Pierre Messmer, un patriote exigeant et lucide
PORTRAIT - De ses combats glorieux à Bir Hakeim et El Alamein à l’Académie française, en passant par Matignon, où il fut le premier ministre de Pompidou, la biographie d’un homme entré dans l’histoire.
Les apparences sont souvent trompeuses. Avec son air martial, son profil de légionnaire romain, Pierre Messmer semblait a priori le prototype du conquérant, guetté par l’hubris. Rien de plus inexact. À lire la biographie très complète que lui consacre l’universitaire Frédéric Turpin, excellent spécialiste du gaullisme, il apparaît que l’une des qualités principales de cet alsacien froid, animé par un patriotisme exigeant, fut toujours d’évaluer lucidement ses compétences et d’y adapter ses ambitions.
S’il passa par l’École de la France d’outre-mer, Messmer fut d’abord un soldat magnifique. Il n’a que 24 ans quand sonne, en juin 1940, l’heure de la défaite. Il n’hésite pas une seconde: dès qu’il entend le message du maréchal Pétain annonçant l’armistice, il décide de rejoindre le général inconnu qui, à Londres, exhorte à poursuivre le combat. À partir de ce moment et jusqu’à la fin du conflit, le futur premier ministre sera toujours en première ligne. Dès septembre 1940, il se trouve devant…
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Rebelle83700
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Sans critiquer l’article, il n’y a pas de profil type de légionnaire romain ! Rôle a recruté partout. Depuis les Goths jusqu’aux africains. Il y a eu des légions d’Africains ! C’est peu connu. Quant à Arminius, qui a infligé à Rome sa plus catastrophique défaite, celle de la Teuteburger Wald, yil avait été légionnaire.