Au cours du week-end prolongé de l’Ascension, rares ont été les automobilistes heureux de faire leur plein de carburant sur l’autoroute. A moins de se ravitailler au-delà des frontières, du côté de l’Espagne, ou d’Andorre, où le litre de diesel coûtait 1,36 euro et l’essence, moins de 1,50 euro. Les conducteurs peuvent-ils espérer retrouver un jour ces prix en France ? Les chances sont plutôt infimes pour le sans-plomb 95-E10, qui reste excessivement cher par rapport au gazole, bien que quelques signaux de baisse apparaissent.
D’après le dernier relevé hebdomadaire du ministère de la Transition écologique, publié ce lundi, le litre de SP95 s’est vendu en moyenne 1,882 euro en station-service du 6 au 10 mai, soit 1,9 centime de moins que sept jours auparavant. Bien qu’il soit minime, ce ralentissement est encourageant, car le prix stagnait à plus de 1,90 euro depuis la mi-avril. Alors que le diesel, lui, a entamé sa 12e semaine de baisse depuis la mi-février. Le litre de gazole coûtait en moyenne à la pompe 1,7186 euro la semaine dernière, soit une perte de 2,1 centimes en sept jours.
Il faut dire que le cours du pétrole a également diminué. Le baril de brent de mer du nord s’est échangé à 83 dollars en moyenne la semaine dernière, contre 87 dollars la semaine précédente.
Il y a un mois, l'association 40 millions d'automobilistes lançait une pétition pour faire baisser les taxes et plafonner ainsi le prix des carburants à 1,50 euro le litre. Contacté par Capital, le porte-parole de l’association, Pierre Chasseray, assure qu’elle a recueilli plus d’1,5 million de signatures, ce qui serait suffisant pour que des parlementaires s'emparent du sujet, selon lui. D’ailleurs, d’ici quelques jours, il entamera une salve de communications chaque semaine pour convaincre du bien fondé de cette demande, et viser ainsi son intégration au vote du Budget l’année prochaine.
>> Ne ratez rien de l’actualité de l’automobile en vous abonnant à notre newsletter auto
Inscrivez-vous gratuitement pour accéder aux articles exclusifs des 30 ans de Capital
Ou je vais sur