La fille de Sidney Poitier rend un vibrant hommage à son père

Si le monde pleure la disparition d’une légende du 7e art après la mort de Sidney Poitier, sa fille, Sydney Tamiia, a rendu hommage au « père merveilleux » qu’il a été pour elle. Après avoir salué les « nombreux accomplissements » de son père, premier acteur noir à décrocher un Oscar en 1964 et ouvrant la voie à un changement en profondeur pour les autres acteurs afro-américains, elle a évoqué sa « grâce » et son « intelligence ».

« Mais ce que je veux vraiment que les gens sachent, c’est combien il était un homme bon. Les gens savent qu’il était bon, mais je ne crois pas qu’ils comprennent la profondeur de sa bonté. (…) Le genre de bonté qui l’empêchait même de tuer le plus petit insecte. PAS UN. (…) Il traitait tous ceux qu’il croisait comme son égal et leur offrait son attention tout entière », a-t-elle écrit sur Instagram.

Un « phare »

Sydney Poitier a ensuite comparé son père à un « phare ». « Chaleureux et étincelant. Peu importent les orages autour de lui, il continuait à faire briller sa lumière. Ceux qui se retrouvaient en eaux troubles pouvaient toujours s’orienter grâce à lui et rejoindre le rivage. Ces dernières années, son corps s’affaiblissait, tout comme sa capacité à communiquer, mais sa bonté est restée intacte. Elle irradiait dans son regard, son sourire, le moindre de ses gestes », a-t-elle écrit.

Sydney est resté à ses côtés, ainsi que ses sœurs, jusqu’à la fin et elle a également salué le travail des « merveilleuses femmes qui aidaient à prendre soin de lui », révélant que son père « malgré son état physique affaibli » était « aussi charmant et séducteur » qu’il l’avait toujours été. « Nous pensions prendre soin de lui, en vérité, c’est lui qui prenait encore soin de nous. (…) La douleur de sa perte semble insoutenable aujourd’hui. (…) Mais je me souviens que même si son enveloppe charnelle n’est plus, sa bonté continue de vivre. Elle vit en sa femme, ses enfants, ses petits-enfants, ses films et ses livres, dans chaque embrassade qu’il a accordée à un fan, chaque conseil qu’il a donné à ceux qu’il guidait et chaque petit insecte qu’il a gentiment remis dehors. Tu vas me manquer plus que les mots ne peuvent le dire, Papa. Je te sentirai dans la chaleur du soleil sur mon dos, je t’entendrai dans le vent qui se faufile dans les arbres et je te chercherai à travers les étoiles où tu seras sans aucun doute. Je t’aime », a-t-elle conclu.