Choose France et lose France

Emmanuel Macron, ici à l'écran, le 13 mai à Versailles, à l'occasion du septième sommet Choose France.  - Credit:MAXPPP
Emmanuel Macron, ici à l'écran, le 13 mai à Versailles, à l'occasion du septième sommet Choose France. - Credit:MAXPPP

Magasins pillés, maisons et véhicules incendiés, tirs sur les gendarmes : des affrontements violents ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi en Nouvelle-Calédonie, plus particulièrement dans l'agglomération de Nouméa, la capitale de cet archipel français situé en Océanie. Ces violences ont eu lieu quelques heures avant que l'Assemblée nationale n'examine, à Paris, une révision constitutionnelle décriée par les indépendantistes. Celle-ci prévoit l'élargissement du corps électoral pour les élections provinciales et les référendums dans l'archipel, des scrutins jusqu'ici « réservés » aux personnes disposant de la citoyenneté calédonienne.

► ATTRACTIVITÉ. La septième édition du sommet Choose France, qui s'est tenue hier à Versailles, s'est soldée par une moisson record. Plusieurs entreprises étrangères, dont Microsoft, Amazon, Sanofi et McCain, se sont engagées à investir 15 milliards d'euros dans 56 projets en France. Cette pluie d'installations ou d'extensions d'usines, en plus d'être bonne pour l'orgueil national, confirme le regain d'attractivité de l'économie française, observé depuis 2017. Tout serait merveilleux si la bonne tenue des investissements ne masquait pas les faiblesses structurelles de l'économie française (dette publique, déficit commercial, baisse de la productivité…), comme le remarque Nicolas Baverez dans un édito.

► GRÉVICULTURE. Le « grand braquage » et le « grand chantage » se poursuivent ! Après les cheminots, les contrôleurs aériens e [...] Lire la suite