désormais une légende vivante de la scène musicale américaine. De
1976 à 1984, il produira de nouveau un album par année, dont la plupart
seront certifiés multi-disque de platine.
En 1980, il compose de nouveau la bande originale d'un film, « The
jazz singer
» dans lequel il jouera également en tant que acteur. Ce projet donnera
naissance à un autre album solo à succès d'où sont tirés les hits « America
», « Love on the rocks » et « Hello again
».
En 1990, Neil Diamond
compte à son actif 20 albums studios, près d'une quinzaine d'albums
live et compilations, un nombre incalculable de tournées et de concerts
de grande envergure ainsi qu'une myriade de tubes classés dans les
sommets des charts.
En somme, tout au long de ces presque 30 ans
de carrière, il s'est imposé comme étant l'une des icônes majeures de
toute sa génération. Après un parcours digne d'un véritable géant, Neil
Diamond a encore une longue et brillante carrière devant lui.
De
1990 à aujourd'hui, il sortira neufs nouveaux albums studios, dont deux
albums de Noël. Aujourd'hui encore, il continue de produire et
d'assurer des tournées, ne perdant en rien de son talent et de son
succès d'antan.
Parmi ses plus belles lettres de noblesse, on
cite un Golden Globe et un Grammy Award remportés pour la bande
originale du film « Jonathan Livingston Seagull »,
sans compter une nomination aux Oscars.
En janvier 1987, il chante l'hymne national à la finale du Super Bowl.
Sa Chanson « America » sera utilisée en 1988 par Michael
Dukakis pour sa campagne présidentielle et en 2002 pour la
promotion des jeux olympiques d'hiver de Salt Lake City.
Nombreux de ses tubes seront repris par des grands noms comme Urge
Overkill, Johnny Cash, UB 40, Frank Sinatra, U2, Serge Lama
ou encore Joe Dassin .
En 2007, Neil Diamond est inscrit au Long Island
Music Hall of Fame. En février 2009, il est couronné MusiCares Person
de l'année.