Comment un interne de l’hôpital Pierre-Paul Riquet, à Toulouse, a-t-il pu succomber dans son sommeil, durant l’une de ses gardes, à seulement 26 ans ? C’est la tragique question à laquelle sont confrontés les proches et collègues de ce jeune homme, retrouvé mort dans la nuit du lundi 6 au mardi 7 mai 2024.
Hypothèse criminelle exclue
Sollicitée par le parquet de Toulouse auprès de l’Institut médico-légal (IML), l’autopsie a été pratiquée en fin de semaine dernière. Selon le parquet de Toulouse, contacté par Actu Toulouse ce lundi 13 mai 2024, « elle exclut totalement l’hypothèse criminelle ».
En l’absence de « l’intervention d’un tiers », les enquêteurs attendent désormais le résultat des différentes analyses – notamment toxicologiques et anatomopathologiques (examen des organes, tissus et cellules, ndlr) – « pour établir avec certitude les causes de la mort ».
« Profonde tristesse »
Dans un communiqué publié la semaine dernière, le CHU de Toulouse, la Faculté de Santé et l’Université Toulouse 3 avaient tenu « à exprimer leur profonde tristesse et adresser leurs plus sincères condoléances à la famille et aux proches de ce jeune interne. Les hospitaliers témoignent également tout leur soutien à la communauté des internes touchée par ce décès brutal ».
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.