« La Fête de la liberté » : France 2 « réaffirme les valeurs de la république » dans sa nouvelle émission
DRAPEAUFrance 2 « fête la liberté » dans une nouvelle émission

« La Fête de la liberté » : France 2 « réaffirme les valeurs de la république » dans sa nouvelle émission

DRAPEAUMardi à 21h05, France 2 proposera « La Fête de la liberté », un spectacle musical autour des valeurs de la république, présenté par Daphné Bürki
Sofiane Pamart (au piano) et Joeystarr sur le plateau de la Fête de la liberté.
Sofiane Pamart (au piano) et Joeystarr sur le plateau de la Fête de la liberté. - Gilles Gustine/FTV / Phototele
Juliette Mouillet

Juliette Mouillet

L'essentiel

  • Mardi soir, France 2 diffuse sa première Fête de la liberté, un spectacle musical consacré aux valeurs de la république.
  • De nombreux artistes seront présents : Joey Starr, Patrick Bruel, Camélia Jordana, François Cluzet, Anne Syla, et bien d’autres.
  • « Chacune des interprétations et chacun des textes va faire l’objet d’un tableau artistique complet, avec la présence de musiciens, danseurs, et chœurs d’enfants », annonce la production.

«Une belle émission de divertissement, avec des chansons, des artistes, des textes, et qu’il y ait du sens et du contenu », voilà ce qu’annonce Michel Field, directeur Culture et Spectacle vivant de France Télévision, au sujet de l’émission Fête de la liberté. Diffusée mardi soir sur France 2, l’émission sera centrée autour des valeurs de la république, à travers des textes fondateurs mis en musique et interprétés par des artistes français de toutes les générations (Patrick Bruel, Yseult, Joey Starr, François Berléand…).

Présenté par Daphné Bürki, ce concept reprend l’idée initiale de Sébastien Boudria, professeur de musique (et présent à la soirée), qui avait mis en musique 19 textes emblématiques de la République française dans l’album Jours de Gloire, sorti en 2020. La soirée que propose France 2 se présente comme « le prolongement » de son travail, offrant un spectacle à la fois sonore, mais aussi visuel. « Chacune des interprétations et chacun des textes va faire l’objet d’un tableau artistique complet, avec la présence de musiciens, danseurs, et chœurs d’enfants », annonce Laetitia Lamic, membre de la société de production Coyote.

« Réaffirmer les valeurs de la république »

Deux heures en prime time autour des valeurs de la république, sur le papier, le pari semble risqué. Néanmoins, la chaîne veut croire à un engouement : « On est à la veille d’une élection présidentielle, un marqueur très puissant de la vie démocratique. On se disait que le service public était au rendez-vous en réaffirmant ce qui est fantasmatiquement le socle commun de tout le monde, à savoir les valeurs de la république ». Michel Field rassure également les téléspectateurs, et indique ne pas vouloir leur faire « une leçon d’instruction civique », mais plutôt un divertissement, dont les mots, il l’espère, résonneront.

Laïcité, tolérance, droit des femmes, liberté… Nombreuses sont les valeurs que France 2 souhaite mettre à l’honneur pendant cette soirée. Au total, une quinzaine d’artistes interpréteront aussi bien des textes de Victor Hugo et Albert Camus, que des chansons de variété comme La grenade de Clara Luciani, ou Résiste de France Gall. Des personnalités publiques seront donc présentes, mais pas que. « On avait également envie de donner la parole aux citoyens, infirmières, professeurs, étudiants et même enfants, qui viendront parler de leurs combats quotidiens ». Du beau monde pour cette soirée animée par Daphné Bürki, qui prendra le temps de recontextualiser chacun des textes.

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Une soirée tournée au Bataclan

Pour prolonger la symbolique, qui semble être le fil rouge de l’émission, c’est au Bataclan (avec son public !) que la soirée diffusée le 23 novembre a été enregistrée. Un choix « pas évident », mais pleinement assumé par la chaîne. « On s’est dit que c’était extrêmement important que la salle continue de vivre. Le simple fait d’y tourner l’émission, ça a un sens énorme, à la fois civique et culturel », déclare Michel Field.

Bien que le lieu de tournage ait été « émotionnellement trop fort ou compliqué » pour certains artistes qui ont de fait refusé d’y participer, l’émission se veut avant tout être une fête, à laquelle la chaîne espère attirer le plus grand nombre.

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