Geneviève Rioux a reçu 18 coups de couteau d'un inconnu entré par effraction chez elle la nuit du 7 au 8 avril 2018. Laissée pour morte, la doctorante en psychologie a pourtant survécu à ce drame d'une rare violence. C'est dans la poésie et dans les mots qu'elle a trouvé un refuge et un espace pour clamer sa reprise de liberté. Elle lit à notre micro des passages de son recueil intitulé Survivaces.
« On survit [à ce genre d’atrocité] en étant ensemble, entourée, et surtout en ayant de l’humour. […] Je lève mon poing aux femmes qui n’ont pas survécu et à celles qui se relèvent difficilement. On peut guérir autrement [chacune à sa manière]. »
À lire : Survivaces, Geneviève Rioux, Mémoire d’encrier, 16 mai 2022
Résumé de la maison d'édition : Survivante d’un féminicide, Geneviève Rioux écrit ce recueil de poésie comme une reprise de pouvoir et de liberté. Au fil des poèmes se construit une réflexion sur l’improbable répétition de la violence vécue de mère en fille en des lieux et des temps éloignés. La poète donne voix à la souffrance d’une famille, à celle des ami.es, des proches et des connaissances, toutes et tous victimes de ces violences.