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C�zanne Paul

Les d�buts

Paul C�zanne na�t en janvier 1839, � Aix-en-Provence. Son p�re, Louis-Auguste C�zanne, qui a fait fortune gr�ce � sa fabrique de chapeaux de feutre, s'�tablit comme banquier. Il re�oit une �ducation classique au coll�ge Bourbon � Aix. Pour ob�ir � son p�re le jeune homme fait des �tudes de droit pendant trois ans et se lia avec �mile Zola et Baptistin Baille. Parall�lement � ses �tudes C�zanne suit les cours du soir � l'acad�mie de dessin et r�ve de devenir peintre.

Paris

Son ami Zola lui conseille de venir � Paris, C�zanne obtient l'assentiment de son p�re pour �tudier � Paris en 1861. D�s l'ann�e 1862, il fr�quente l'acad�mie Suisse et y rencontre Camille Pissarro, Guillaumin, Oller et Guillemet et copie �galement au Louvre. C�zanne ne parvient cependant pas � entrer � l'�cole des Beaux-Arts et d�courag� par cet �chec, retourne en Provence travailler dans la banque paternelle. En 1863, il expose au Salon des Refus�s, sans succ�s. Les toiles qu'il pr�sente les ann�es suivantes seront r�guli�rement refus�es. Malgr� la d�ception C�zanne ne se d�courage pas et continue de travailler ardemment partageant son temps entre Aix et Paris, habitude qu'il gardera toute sa vie, l'artiste �tant de temp�rament instable a besoin de ce changement

Auvers-sur-Oise

Lorsqu'il est � Paris Paul C�zanne fr�quente le caf� Guerbois et retrouve Monet, Renoir, Monet, Pissarro, Sisley et Degas. En 1869, il fait la connaissance d'un jeune mod�le Hortense Fiquet avec qui il a une liaison et qui lui donne un fils trois ans plus tard en 1872, pr�nomm� Paul. Le peintre ex�cute au couteau toute une s�rie de peintures (natures mortes et portraits). Le peintre s'installe � Pontoise, puis � Auvers-sur-Oise, attir� par le docteur Gachet lequel pr�te gracieusement � ses amis l'atelier qu'il a am�nag� chez lui, C�zanne y ex�cute un grand nombre de natures mortes, notamment des bouquets de fleurs cueillies par madame Gachet qu'elle dispose dans un vase de Delft.

Les impressionnistes

C�zanne participe � la premi�re exposition impressionniste en 1874 et pr�sente trois oeuvres qui sont accueillis par des sarcasmes, (Une moderne Olympia, La maison du pendu et �tude, paysage d'Auvers). Il refuse de participer � la seconde exposition en 1876 et pr�sente 16 toiles � celle de 1877, principalement des natures mortes et des paysages. Entre-temps le collectionneur Victor Choquet, ach�te un tableau de C�zanne d�couvert chez le marchand de couleur et amateur de peinture surnomm� Le P�re Tanguy, qui est le premier marchand � faire confiance � l'artiste, Tanguy est �galement le premier marchand de Van Gogh. L'artiste fait de longs s�jours � Aix et dans les environs et peint une s�rie de paysages qui deviendront tr�s c�l�bres, La Montagne Sainte-Victoire, l'Estaque, Le Jas de Bouffan. En 1886, � la suite de la parution de l'oeuvre de Zola, C�zanne se brouille avec son ami, le h�ros de l'oeuvre est un artiste m�connu, Claude Lantier, dans lequel C�zanne croit se reconna�tre. Il �pouse Hortense Fiquet et perd son p�re et h�rite alors de l'immense fortune de celui-ci, mais ne change pas sa vie pour autant.

La gloire

En 1889, Paul C�zanne expose au Cercle des XX � Bruxelles il n'avait plus expos� depuis 1877. En 1895 une grande r�trospective lui est consacr�e � la galerie Ambroise Vollard, ses toiles commenceront � bien se vendre � partir de 1899 et sa gloire ira croissante, l'artiste est admir� par toute une g�n�ration de jeunes peintres. Il participe aux Expositions universelles de 1889 et de 1900 qui ont lieu � Paris.

En 1901, une grande toile de Maurice Denis est expos� au Salon, elle montre plusieurs artistes dont Redon, Vuillard, Bonnard, Denis lui-m�me r�unis autour d'une nature morte de C�zanne. Le peintre ne quitte plus gu�re le Midi et continue � peindre les paysages qui lui ont si chers, C�zanne parle peinture avec les jeunes peintres qui lui rendent visite, mais il se refuse toujours � parler de th�orie, il les emm�ne dans les lieux o� il peint sur le motif. En 1898, nouvelle exposition, chez Vollard, au Salon des Ind�pendants, au Salon d'Automne (en 1899, 1904, 1905, 1906). En 1906, surpris par un orage, pendant qu'il peignait, C�zanne est ramen� chez lui,�vanoui, le lendemain, il peint dans son jardin et en rentre tr�s malade. Paul C�zanne meurt le 22 octobre 1906, d'une congestion pulmonaire. Le Salon d'Automne consacre au ma�tre une r�trospective posthume o� sont pr�sent�es 56 oeuvres de l'artiste, en 1907.

Les diff�rentes p�riodes

De 1861 � 1871 sa palette est plut�t sombre � dominante de noir de gris, de brun de bleu de Prusse avec quelques touches blanches, puis � partir de 1872 jusqu'en 1882, C�zanne adopte des couleurs claires et des touches morcel�es et accumul�es les unes sur les autres au contact des impressionnistes. C�zanne con�oit son art qu'en continuelle �volution, le peintre cherche � r�aliser un �quilibre entre couleur et dessin, entre nuances et forme : ce sera sa p�riode dite de synth�se (de 1883 � 1895). Le peintre tendra ensuite vers une forme de cubisme et traite la nature par le cylindre, la sph�re, le c�ne le tout mis en perspective, notamment dans plusieurs toiles Sainte-Victoire ou les maisons sont cubiques, les arbres cylindriques et la montagne peinte par plans superpos�s. Les dix derni�res ann�es sont plut�t lyriques, il cherche � r�aliser une synth�se entre rigueur et lyrisme, sa peinture est plus travaill�e et annonce le fauvisme. Paul C�zanne est l'auteur d'environ 900 peintures et 400 aquarelles.

Premi�re �dition le: 08 f�vrier 2010 Par : Sarah
Mise � jour le: 29 janvier 2012 Par : Sarah

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