Ces 7 choses que vous ignorez (ou pas) sur Cavalaire-sur-Mer

À l’heure où le projet Cœur de ville va changer le visage du centre de la station balnéaire, peu de vestiges demeurent de l’histoire d’une cité à la fois récente et ancienne. Car si Cavalaire, troisième commune du Golfe en population (le recensement est en cours pour actualiser les 7326 habitants comptés en 2018), remonte à l’Antiquité, son indépendance administrative ne date que de 1929, année où elle fut détachée de Gassin. Depuis, les constructions sur le littoral et les collines, ont profondément modifié cette destination connue pour sa promenade, sa baie, ses loisirs nautiques et ses randonnées pédestres. Voici un petit voyage dans le temps... 

1. Une exposition temporaire à la gare

 

Lieu d’expositions temporaires ouvert à l’année géré par la Ville, le bâtiment de la gare est un témoignage précieux du passé ferroviaire de la station balnéaire. La ligne du littoral entre Toulon et Saint-Raphaël a ainsi permis de traverser une grande partie du département, avec un premier tronçon entre Cogolin-Saint-Tropez et Saint-Raphaël inauguré en 1889, avant celui entre Toulon et Hyères en 1905. Le Train des Pignes cessa son exploitation en 1948, permettant un désenclavement bienvenu. Les rails au sol et le panneau en façade rappellent une initiative qui connu un succès considérable, frappé hélas par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. L’ancien axe a par ailleurs donné son nom à un chemin parallèle à la D 559, qui longe notamment le camping Bonporteau.

2. L’Eden, paradis démoli

A l’angle des avenues Gabriel-Péri et Pierre-Rameil, existait jusqu’en 2022 l’Eden Bar, avant sa démolition pour laisser la place à une résidence encore en construction. Dans cette institution qui a accueilli les Cavalérois pendant des décennies, les plus anciens se souviennent avoir aperçu, parmi les joueurs de cartes et boulistes, un certain Henri Salvador, vedette de la chanson qui appréciait, comme les anonymes le charme de la terrasse.

3. Vu à la télé

Passionné de sports nautiques, l’animateur télé Vincent Lagaf’ a posé depuis longtemps ses valises à Cavalaire une grande partie de l’année, où il n’a jamais hésité à mouiller le maillot pour mettre en valeur les atouts de la cité. Au point d’avoir figuré sur la liste de l’actuel maire Philippe Leonelli lors des municipales en 2014.

4. La plage de Bonporteau, un lieu de tournage

La plage de Bonporteau n’accueille pas seulement les baigneurs ou un festival de musique éclectique en août. Ce lieu a aussi servi de décor à plusieurs tournages, comme ceux d’Overdose d’Olivier Marchal, Mystère à Saint-Tropez de Nicolas Benamou et Le Transporteur Héritage de Camille Delamarre. Cavalaire est plus largement terre de cinéma avec par exemple le passage de Quentin Dupieux pour Mandibules.

5. La 47e édition du festival des Tragos 

Cet été à Pardigon, le festival des Tragos fêtera sa 47e édition. L’équipe emmenée par Emmanuel Seignez sélectionne ainsi depuis près d’un demi-siècle des compagnies de toute la France pour des découvertes classiques ou modernes pour tous les publics. Des noms souvent inconnus mais aussi des vedettes comme Christophe Malavoy en 2021 (photo ci-dessus) et Richard Bohringer à trois reprises (de 2010 à 2012).

6. Un conte de Noël écrit à Cavalaire

Sacha et Léa, conte de Noël présenté à Paris en décembre 2022, a été écrit à Cavalaire par un habitué des lieux depuis trois décennies, Michel Alexandre, avec Charlotte Jouslin (photo ci-dessus). Ce scénariste et dialoguiste réputé est un ancien policier qui a collaboré notamment avec Bertrand Tavernier (L 627), Alain Corneau (Le Cousin) et a créé la série Camping Paradis, diffusée sur TF1 sur 2006.

7. La réouverture de la Maison Foncin

Depuis 2022, le public redécouvre sur rendez-vous la Maison Foncin, repère blanc de la corniche des Maures, dont l’ascension peut démarrer à pied de la Maison de la nature. Edifiée par l’historien Pierre Foncin pour sa femme Jeanne à la fin du XIXe siècle, la superbe bâtisse, née sur un écrin de verdure de 15 hectares, fut léguée par ses héritiers au Conservatoire du littoral en 1977. L’ouverture au public faisait partie des règles du legs.