Je suis une l�gende - Richard Matheson - Babelio
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Nathalie Serval (Traducteur)
EAN : 9782070418077
240 pages
Gallimard (09/05/2001)
4.02/5   3521 notes
R�sum� :
Chaque jour, il doit organiser son existence solitaire dans une cit� � l'abandon, vid�e de ses habitants par une �trange �pid�mie. Un virus incurable qui contraint les hommes � se nourrir de sang et les oblige � fuir les rayons du soleil... Chaque nuit, les vampires le traquent jusqu'aux portes de sa demeure, fr�le refuge contre une horde aux visages familiers de ses anciens voisins ou de sa propre femme. Chaque nuit est un cauchemar pour le dernier homme, l'ultime ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (394) Voir plus Ajouter une critique
4,02

sur 3521 notes
Voil� une agr�able d�couverte. Pour moi, je suis une l�gende c'�tait surtout le film avec Will Smith sortit il y a quelques ann�es, et qui �tait assez sympathique a voir mais qui manquait un peu de finalit�. (Par chance, la fin alternative dans le dvd arrange tout) .

Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j'ai d�couvert dans une liste sur Babelio qu'il �tait en fait tir� d'un roman des ann�es 50. Lorsque j'ai lu la quatri�me de couverture, j'ai �t� �tonn�e de voir a quel point cela avait l'air totalement diff�rent du film.

Et apr�s la lecture j'ai envie de dire : Wahou ! Non, en fait je l'ai dit. Tout au long des quelques 230 pages qui constituent le livre, on suit les aventures de Robert Neville, le seul homme sur terre. Sa survie, son confinement chez lui, son pass�, et surtout sa solitude. Tout y est habilement trait� avec une justesse et une cr�dibilit� incroyable.

La mani�re dont la population a �t� d�cim�, les vampires, les morts, les vivants, tout le processus est tr�s d�taill�. On apprends et on d�couvre les informations en m�me temps que Neville et on se surprend a se dire qu'on ferait peut �tre pareil dans les m�mes situations.

Mais l� ou le livre prends tout son sens c'est bien �videmment dans les cinquante derni�res pages. Les r�v�lations que je tairais ici sont juste g�niales, et le titre prends ici tout son sens.

Je suis une l�gende est un livre que l'on se doit de lire tant c'est un chef d'oeuvre de la science-fiction. Ecrit en 1950 il n'a pas prit une ride, ce qui n'est pas le cas de beaucoup livres plus ou moins r�cent.

Une r�ussite a tout point de vue !
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Des vampires cons comme des zombies (les morts ressuscit�s) et des vampires � intelligents � (les vivants contamin�s). Dans le film c'�tait plut�t des zombies plus intelligents que la moyenne de leur esp�ce�.

Enfin bref, autant le dire tout de suite, ce livre n'a strictement rien � voir avec le film du m�me nom.

Ah non, je me trompe, le h�ros s'appelle �galement Robert Neville et ce pauvre Robert est dans une belle panade. Seul au monde, il vit dans sa maison individuelle avec son petit jardin tout autour, ses gousses d'ail accroch�es aux murs et chaque soir, d�s le couch� du soleil, une horde de vampires con comme des zombies viennent tourner autour de sa maison en qu�te de sang neuf. (un peu comme les DRH dans les entreprises, ils cherchent toujours un peu de sang neuf)

Je m'�gare� donc ce cher Robert est tr�s occup�, entre deux cuites au Whisky, � maintenir sa maison en �tat, � barricader ses acc�s, � s'approvisionner et � trouver un rem�de � ce mal, sans compter qu'il lui arrive quelques p�pins en cours de route.

Je n'en dirais pas plus afin de ne pas spoiler ce petit livre de 230 pages mais si vous avez vu le film et que vous h�sitez � lire le livre sachez que l'histoire est tout autre. Je peux m�me vous dire, sans rien d�voiler, qu'au final, � Il est une l�gende � oui ! mais alors pas du tout pour les m�mes raisons !
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Barricad� dans sa maison, Robert Neville repousse nuit apr�s nuit les assauts de monstres qui veulent le vider de son sang. � La nuit, ils �taient les plus forts. La nuit leur appartenait. � (p. 21) Mais le jour, Neville les traque et les extermine. Il organise sa survie et ne cesse d'esp�rer qu'il n'est pas le dernier homme sur terre. � Il y avait l'infime probabilit� que des gens pareils � lui subsistent quelque part, tentant eux aussi de survivre, avec l'espoir de se retrouver un jour parmi ceux de son esp�ce. � (p. 34) L'humanit� tout enti�re semble pourtant s'�tre �teinte apr�s qu'un terrible virus se soit r�pandu sur terre. Immunis� contre la maladie, Neville a vu mourir les siens et se transformer en ces horribles vampires qui assi�gent sa maison.
Alors, Robert Neville survit, il lutte. � � quoi bon lutter ? Ils �taient trop forts, les inf�mes salauds. � (p. 41) Pourquoi lutter ? Est-ce parce qu'il incarne la vie v�ritable ? Mais qu'en est-il de cette vie dont il est le dernier repr�sentant ? Malgr� les foules hurlantes qui se pressent � sa porte toutes les nuits, Neville vit dans une douloureuse solitude o� tous les sentiments s'exacerbent, entre d�couragement, folie et d�sir physique presque incontr�lable.
� Dans un monde o� l'horreur constituait la norme, nul salut ne pouvait venir des r�ves. Il avait pris son parti de l'horreur, mais sa banalit� lui paraissait un obstacle infranchissable. � (p. 146) Les faits, seuls les faits le sauveront de la folie. Robert Neville d�cide de lutter contre les monstres, de comprendre la maladie qui les frappe et de trouver le rem�de. Il �tudie leur sang et l'action des r�pulsifs, mais � comment un miroir aurait-il agi sur un bacille ? � (p. 120) Pourquoi les croix, le soleil, l'ail et les pieux tuent-ils les vampires ? Comment se transmet le bacille responsable de la maladie alors qu'il y a eu si peu de morsures ? Autant de questions qui forcent Neville � adopter une rigueur scientifique qui, pendant un temps, lui donne l'illusion qu'il r�alise quelque chose d'utile. Puis, � mesure que ses recherches progressent, il fait une terrible d�couverte. Soudain, les monstres ne sont plus coupables, mais victimes, et leur comportement est l�gitime. � C'est la majorit� qui d�finit la norme, non les individus isol�s. � (p. 228) Et donc, si c'�tait lui, Robert Neville, le monstre et la terrifiante l�gende ?
Ce roman installe d�s les premi�res pages une atmosph�re oppressante : on entend courir les vampires sur le toit, on sent leur odeur naus�abonde. Comme Neville, on est pris de fous rires d�sesp�r�s et inqui�tants et on a soudain l'envie de hurler dans le silence. le d�couragement s'en m�le quand la certitude d'�tre le dernier homme prend toute la place. Puis, viennent la fin et le retournement de morale. Robert Matheson revisite compl�tement le mythe de Dracula et invite le lecteur � se placer du c�t� d'un monstre qui s'ignore. Quel choc avec la prise de conscience ! Tout le roman est � relire ! L'apparence de normalit� que Neville tentait de maintenir prend les couleurs de l'horreur et de la d�viance. L'auteur nous invite � nous d�partir de notre jugement anthropocentrique et l'exp�rience est des plus troublantes.
L'adaptation cin�matographique, avec Will Smith dans le r�le principal, est bien loin des subtilit�s du roman : ce n'est que le combat sanglant de l'homme (le gentil) contre les vampires (les m�chants). Fi de la r�flexion humaniste (vampiriste ?), la fin est hollywoodiennement positive, en faveur des hommes, alors que le roman de Matheson est bien plus ambivalent.
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Grand classique de la litt�rature fantastique am�ricaine, ce titre a �t� adapt� de nombreuses fois au cin�ma avec brio. Je fais partie de ceux qui ont lu "Je suis une l�gende" apr�s l'avoir vu sur �cran, et si je pr�cise cela c'est que je pense que mon int�r�t pour cette lecture en a �t� alt�r� pour cette raison.
Je ne d�taillerai pas le sc�nario, nous le connaissons tous, dans un contexte post apocalyptique, un survivant "non contamin�" survit dans un environnement hostile dont le plus grand danger est repr�sent� par ses anciens voisins et m�me sa propre femme.
Un contexte et une histoire tr�s efficace, c'est un fait. L'organisation mise en place par Robert Neville pour �chapper mais aussi combattre les vampires qui le harc�lent est un r�gal de sc�nario, c'est simplement brillant en terme d'inventivit�.
Mon b�mol est que, influenc� par les images et le rythme issus de mes visionnages au cin�ma, je ne m'y suis pas retrouv� en terme d'intensit�. Ici le rythme est lent, les "vampires" plut�t mous et stupides, et de fait, je suis loin de ce � quoi je m'attendais.
Si je devais donner un conseil sur ce titre, ce serait de le lire avant de voir la ou les versions cin�ma, car dans ce cas pr�cis, la version papier souffre vraiment de la comparaison m�me s'il reste int�ressant de d�couvrir la version originale.
Cela-dit, c'est une lecture � faire, apr�s tout il s'agit quand m�me d'un classique de l�gende.
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Une l�gende, ce roman sign� Richard Matheson en est de toute �vidence aujourd'hui devenue une. Il faut dire que, bien qu'�crit en 1954 par celui que beaucoup consid�rent d�sormais comme l'un des ma�tres incontestables de la SF, l'ouvrage n'a rien perdu de sa force�! On y d�couvre notre monde ravag� suite � une �pid�mie ayant caus� la quasi extinction de la race humaine, apocalypse non pas due � une quelconque catastrophe naturelle ou bien � un d�ferlement de zombies (comme c'est la mode depuis quelque temps) mais plut�t � la prolif�ration ... de vampires�! C'est dans ces circonstances que le lecteur fait la rencontre de Robert Neville qui, pour autant qu'on le sache, pourrait bien �tre le dernier homme vivant sur terre. A travers ce personnage hant� par le fant�me de sa femme et sa fille perdues, rong� par la culpabilit� et tentant tant bien que mal de trouver un nouveau sens � sa vie en am�liorant son triste quotidien, Richard Matheson s'attaque au th�me de la solitude avec une sensibilit� et une intelligence remarquables. A quoi se raccrocher quand on ignore si l'on est, oui ou non, le dernier de son esp�ce�? Comment ne pas sombrer dans la folie alors qu'il ne reste plus personne � qui parler, � aimer�?

Le roman se d�roule au rythme de l'encha�nement de journ�es, moments pendant lesquelles on suit le protagoniste dans l'accomplissement de ses t�ches routini�res (s�curiser la maison, se ravitailler...) dont il s'acquitte avec une relative libert� jusqu'� parfois presque oublier la menace, et de nuits, pendant lesquelles ce sont les morts qui prennent cette fois le contr�le, le condamnant � se terrer, seul, dans son rep�re. Et puis soudainement, un �l�ment va venir faire basculer cette routine�: une �tourderie qui pourrait se r�v�ler fatale, une rencontre inattendue... Autant d'�v�nements qui, au premier abord, peuvent para�tre totalement insignifiants mais qui ont pourtant sur le lecteur un effet incroyablement �lectrisant�: on attend, on esp�re, on s'inqui�te, bref, on vit et vibre en totale symbiose avec le protagoniste. Et c'est l� que r�side tout le talent de Richard Matheson qui, d�s les premi�res lignes, parvient � compl�tement subjuguer son lecteur qui ne peut que regarder avec un m�lange de fascination et de compassion d�filer le quotidien de cet homme dans un monde qui semble familier mais qu'il ne reconna�t pourtant plus. Une autre preuve t�moignant du talent de l'auteur r�side en sa capacit� � maintenir un climat de nervosit� constant tout au long du roman. Autant vous dire que ce n'est pas vraiment le genre de lecture � conseiller tard le soir lorsque vous �tes seul chez vous (exp�rience personnellement tent�e et � ne pas r�it�rer)�!

La qualit� du roman de Richard Matheson ne tient cela dit pas uniquement � l'int�r�t port� par le lecteur au sort du protagoniste. En effet, si le choix de la cause de l'apocalypse responsable de la disparition de notre civilisation ne manque d�j� pas d'originalit� en soi, l'auteur a �galement l'excellente id�e de tenter de proposer une explication plausible et rationnelle au ph�nom�ne responsable de la catastrophe, tout en se r�appropriant l'ensemble des clich�s inh�rents au mythe du vampire. On suit ainsi avec un plaisir et une excitation croissante la qu�te de v�rit� du h�ros ainsi que l'�volution de son �tude de ces morts-vivants suceurs de sang qui suscitent une multitude d'interrogations �: leur apparition date t-elle de la derni�re �pid�mie ou bien cet �v�nement tragique aurait-il d�j� pu se produire dans l'histoire sans que personne ne l'ai envisag� sous cet angle�? L'existence de ces cr�atures est-elle le fruit de la superstition ou repose t-elle sur de v�ritables et solides bases scientifiques�? Pourquoi l'ail leur est-il si d�sagr�able�? Et qu'en est-il de la croix, qui semble elle aussi leur inspirer tant d'effroi�? Son efficacit� serait t-elle la m�me sur des vampires juifs, musulmans ou ath�es�? Autant de questionnements l�gitimes auxquels l'auteur apporte des pistes de r�ponses souvent tr�s convaincantes.

Gu�re difficile de comprendre les raisons du succ�s de ��Je suis une l�gende�� qui n'a pas usurp� sa place parmi les plus grands classiques de la science-fiction. Richard Matheson nous offre l� un roman court mais intense, et qui se d�vore d'une seule traite.
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Citations et extraits (158) Voir plus Ajouter une citation
Pourtant, en quoi ses habitudes sont-elles plus r�voltantes que celles des autres hommes et animaux? Ses crimes sont-ils plus graves que ceux des parents d'enfants qui �touffent la personnalit� de leur enfant? Son seul nom provoque des r�actions d'effroi. Mais est-il plus monstrueux que les parents d'un gosse n�vros�, futur homme politique? Que l'industriel distribuant � des oeuvres l'argent qu'il a amass� en fournissant en bombes et en fusils des terroristes kamikazes? Que le producteur de l'inf�me tord-boyaux avec lequel s'abrutissent de pauvres types, d�j� incapables d'aligner deux id�es � jeun ( 'Mande pardon : je suis en train de d�nigrer le sein qui m'abreuve)? Est-il pire, enfin, que le patron du torche-cul qui souille les pr�sentoirs d'un flot de calomnies et d'obsc�nit�s? Examinez bien vos consciences, mes petits coeurs, et dites-moi si le vampire est tellement �pouvantable.
Tout ce qu'il fait, c'est boire du sang.
Pourquoi, d�s lors, ce pr�jug� injuste et absurde � son �gard? Pourquoi le vampire ne peut-il vivre l� o� il a envie? Pourquoi l'obliger � se terrer? Pourquoi chercher � le d�truire? Vous avez fait de cet innocent un animal traqu�, sans moyen de subsistance ni possibilit� d'instruction. Il n'a m�me pas le droit de vote. Pas �tonnant qu'il doive mener l'existence d'un pr�dateur nocturne.
Ouais, ouais, bougonna int�rieurement Neville.
Mais vous laisseriez votre soeur en �pouser un?
L� mon vieux, tu m'as clou� le bec...
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Neville se pencha, prit un peu de terre dans sa main et la regarda s'effriter entre ses doigts. Combien d'entre eux dormaient dans la terre, se demanda-t-il - s'il fallait en croire la l�gende ? Et comment interpr�ter la chose ?
Y avait-il m�me une r�ponse � cette nouvelle question ? Si seulement il avait pu se rappeler exactement ce que la l�gende disait ? Ceux qui dormaient sous la terre, �taient-ce ceux-l� qui �taient d�j� morts une fois ? S'il le savait, il aurait pu �baucher une th�orie. Mais sa m�moire �tait d�faillante. Encore une question sans r�ponse, � ajouter � celle qu'il n'avait pu r�soudre la nuit pr�c�dente...
"Quelle serait la r�action d'un vampire musulman devant la croix ?" Il ne put s'emp�cher d'�clater de rire, et le son de son rire dans le silence matinal le fit sursauter. Il y avait longtemps qu'il n'avait plus ri : il ne savait plus comment on riait, et son rire le fit penser � un aboiement. "Apr�s tout, c'est bien ce que je suis, pensa-t-il : un chien malade..."
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Si je pouvais mourir maintenant, songea-t-il. Doucement, paisiblement, sans peur et sans cris. Si je pouvais la rejoindre. Si au moins je pouvais y croire...
Ses doigts se crisp�rent lentement, sa t�te s'inclina vers sa poitrine.
Virginia. Emm�ne-moi l� o� tu es.
Une larme de cristal roula sur sa main immobile...
Il n'aurait su dire combien de temps il demeura ainsi. Au bout d'un moment, toutefois, la tristesse la plus noire finit par s'apaiser, le d�sespoir le plus vif par s'�mousser. C'est le sort du flagellant, dit-il, que de devenir insensible m�me � la morsure du fouet.
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Pourtant, en quoi ses habitudes sont-elles plus r�voltantes que celles des autres hommes et animaux? Ses crimes sont-ils plus graves que ceux des parents qui �touffent la personnalit� de leur enfant? Son seul nom provoque des r�actions d'effroi. Mais est-il plus monstrueux que les parents d'un gosse n�vros�, futur homme politique? Que l'industriel distribuant � des �uvres l'argent qu'il a amass� en fournissant en bombes et en fusils des terroristes kamikazes? Que le producteur de l�inf�me tord-boyaux avec lequel s'abrutissent de pauvres types d�j� incapables d'aligner deux id�es � jeun ("Mande pardon; je suis en train de d�nigrer le sein qui m'abreuve)? Est-il pire enfin que le patron du torche-cul qui souille les pr�sentoirs d'un flot de calomnies et d'obsc�nit�s. Examinez bien vos consciences, mes petits c�urs, et dites-moi si le vampire est tellement �pouvantable.
Tout ce qu'il fait, c'est boire du sang.
Pourquoi, d�s lors, ce pr�jug� injuste et absurde � son �gard? Pourquoi le vampire ne peut-il vivre l� o� il en a envie? Pourquoi l'obliger � se terrer? Pourquoi chercher � le d�truire? Vous avez fait de ce pauvre innocent un animal traqu�, sans moyen de subsistance ni possibilit� d'instruction. Il n'a m�me pas le droit de vote. Pas �tonnant qu'il doive mener l�existence d'un pr�dateur nocturne.
Juste comme il d�marrait le moteur, il s'avisa qu'il �tait gar� le long d'un trottoir interdit au stationnement, et qui plus est � contresens. Il parcourut la rue du regard, appelant : "oh� ! Monsieur l'agent !".
Il rit pendant un bon kilom�tre sans pouvoir s�arr�ter, en se demandant ce qu'il y avait de si dr�le...
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