Le film «Ru» séduit le public à l’étranger: «Je suis la femme la plus chanceuse au monde!» - Kim Thúy | JDM
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Le film «Ru» séduit le public à l’étranger: «Je suis la femme la plus chanceuse au monde!» - Kim Thúy

Le film «Ru» séduit le public à l’étranger:  «Je suis la femme la plus chanceuse au monde!» - Kim Thúy
Photo tirée de la page Facebook du Ministère des relations internationales du Québec


Après avoir connu un beau succès dans les salles du Québec, le film Ru séduit le public à l’étranger.

L’autrice Kim Thúy a pu elle-même constater l’engouement des cinéphiles à l’extérieur de la province en allant présenter récemment l’adaptation cinématographique de son livre dans des événements à Madrid, Lisbonne, Londres et Dublin. 

«Je ne m’attendais pas du tout à cela, lance en entrevue la populaire écrivaine, encore émue et émerveillée par l’accueil chaleureux reçu par le film dans les villes où il a été projeté.

«À mes yeux, Ru est un film indépendant qui a été réalisé [par Charles-Olivier Michaud] avec une grande liberté artistique. Je ne pensais pas qu’il pourrait atteindre un si large public. Je suis la femme la plus chanceuse au monde!»

Au cours des dernières semaines, Ru a été présenté dans des événements et festivals à Madrid, Lisbonne, Londres, Dublin, Dieppe, Vancouver et Chicago, entre autres.

Kim Thúy, qui a accompagné le film dans plusieurs projections en Europe, garde des souvenirs inoubliables de ses rencontres avec le public de l’autre côté de l’Atlantique.

«Après la projection à Lisbonne, les spectateurs étaient tellement émus qu’ils n’étaient pas capables de finir leurs phrases en me posant des questions parce qu’ils avaient le motton, confie-t-elle.

«Je pensais que le film rejoindrait seulement le public chez nous parce que c’est une histoire très ancrée au Québec. Mais je m’aperçois que c’est très universel finalement.»

«Ce qui me touche beaucoup, c’est que je m’aperçois que le film est devenu utile pour ouvrir des conversations sur un sujet difficile [l’immigration], poursuit-elle. Quand des gens viennent me voir pour me dire qu’ils ne voient plus leur vie de la même manière après avoir vu le film, je trouve ça extraordinaire. À Lisbonne, une jeune femme d’origine moldave qui est arrivée au Portugal à l’âge de 4 ans m’a dit que le film lui avait permis de découvrir ses racines pour la première fois. Elle était tellement émue...»

Une projection à Rideau Hall

Entre deux voyages en Europe, Kim Thúy a fait un détour à Ottawa à la mi-mars pour assister à une projection du film à Rideau Hall, en présence de la gouverneure générale du Canada, Mary Simon.

«Il y avait des vedettes dans la salle! relate l’autrice. C’est l’acteur Colm Feore qui a présenté Ru en français. Le cinéaste Atom Egoyan était aussi présent. On a été choyés!»

Après avoir été présenté dans les salles québécoises pendant une vingtaine de semaines entre novembre et février, Ru reprendra l’affiche mercredi soir dans une trentaine de cinémas au Québec, dans le cadre de la Journée du cinéma canadien. Une cinquantaine de billets gratuits ont été offerts pour chacun des cinémas participants.

«Il y a beaucoup de gens qui m’ont dit qu’ils n’avaient pas pu voir le film pendant son séjour en salle. Là, ils ont une dernière chance de le voir sur grand écran. On est très gâtés de pouvoir faire un autre tour de piste en salle. Comme je disais tantôt, je suis la femme la plus chanceuse au monde!», conclut-elle en riant.

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