"Vous pensez que mes films me rendent suspect ?" : Oliver Stone, croisé radioactif du nucléaire

Accueil

Culture Cinéma
Persona non grata à Hollywood, le provocateur continue d’avoir la cote en Europe.
Persona non grata à Hollywood, le provocateur continue d’avoir la cote en Europe.
AFP

Article abonné

"Vous pensez que mes films me rendent suspect ?" : Oliver Stone, croisé radioactif du nucléaire

Portrait

Par

Publié le

Je m'abonne pour 1€

À 77 ans, le metteur en scène de « Platoon » et « JFK » sort « Nuclear Now », documentaire diffusé sur Paris Première ce dimanche 5 mai. Ce plaidoyer pour l’énergie nucléaire comme solution au réchauffement climatique alimente l’aura sulfureuse de l’Américain, déjà critiqué pour ses positions prorusses. Alors qu’il s’apprête à présenter un autre documentaire, « Lula », au Festival de Cannes, « Marianne » a rencontré l’homme aux quatre Oscars.

« Vous posez les questions en français et je réponds en anglais, OK ? » Oliver Stone a beau être le fruit d’une union franco-américaine et aimer notre beau pays, jet-lag et fatigue ont raison de son goût pour la pratique de notre langue. Arrivé la veille des États-Unis, il est de passage à Paris avant d’aller promouvoir son documentaire Nuclear Now en Belgique.

Bronzé, costaud, le cheveu teint et clairsemé, il répond à nos questions dans une suite de palace aux côtés d’un producteur au CV surprenant : vénézuélien et ex-conseiller d’Hugo Chávez, Maximilien Arvelaiz s’est reconverti dans le cinéma et a, par le passé, produit des films réalisés par Sean Penn, Julian Schnabel ou John Turturro. Après Snowden, Conversations avec monsieur Poutine et JFK-L’enquête, Nuclear Now est sa quatrième collaboration avec Oliver Stone. Et pas la moins surprenante.

Votre abonnement nous engage

En vous abonnant, vous soutenez le projet de la rédaction de Marianne : un journalisme libre, ni partisan, ni pactisant, toujours engagé ; un journalisme à la fois critique et force de proposition.

Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne