Que faire à Paris ce week-end du 14 au 16 juin 2024 ? 19 plans immanquables à Paris

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© Titouan Massé

Que faire à Paris ce week-end du 14 au 16 juin 2024 ?

Concerts, expos, films, théâtre, bars, restos : notre sélection des meilleures choses à faire ce week-end à Paris !

Écrit par
La Rédaction
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Les Parisiens l’attendent tel le (Leo) Messie. Tous les jeudis, les groupes d’amis échafaudent leurs plans d’attaque, entre nuits sans fin, expos à gogo ou restos tout chauds. Vous l’avez reconnu : le week-end est en approche ! Comme d’habitude, chez Time Out Paris, on a trié notre caddie de bons plans au tamis pour vous savoir quoi faire à Paris ce week-end du 14 au 16 juin 2024 et avoir plein d’anecdotes à raconter lundi.

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Les meilleurs plans du week-end du 14 au 16 juin 2024

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Français
  • Folie-Méricourt
  • prix 2 sur 4
  • Recommandé

La nostalgie s’empare d’une nouvelle icône de la bouffe parisienne : le rade de quartier. Après le Blainville ou l’Orillon, voilà Cornichon ! Ouvert par un duo de potes, le lieu joue à fond la carte du rade giscardien : flipper, néon en vague au-dessus du zinc inox et comptoir à loto. Et on aime bien l’idée de dépoussiérer le concept de semainier à prix gentil (22 € la totale) peuplé d’assiettes finaudes : concombres à la crème bien ailés ; sapide joue de bœuf ; crème caramel topée d’une huile de vanille. Au-delà du décorum, une chouette table.

2. Le festival Ideal Trouble revient célébrer les plus belles marges de l'indé

Voilà six ans que, le printemps venu, la fine lame des programmateurs de festival, Etienne Blanchot (ex-Villette Sonique), revient drifter dans le circuit avec son Ideal Trouble. Pour ce cru 2024 programmé les 14 et 15 juin, attendez-vous à de l’intense et du concentré avec deux soirées aux aguichants dépliants. Première chose, le concert à Petit Bain des Australiens d’EXEK, groupe totem de la scène post-punk ascendant centre d’art, est juste immanquable. C’est dit. Quant à la soirée du lendemain, à la Mécanique Ondulatoire, elle fera plaisir aux aventuriers avec la venue des furibards punks électroniques bruxellois de Forsissies, flanqués de Naomie Klaus, qui présentera son dernier album Youth Looks so Good on You, agrégat de titres à la pureté minimaliste, le tout hérissé de voix off. Ideal Trouble, encore et toujours.

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  • Cinéma
  • Cinéma

Référence de la bobine parisienne, cette édition de Ciné-Palestine, festival pensé pour dénicher et valoriser le patrimoine filmique palestinien d’hier et d’aujourd’hui, résonne évidemment de manière particulière au vu de l’actualité. Une dixième édition dont l’affiche a été construite comme un long hommage documentaire à Gaza. Vous aurez l’occasion de voir (plusieurs fois) Gaza hier, aujourd’hui, demain, un triptyque de docus tournés sur le territoire entre 1973 et 2023 ; de suivre une projection de Spaces of Exception, documentaire réalisé par Matt Peterson et Malek Rasamny qui juxtaposent les destins des communautés amérindiennes et palestiniennes ; ou Voyage à Gaza de l’Italien Piero Usberti, qui raconte le quotidien et les aspirations des Palestiniens.Dans le reste du générique, on repère aussi Bye Bye Tibériade de Lina Soualem et Hiam Abbass, fresque intergénérationnelle féminine évoquant le retour au pays d’une Palestinienne partie trente ans plus tôt pour devenir actrice en Europe. N’hésitez pas non plus à venir assister aux projos du concours de courts-métrages, à cette séance en plein air dans un jardin partagé de Villetaneuse, ou à prendre part à la visite guidée au Palais de Tokyo de l’expo Passé inquiet : Musées, Exil et Solidarité autour de l’engagement des artistes.

  • Art
  • Art

Dans les ateliers de POUSH, ce village d’artistes XXL ensemencé dans une ancienne usine de parfums à Aubervilliers, 270 artistes venus du monde entier créent au quotidien et forment une riche communauté. Et les 15 et 16 juin, vous allez de nouveau pouvoir pousser (gratuitement) les grilles de POUSH et découvrir 10 expositions disséminées dans ses 20 000 mètres carrés. Ce sera l’occasion de visiter les ateliers des 270 résidents et de (re)voir (sous la coupole) la rétrospective Nord-Est. Témoignage de l’effervescence artistique en Seine-Saint-Denis, l’expo mêle des œuvres des résidents de POUSH à des propositions d’artistes et lieux culturels bien identifiés de ce territoire, comme le 6B. Sur les cartels, on retrouve certains de nos chouchous comme la photographe Lucile Boiron et le peintre Louis Verret. En parallèle, POUSH lèvera le rideau sur plusieurs expos qui animeront ses espaces ces prochaines semaines.

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  • 4 sur 5 étoiles
  • Bars
  • Bars à cocktails
  • Paris et sa banlieue
  • prix 1 sur 4
  • Recommandé

Ouvert en février, ce petit bar lesbiano-cool aux murs lilas et paillettes lancé par Hélène Carreira et Andréa Bellemere-Laussat se veut un vrai lieu militant LGBTQI+ avec vernissages d’artistes de la commu, concerts féministes et dating queers (le dimanche). Pas mal pour une adresse en pleine Seine-Saint-Denis – encore un coup sur les préjugés ! Vous êtes un homme cis-het ? Ne partez pas en tribune lacrimâle comme un vulgaire Beigbeder ; vous – et votre respect des valeurs de l’endroit – pouvez évidemment vous asseoir afin de siroter un des six cocktails maison au solide rapport qualité/prix (12 € !) comme ce Lizete, mix velouté de gin, liqueur de framboise, eau de betterave et aquafaba, ou le joyeusement amer Mathilde (tequila, liqueur de vanille, jus de pamplemousse rôti au romarin, eau pétillante). A noter que de nombreuses recettes se déclinent sans alcool car l’inclusivité passe aussi par là !

  • Art
  • Art

Les 14, 15 et 16 juin, une asso de onze institutions culturelles situées sur la colline de Chaillot va proposer un long week-end de festivités. Du musée de l’Homme au théâtre des Champs-Élysées, un parcours sportif se dessine à l’orée des Jeux autour de l’idée de “corps en mouvement” : initiation aux arts martiaux au musée Guimet, boum hip-hop à Chaillot… Trois jours d’expos, ateliers et projos à s’enfiler en relais à travers les musées et théâtres du quartier. On vous lâche nos étapes préférées. On se laissera d’abord tenter par le mini-festival de ciné en plein air du Palais Galliera, qui projettera trois soirs durant des films et docus autour de la mode en mouvement. À faire après avoir visité l’expo associée, et dîné à la fraîche aux Petites Mains, le resto du musée qui vient de rouvrir ses portes pour l’été. Juste en face, sur le parvis bas du Palais de Tokyo, les DJ sets de la productrice palestinienne Sama Abdulhadi et de Mystique (Rinse France) nous font un bel appel du pied (le samedi 15 juin à partir de 19h).

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  • 5 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Bistrot
  • 20e arrondissement
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pour nourrir la réflexion (et son estomac) sur la mode de noms de resto à partir de mots anglais d’origine française, allons donc nous attabler chez ce « dent-de-lion » (soit un pissenlit) planté par le couple Antoine Villard, le chef, et Morgane Souris, la sommelière. Ils ont transformé cet ancien bar coloré en un élégant bistrot épuré. Le court menu propose des produits de saison et de recettes du terroir qui se colorent de souvenirs de la cuisine asiatisante de Double Dragon où le chef fit ses armes. Apportés par des garçons aussi prévenants qu’efficaces : une sardine tiède avec épinards embeurrés et graines de tournesol croquantes enflammée par une sauce thaïe pimentée puis un somptueux ris de veau rosé, laqué de soja et caressé par une anchoïade pour un terre-mer franco-asiatique bon à lécher l’assiette. Le chou à la tropézienne ni trop sucré, ni trop vanillé, finit de nous convaincre qu’avec Dandelion, la bistronomie a encore du mordant.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Restaurants
  • Chaillot
  • prix 3 sur 4
  • Recommandé

Pour cette saison 2024, après Justine Piluso ou Geoffrey Lengagne (Brion), le groupe Recevoir, qui gère le lieu, a appelé Jared Phillips et la pâtissière Paloma Laguette pour concevoir la carte. Bien installé à l’ombre de la galerie du Palais, flanqué de la statue en marbre Protection et Avenir d’Honoré Picard (la meilleure place si vous voulez notre avis), on commence le déjeuner avec une entrée simple et douce : des tronçons de céleri poêlés mouillant dans une purée d’oignons. Puis une généreuse assiette d’agneau rosé et son jus bien dense avec des petits pois allumés par du citron confit. Le dessert ? Une agréable composition abricot, mini-financier, crème fouettée. Certes pas de la haute gastronomie mais du bel ouvrage bien dans la saison.

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  • Cinéma
  • Cinéma

À peine les prix décernés et les ultimes traces du festival effacées, la Quinzaine des Réalisateurs, cette sélection hors compétition célébrant les créations filmiques les plus audacieuses, déboule dans la foulée au Forum des Images. Cette année, c’est du 5 au 16 juin, et l'événement promet de projeter l’intégralité des créations vues à Cannes. En bonus : les visionnages sont accompagnés d’une kyrielle de rencontres avec les équipes des films et autres masterclass.

10. A l'Odéon, un cri de révolte poétique et cinglant contre toute forme d’oppression

Montée au Théâtre national de Bretagne – dont Arthur Nauzyciel est directeur – en octobre dernier, Les Paravents semble avoir déjà mis toute la critique d’accord. Le texte de Genet, écrit au crépuscule de la guerre d’Algérie comme un cri de révolte éminemment poétique et cinglant contre toute forme d’oppression, avait fait polémique à l’époque de sa publication en 1961. La pièce, qui nous emmène des portes de l’enfer à celles du paradis (littéralement) se réécrit aujourd’hui sur les marches d’un gigantesque escalier, où 16 comédiens s’aiment et se déchirent près de quatre heures. 

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  • Art
  • Art

Si le Centre Pompidou a déjà ouvert les espaces de sa bibliothèque (la BPI) ou de son foyer à divers auteurs de BD, d’Art Spiegelman à Franquin, c’est la première fois que le centre d’art consacre un événement d’envergure au 9e art dans ses galeries. Pour l’occasion, le musée ne fait pas les choses à moitié et lui déroule le tapis rouge du niveau -1 jusqu’au 6e, du 29 mai au 4 novembre 2024. En plus d’une expo retraçant 60 ans d’histoire de la bande dessinée à travers le monde, le centre va ainsi caser de la BD à tous ses étages avec différents shows, ateliers et accrochages parallèles. 

  • Restaurants
  • Dans nos Verres

Le rooftop Eminente s’installe en pionnier au dernier étage de l’hôtel Drawing. La déco se la joue cubano avec mobilier en bois exotique, comptoir marbré hérité de la casa et bande-son copine avec Compay Segundo. On a beau se trouver à un jet de Cohiba du Louvre, en termes de panorama, le spot ne s’impose pas comme le Lider Maximo du genre : pas de vue, pas de monument, nos yeux ne se posent que sur un modeste échantillon de toitures de zinc… Mais on ne va pas pleurer derrière nos lunettes noires car les cocktails (tous au rhum) sont bons. La carte en propose cinq, créés par Adrian Niño (qui officie au 1802, meilleur bar à rhum de Paris) comme le Oja Negroni (rhum, Campari, vermouth, Cynar), joliment floral, ou le plus original Ache (rhum, miel, ananas) et son mélange d’épices qui explose en bouche. Lors de notre visite, le cuisinier s’était fait porter pâle et on n’a pas pu goûter les gambas grillées au chimichurri ni les brochettes de poulet aux épices… Plaisante promesse pour un apéro cubano original.

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  • Que faire
  • Vivre en Ville

Ce Préàvie représente plus de 7 000 m2 au cœur du Pré-Saint-Gervais qui accueillent une tripotée d’artistes et d’artisans en résidence. Bonne nouvelle, jusqu’au 20 juillet, vous aussi vous allez pouvoir vous payer une tranche de ce tiers-lieu puisqu’il rouvre au public sa Tomate Guinguette, dans l’ancienne cour de livraison devenue place de village. Sous les guirlandes de loupiotes, le Préàvie poursuit l’idée mise en place par le collectif dans tous ses squats depuis une décennie : les barbecues – charbon inclus ! – en libre-service. Vous venez avec vos grillades et boum, c’est pique-nique ! Un boucher sur place pallie les imprévoyances à coups de côtelettes d’agneau, brochettes, merguez… Et pour les braisophobes, une rôtisserie fait bronzer des poulets et une friterie des pommes de terre. Le Préàvie déroule aussi une programmation culturelle forcément alternative avec des concerts les vendredis et le samedi des activités pour toute la famille.

  • 4 sur 5 étoiles
  • Art
  • Chaillot
  • Recommandé

Paolo Roversi, c’est un blaze qui pèse aussi bien dans le monde de la mode que dans celui de la photographie grâce à un style très particulier, à des années-lumière des éditos fashion ultra-codifiés. Une prise de position parfaitement retranscrite dans cette sublime monographie (la première à Paris) qui rassemble quelques-uns de ses 140 clichés les plus emblématiques, de ses Polaroïd intimistes à ses tirages brodés. Sur les murs sombres du musée, les plus belles femmes de la planète se meuvent comme des silhouettes fantomatiques et les portraits flous cernés de noir s’enchaînent dans un accrochage si minimaliste qu’on se croirait dans un appart de collectionneur. Les clichés de Roversi sont teintés de mystère et dégagent une étrange spiritualité que l’on perçoit dans un silence religieux en longeant les parois rouge sang du musée. Notre conseil ? Faire la visite en deux fois. Une fois sans infos, pour se laisser toucher. Une seconde avec le livret, pour réfléchir sur les multiples émotions que nous provoque cette série de clichés inclassable.

En vrac :

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