"Summer Wine", aux origines d’une reprise enivrante

"Summer Wine", aux origines d’une reprise enivrante

Le duo Nancy Sinatra et Lee Hazlewood en 1970. ©Getty - GAB Archive / Redferns
Le duo Nancy Sinatra et Lee Hazlewood en 1970. ©Getty - GAB Archive / Redferns
vidéo
Le duo Nancy Sinatra et Lee Hazlewood en 1970. ©Getty - GAB Archive / Redferns
Publicité

Si vous cherchez encore quelques gouttes d’été, vous les trouverez enflaconnées dans cette reprise de « Summer Wine ». D'ailleurs, la chanteuse Clara Luciani et Alex Kapranos, du groupe Franz Ferdinand, se sont offert un western karaoké.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

La chanson et le clip, parus dans la chaleur du mois d’août, s’inscrivent dans une longue tradition de reprises de ce standard de la fin des années 60. Dalida en italien, Marie Laforêt en français, depuis sa sortie « Summer Wine » agit comme un aimant à interprètes. 

Pourtant son auteur est resté un héros très discret de la musique américaine. Il s’appelle Lee Hazlewood.

Publicité

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

En 1968 « Summer Wine » paraît sur l’album « Nancy and Lee ». Nancy, la fille de Frank the « Voice » Sinatra s’est lancé en duo avec ce crooner mal léché. Sur la pochette à fond orange (la future couleur dominante des années 70 qui arrivent à grand pas) : c’est un peu la belle et la bête… Elle en poupée blonde platine, lui moustaches pendantes et coupe au bol... 

Mais que fait la nouvelle coqueluche sexy avec ce drôle de type ?

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Nancy Sinatra vient tout juste de sortir de la période qu’elle qualifiera de « bubblegum » et c’est justement à Lee Hazelwood qu’elle doit son tube d’émancipation.

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

“Ces bottes sont faites pour marcher et je vais t’écraser avec“ 

La chanson devient un hymne libérateur, mais on le sait moins c’est surtout un cadeau de Lee Hazlewood à Nancy Sinatra. Elle l’a convaincu de lui laisser ce titre qu’il avait composé pour lui-même.

Voilà toute l’histoire de ce génie davantage reconnu pour ce qu’il a fait au service des autres. Sans doute l’avait-il compris dès son deuxième disque intitulé « The Not-So-Very-Important People ».

Il aura fallu attendre la fin des années 90 et l’intervention du groupe new-yorkais Sonic Youth qui le considère comme « le parolier le plus audacieux de la chanson américaine » pour sauver ses albums solos avant qu’ils ne disparaissent dans les limbes…

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

“For one moment” extrait de “The Very Special World of Lee Hazlewood” un des trésors de ce prince des mots et des sons tordus, disparu en 2007. La prochaine fois que vous entendrez « Summer Wine » trinquez à sa santé !

pixel