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Qu’est devenu Jaime de Marichalar qui fut l’époux de l’infante Elena et duc de Lugo ? En mars dernier, il y a eu 20 ans que la fille aînée du roi Juan Carlos épousait à Séville sous les vivats l’élu de son coeur Jaime de Marichalar y Saenz de Tejada, fils du défunt comte de Ripalda. A l’inverse de celui qui fut son beau-frère Inaki Urdangarin, Jaime de Marichalar appartenait à une famille de la noblesse de Soria et possédait une fortune personnelle en raison de l’héritage important d’une tante.

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Jaime travaillait à l’époque pour le Crédit suisse à Paris où le couple s’installa après son mariage. Au moment de la naissance de leur premier enfant, le duc et la duchesse de Lugo établirent leur résidence à Madrid, d’abord en location dans l’élégant quartier résidentiel de Salamanca puis dans un triplex de 500 mètres toujours dans le même quartier. On estimait alors à près de 3 millions d’euros le coût de l’acquisition et de l’aménagement des lieux. Mais Jaime de Marichalar en avait pleinement les moyens financiers.

Membre de plusieurs conseils d’administration, conseiller pour LVMH (il assista d’ailleurs avec l’infante au mariage de la fille de Bernard Arnault), Jaime de Marichalar s’est toujours senti comme un poisson dans l’eau dans ce monde de la mode et du luxe. C’est sous son impulsion que l’infante Elena se mit à s’intéresser à la mode, devenant une cliente fidèle de Christian Lacroix.

 

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L’accident vasculaire cérébral dont il souffrit en 2001, lui a laissé des séquelles de mobilité malgré une période de rééducation dans un prestigieux établissement de New York. Son humeur, dit-on, en fut fortement altérée et les choses commencèrent à se dégrader avec l’infante (malgré l’annonce d’une troisième naissance mais l’infante perdit le bébé) jusqu’à la séparation annoncée en 2007 par la Cour comme « une cessation temporaire de cohabitation » puis au divorce prononcé en 2009.

Aujourd’hui, il réside toujours dans cet appartement même s’il n’occupe plus qu’un étage. Il n’a pas été reconduit dans certains mandats au sein de conseils d’administration mais a gardé un solide ancrage dans ce monde du luxe. Il continue ainsi à assister à l’un ou l’autre défilé y compris à Paris mais avec moins d’assiduité. L’ex-duc de Lugo cultive surtout une très grande discrétion. Il n’entretient que des relations très limitées avec l’infante Elena.

A peine les a-t-on revus ensemble au moment de la communion de leur fille Victoria puis lors du décès de la comtesse de Ripalda. Lorsque ses enfants Felipe et Victoria respectivement scolarisés en Extrémadure et en Angleterre, sont avec lui, il organise des escapades culturelles pour eux. On le dit plus sévère quant à leur éducation que l’infante Elena, ce qui aurait provoqué parfois quelques tensions entre eux. Il est aussi le premier à prendre la défense de son fils Felipe que la presse espagnole épinglait comme un cancre, assurant que le jeune garçon n’avait pas triplé son année scolaire.

Jaime de Marichalar a eu l’intelligence de toujours bien connaître les limites de sa position de gendre du roi. Une conduite qui lui fut d’autant plus précieuse au moment de son divorce. (Copyright photos : Efe & getty images)