Manuel Valls, son parcours politique en photos | Les Echos
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Manuel Valls, son parcours politique en photos

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Publié le 1 oct. 2018 à 14:38

D’Evry à sa candidature à la mairie de Barcelone, retour en images sur les temps forts du parcours politique de Manuel Valls.(Photo AFP)

D’Evry à sa candidature à la mairie de Barcelone, retour en images sur les temps forts du parcours politique de Manuel Valls.(Photo AFP)

Manuel Valls est né le 13 août 1962, à Barcelone, en Espagne. Au moment de sa naissance, ses parents – son père est un artiste peintre catalan et sa mère à la double nationalité espagnole et suisse - étaient déjà installés en France. Il a été naturalisé français en 1982, à l’âge de 20 ans. Il est licencié en histoire (université Paris I-Tolbiac).Photo : En 1993, crédit AFP 

Manuel Valls est né le 13 août 1962, à Barcelone, en Espagne. Au moment de sa naissance, ses parents – son père est un artiste peintre catalan et sa mère à la double nationalité espagnole et suisse - étaient déjà installés en France. Il a été naturalisé français en 1982, à l’âge de 20 ans. Il est licencié en histoire (université Paris I-Tolbiac).Photo : En 1993, crédit AFP 

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Manuel Valls entre en politique en 1980, à 17 ans, lorsqu’il adhère au Mouvement des jeunes socialistes pour soutenir Michel Rocard, dont il deviendra le conseiller aux affaires étudiantes.Photo : En 1978, crédit : Sipa 

Manuel Valls entre en politique en 1980, à 17 ans, lorsqu’il adhère au Mouvement des jeunes socialistes pour soutenir Michel Rocard, dont il deviendra le conseiller aux affaires étudiantes.Photo : En 1978, crédit : Sipa 

De 1983 à 1986, il est attaché parlementaire de Robert Chapuis, député de l’Ardèche. En 1988, Manuel Valls mène sa première campagne électorale et est élu à 24 ans au Conseil régional d’Ile-de-France. Il intègre alors le cabinet de Michel Rocard, devenu Premier ministre, où il est chargé des relations avec l’Assemblée nationale.Photo : En 1993, avec l'équipe de Michel Rocard, crédit AFP

De 1983 à 1986, il est attaché parlementaire de Robert Chapuis, député de l’Ardèche. En 1988, Manuel Valls mène sa première campagne électorale et est élu à 24 ans au Conseil régional d’Ile-de-France. Il intègre alors le cabinet de Michel Rocard, devenu Premier ministre, où il est chargé des relations avec l’Assemblée nationale.Photo : En 1993, avec l'équipe de Michel Rocard, crédit AFP

En 1991, il devient premier secrétaire du PS à la communication. Il prend ensuite en charge la communication et la presse au cabinet de Lionel Jospin, devenu Premier ministre. Il assistera de près à la déroute du 21 avril 2002, lorsqu’au premier tour de la présidentielle le candidat de la gauche arrive derrière Jean-Marie Le Pen, le candidat de l’extrême-droite.Photo : Avec Lionel Jospin, en 2000 - crédit AFP 

En 1991, il devient premier secrétaire du PS à la communication. Il prend ensuite en charge la communication et la presse au cabinet de Lionel Jospin, devenu Premier ministre. Il assistera de près à la déroute du 21 avril 2002, lorsqu’au premier tour de la présidentielle le candidat de la gauche arrive derrière Jean-Marie Le Pen, le candidat de l’extrême-droite.Photo : Avec Lionel Jospin, en 2000 - crédit AFP 

C’est à Evry, une banlieue populaire et métissée, qu’au début des années 2000 Manuel Valls entame son ascension politique. En remportant la mairie en mars 2001 puis le mandat de député de la 1er circonscription de l’Essonne en juin 2002. Il sera réélu en 2007, 2008 et 2012.Photo : En 2000, à Evry, crédit Sipa

C’est à Evry, une banlieue populaire et métissée, qu’au début des années 2000 Manuel Valls entame son ascension politique. En remportant la mairie en mars 2001 puis le mandat de député de la 1er circonscription de l’Essonne en juin 2002. Il sera réélu en 2007, 2008 et 2012.Photo : En 2000, à Evry, crédit Sipa

En 2011, Manuel Valls est candidat à la primaire socialiste. Ce scrutin où pour la première fois en France l’ensemble des électeurs de gauche sont appelés à désigner leur champion pour la présidentielle. A l’issue du premier tour, il obtient 5,63% des voix et se rallie à François Hollande. Ce dernier le nomme directeur de la communication pour sa campagne présidentielle.Photo : En 2011, crédit AFP

En 2011, Manuel Valls est candidat à la primaire socialiste. Ce scrutin où pour la première fois en France l’ensemble des électeurs de gauche sont appelés à désigner leur champion pour la présidentielle. A l’issue du premier tour, il obtient 5,63% des voix et se rallie à François Hollande. Ce dernier le nomme directeur de la communication pour sa campagne présidentielle.Photo : En 2011, crédit AFP

En mai 2012, François Hollande est élu président de la République. Manuel Valls est nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Ayrault. A ce poste, il renforce son style martial et son image d’homme à poigne, gagnant en popularité –parfois plus à droite qu’à gauche.Photo : En 2012, au ministère de l'Intérieur - crédit AFP

En mai 2012, François Hollande est élu président de la République. Manuel Valls est nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Ayrault. A ce poste, il renforce son style martial et son image d’homme à poigne, gagnant en popularité –parfois plus à droite qu’à gauche.Photo : En 2012, au ministère de l'Intérieur - crédit AFP

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En mars 2014, la gauche perd les municipales. François Hollande change de gouvernement. Manuel Valls parvient à s’emparer de Matignon en évinçant le discret Jean-Marc Ayrault. Sa nomination provoque le départ des ministres écologistes, dont Cécile Duflot, en désaccord avec ses positions sur le nucléaire ou l’immigration.Photo : En 2014, dans son bureau à Matignon, crédit AFP

En mars 2014, la gauche perd les municipales. François Hollande change de gouvernement. Manuel Valls parvient à s’emparer de Matignon en évinçant le discret Jean-Marc Ayrault. Sa nomination provoque le départ des ministres écologistes, dont Cécile Duflot, en désaccord avec ses positions sur le nucléaire ou l’immigration.Photo : En 2014, dans son bureau à Matignon, crédit AFP

A la tête du gouvernement, Manuel Valls applique la nouvelle politique « pro-business » du président Hollande. Sa majorité, fragilisée par les frondeurs, doit s’appuyer deux fois sur le 49.3 pour faire passer la loi Macron puis la loi Travail, qui engendre un long conflit social. Au fil de ses deux années à Matignon, sa majorité se rétrécie aussi avec les départs de plusieurs personnalités fortes du gouvernement (Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Christiane Taubira, Emmanuel Macron…)Photo : En 2016, à l'Assemblée, crédit Sipa

A la tête du gouvernement, Manuel Valls applique la nouvelle politique « pro-business » du président Hollande. Sa majorité, fragilisée par les frondeurs, doit s’appuyer deux fois sur le 49.3 pour faire passer la loi Macron puis la loi Travail, qui engendre un long conflit social. Au fil de ses deux années à Matignon, sa majorité se rétrécie aussi avec les départs de plusieurs personnalités fortes du gouvernement (Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Christiane Taubira, Emmanuel Macron…)Photo : En 2016, à l'Assemblée, crédit Sipa

Après le renoncement de François Hollande à se présenter à un second mandat, Manuel Valls, qui se préparait activement depuis plusieurs semaines, entre dans la course à l’Elysée. Le 5 décembre 2016, il annonce depuis son fief d’Evry, qu’il est candidat via la primaire de la gauche. Au soir du premier tour, il arrive deuxième et finalement perd face à Benoît Hamon, le 29 janvier. Qu'il refuse de soutenir pendant la campagne, contrairement à ses engagements.Photo : Lors de son discours de candidature, le 5 décembre à Evry - crédit AFP

Après le renoncement de François Hollande à se présenter à un second mandat, Manuel Valls, qui se préparait activement depuis plusieurs semaines, entre dans la course à l’Elysée. Le 5 décembre 2016, il annonce depuis son fief d’Evry, qu’il est candidat via la primaire de la gauche. Au soir du premier tour, il arrive deuxième et finalement perd face à Benoît Hamon, le 29 janvier. Qu'il refuse de soutenir pendant la campagne, contrairement à ses engagements.Photo : Lors de son discours de candidature, le 5 décembre à Evry - crédit AFP

Aux législatives 2017, où il est réélu d'un cheveu dans son fief de l'Essonne, il se présente sans étiquette. Il annonce finalement le 27 juin qu'il quitte le PS et siègera comme député apparenté du groupe La République En marche à l'Assemblée.A LIRE AUSSI :Primaire : un échec pour Valls qui voit son avenir hypothéqué(Crédit photo AFP)

Aux législatives 2017, où il est réélu d'un cheveu dans son fief de l'Essonne, il se présente sans étiquette. Il annonce finalement le 27 juin qu'il quitte le PS et siègera comme député apparenté du groupe La République En marche à l'Assemblée.A LIRE AUSSI :Primaire : un échec pour Valls qui voit son avenir hypothéqué(Crédit photo AFP)

En septembre 2018, changement de cap pour Manuel Valls, qui officialise sa candidature aux municipales de 2019 à Barcelone, sa ville de naissance. Le "prolongement d'un même chemin, celui de l'Europe", explique-t-il. Cette aventure catalane reste cependant un pari pour l'ancien chef du gouvernement, raillé sur place par certaines personnalités politiques et les satiristes pour sa méconnaissance supposée des réalités locales.A LIRE : Valls se lance dans une bataille inédite et compliquée à Barcelone

En septembre 2018, changement de cap pour Manuel Valls, qui officialise sa candidature aux municipales de 2019 à Barcelone, sa ville de naissance. Le "prolongement d'un même chemin, celui de l'Europe", explique-t-il. Cette aventure catalane reste cependant un pari pour l'ancien chef du gouvernement, raillé sur place par certaines personnalités politiques et les satiristes pour sa méconnaissance supposée des réalités locales.A LIRE : Valls se lance dans une bataille inédite et compliquée à Barcelone

Valérie Mazuir et Elisabeth Beyeklian

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