Harold Ramis, la vie a une fin - Mort à 69 ans
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Harold Ramis, la vie a une fin - Mort à 69 ans

Harold Ramis avait 69 ans.
Harold Ramis avait 69 ans. © T.C.D / VISUAL Press Agency
Yannick Vely , Mis à jour le

L’acteur de «SOS Fantômes» et «Mafia Blues», et réalisateur de «Un jour sans fin», s’est éteint ce lundi. Il avait 69 ans.

La marmotte est triste et il n’y aura pas une nouvelle chance de la consoler. Le scénariste et réalisateur Harold Ramis est décédé ce lundi à l’âge de 69 ans des suites d’une maladie vasculaire. Acteur dans le culte «SOS Fantômes» d’Ivan Reitman aux côtés de Bill Murray, il avait dirigé ce dernier dans la meilleure comédie des années 90, «Un jour sans fin». A son actif également, «Ma femme, mes doubles et moi», «Endiablé» et surtout «Mafia Blues», avec Billy Crystal et Robert De Niro, son plus gros succès au box-office américain.

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La carrière cinématographique d’Harold Ramis commence derrière des pages blanches. Le natif de Chicago se fait connaître en écrivant des textes pour son ami John Belushi du National Lampoon Show. Il retrouve «Jake Blues» pour «American College» de John Landis, dont il écrit le scénario. C’est un énorme succès et un tremplin pour l’auteur-acteur qui dès lors enchaine les projets. Harold Ramis se trouve surtout un alter-égo, un Droopy au cœur d’artichaut: Bill Murray. Si ses premières réalisations ne sont pas mémorables, Harold Ramis participe activement à l’un des films cultes des années 80: «SOS Fantômes». Crédité au scénario avec son acolyte Dan Aykroyd, le Chicagoan tient l’un des rôles principaux du film et de sa suite, le Dr Egon Spengler.

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La bande-annonce de «SOS Fantôme»

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Mais ce soir, si nous avons le cœur lourd et le vague à l’âme, c’est que remonte en nous le souvenir du jour de la Marmotte de Punxsutawney, en Pennsylvanie, de ce film extraordinaire qui a bercé nos soirées avant l’arrivée de la TNT, «Un jour sans fin», écrit (avec Danny Rubin) et réalisé par Harold Ramis. Tout son art comique se déployait ici à la perfection: un pitch simple à l’efficacité redoutable, avec ce journaliste prisonnier du temps au pays des ploucs, un couple de cinéma immédiatement romantique –Bill Murray et Andie McDowell– et cette étrange mélancolie qui imprégnait le récit malgré les scènes loufoques. La perfection est souvent éphémère: Harold Ramis ne pourra reproduire la formule dans ses films suivants. Il reste à nous réveiller tous les 3 février avec l’espoir que l’être cher est à notre côté.

La bande-annonce d’«Un jour sans fin»

 

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