Historique de la paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs

Notre-Dame-des-Sept-Douleurs

Paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (Île-Verte)

La paroisse de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, constituée le 1 janvier 1874 sur l’Île-Verte qui occupe un territoire d’environ 12 kilomètres carrés et où habitent une quarantaine de résidents permanents qui s’appellent Verdoyantes et Verdoyants, fait partie de la région administrative du Bas-Saint-Laurent et de la municipalité régionale de comté de Rivière-du-Loup.

L’île Verte constitue une étroite langue de terre de 11 kilomètres de longueur. Elle se trouve à quelques kilomètres des rives du Bas-Saint-Laurent, en face de Tadoussac et elle conserve sa nature sauvage, fort appréciée de cette poignée de résidents et des vacanciers, amateurs de kayak et de la nature. Lors de la marée basse, l’île est presque reliée au continent.

C’est Jacques Cartier qui a baptisé ce petit coin de terre « île Verte » en remontant le fleuve avec sa flottille en 1535.

L’Île-Verte contient plusieurs exemples de patrimoine culturel et historique du Québec. D’abord, on y trouve le phare de l’Île-Verte qui est le plus ancien phare du Québec, érigé en 1809. Un Musée du squelette est aménagé sur l’Île-Verte, présentant une grande collection d’os de différents animaux.

Jusqu’à ce jour, l’Île-Verte demeure un endroit méconnu des touristes à la recherche des baleines (plutôt, des rorquals), mais ces grands mammifères fréquentent les parages et les chances d’apercevoir un rorqual près de l’Île-Verte sont beaucoup plus grandes que celles de croiser un être humain. Des rorquals sont visibles sans jumelles à 30 mètres.

Un centre d’interprétation de l’Île-Verte est aménagé dans l’école du Bout-d’en-Haut et on y découvre la vie insulaire depuis les débuts de la Nouvelle-France jusqu’à nos jours. On y apprend beaucoup de choses sur la pêche à fascines, l’agriculture, la mousse de mer, le pont de glace, la navigation au temps des goélettes et sur d’autres sujets.

Remarquons le Sentier de la Bouette, sur lequel se déroule une activité unique et vivifiante. Ce parcours permet de rejoindre l’île à pied, à la marée descendante. La traversée dure deux heures et est réalisée avec des guides insulaires.

En hiver, particulièrement en janvier, un pont de glace se forme entre l’île et la terre ferme et on peut alors faire la traversée à pied, à raquette, à ski de fond, à motoneige ou même en automobile. Un séjour à l’île en hiver est aussi magique, sinon plus que pendant la saison douce. La lumière du phare éclaire les glaces mouvantes du fleuve et on peut découvrir la pêche blanche à l’éperlan. En traversant le pont de glace, on aperçoit sur le fleuve, dans un immense désert blanc, un véritable village composé de dizaines de cabanes de pêche.

Quelques gîtes demeurent ouverts pour accueillir les touristes pendant l’hiver.

Attraits touristiques de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs (Île Verte) et ses services

La p’tite île, comme on l’appelle, est l’unique île habitée toute l’année au Bas-Saint-Laurent. Un paysage maritime remarquable, une somptueuse faune sauvage et un patrimoine bâti jalousement protégé qui s’échelonne du Bout-d’en-Bas au Boutd’en-Haut forment le décor de cette vie insulaire. L’Île Verte est accessible par traversier en été et par un pont de glace en hiver. On y trouve les fameuses Maisons du Phare :

  • Circuit touristique de l’Île Verte. 6201, Chemin de l’Île : histoire du premier phare du Saint-Laurent, école Michaud, Musée du Squelette.
  • Plage municipale de l’Île-Verte.
  • Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Maison Le Bout d’en haut. 7808, chemin de l’Île, île Verte : 1 unité.
  • Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Camping Ô fleuve
    7301, chemin de l’Île : 7 sites.

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Notre Dame des Sept Douleurs
Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. Photo : Nicogag, photographie du domaine public.

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