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Philippe PÉTAIN Le Maréchal
(PhilippePÉTAIN)
Saint-Cyr (61e, entre 1876 et 1878 - Promotion_De_Plewna), Académie des Sciences Morales et Politiques (1919-1945), Académie Française (555, 1929-1945), Maréchal de France (novembre 1918), CEMA (17 mai 1917 - 28 mars 1918), Bénoni
- Né le 24 avril 1856 (jeudi) - CAUCHY A LA TOUR 62
- Décédé le 23 juillet 1951 (lundi) - L'ÎLE D'YEU 85,à l'âge de 95 ans
Parents
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Union(s)
- Marié le 14 septembre 1920 (mardi), PARIS VII 75, avec Eugénie Mme Annie Pétain HARDON 1877-1962 (Parents :Alphonse HARDON, Ingénieur des Arts et Manufactures 1852-1898 & Berthe MAREST 1854-1883)(témoin : M Emile Le Maréchal FAYOLLE, Maréchal de France 1852-1928)
Grands parents paternels, oncles et tantes
- Bénoni Joseph PÉTAIN 1794-1879(1815)
- Hyacinthe Françoise Augustine COSSART 1796-1876
Relations
- Fils élevé : Joseph Emile Robert Le Général BOURGEOIS, Général (***) de Division 1857-1945
- Fils élevé : Eugène Félix Louis Jean M Le Général GOUZIL, Général (**) de Brigade 1858-1933
- Fils élevé : Paul Charles Le Général CABAUD, Général (***) de Division 1861-1934
- Fils élevé : Paul Le Général TOULORGE, Général (****) de Corps d'Armée 1862-1959
- Fils élevé : Théodore René Le Général VINCENT-DUPORTAL, Général (**) de Brigade 1862-1928
- Fils élevé : Henri Auguste Le Général DUMESNIL, Général (***) de Division 1864-1942
- Fils élevé : Emile Philippe Le Général MOOG, Général (**) de Brigade ca 1865-1957
- Fils élevé : Jean Paul Le Général SICRE, Général (***) de Division 1866-1944
- Fils élevé : Georges Ernest Joseph Le Général FATOU, Général (**) de Brigade 1867-1944
- Fils élevé : Charles Théodore Le Général BRÉCARD, Grand Chancelier de la Légion d'Honneur 1867-1952
- Fils élevé : André Le Général SIMON, Général (***) de Division 1868-1955
- Fils élevé : Edmond Alphonse Léon Le Général BUAT, Général (***) de Division 1868-1923
- Fils élevé : Gustave Le Général FERRIÉ, Général (****) de Corps d'Armée 1868-1932
- Fils élevé : Louis Le Général MAURIN, Général (****) de Corps d'Armée 1869-1956
- Fils élevé : Charles Auguste Jules Le Général JACQUEMOT, Général (***) de Division 1869-1931
- Fils élevé : Emile François Xavier Lucien Le Général HERGAULT, Général (***) de Division 1869-1936
- Fils élevé : Camille M Eugène Le Général RAMPONT, Général (****) de Corps d'Armée 1869-1939
- Fils élevé : Joseph DUBOSC DE PESQUIDOUX, Comte DE PESQUIDOUX 1869-1946
- Fils élevé : Michel Charles MACHART, Administrateur de la Société du Louvre 1870-1932
- Fils élevé : Frédéric Le Général CULMANN, Général (**) de Brigade 1870-1942
- Fils élevé : Bernard Le Général SERRIGNY, Général (****) de Corps d'Armée 1870-1954
- Fils élevé : Paul M Le Général TIXIER, Général (***) de Division 1873-1944
- Fils élevé : Julien Le Général DUFIEUX, Inspecteur Général de l'Infanterie 1873-1959
- Fils élevé : Pierre Le Général HERING, Général (*****) d'Armée 1874-1963
- Fils élevé : Joseph Eugène Charles Le Général BRACONNIER, Général (****) de Corps d'Armée 1874-1961
- Fils élevé : Georges Achille MJ L'Amiral ROBERT, Amiral (*****) 1875-1965
- Fils élevé : Thierry DE MARTEL DE JANVILLE, Chirurgien en Chef de l'Hôpital Américain 1875-1940
- Fils élevé : Emile MJ Le Général HELLÉ, Général (***) de Division 1875-1933
- Fils élevé : Louis Antoine Le Général COLSON, Général (***) de Division 1875-1951
- Fils élevé : Paul Louis Le Général ROUSSEAU, Général (***) de Division 1875-1945
- Fils élevé : Charles Victor Jules FRÉMICOURT, Garde des Sceaux 1877-1967
- Fils élevé : Auguste M Emile Le Général LAURE, Général (***) de Division 1881-1957
- Fils élevé : Jean Léon M Le Vice-Amiral FERNET, Vice-Amiral (****) d'Escadre 1881-1953
- Filleul : Louis Antoine Jacques CHEVALIER, Philosophe 1882-1962
- Fils élevé : Odilon Léonard Théophile Le Général PICQUENDAR, Général (****) de Corps d'Armée 1883-1959
- Fils élevé : Pierre LAVAL, Président du Conseil 1883-1945
- Fils élevé : M Cyrille Victor Le Général DEBENEY, Général (***) de Division 1891-1956
- Fils élevé : Antoine Jeanne (m) Jean TRACOU, Capitaine de Vaisseau (III+II) 1891-1988
- Fils élevé : Emmanuel BERL, Journaliste 1892-1976
- Fils élevé : Roger Ernest MÉTAYER, Capitaine de l'Armée de l'Air 1895-1966
- Filleul : Jean Jean Ravennes LEFEBVRE DES VALLIÈRES, Écrivain 1895-1970
- Fils élevé : Louis DE LONGUEAU SAINT-MICHEL, Lieutenant Colonel de la Cavalerie 1898-1986
- Fils élevé : Henri Joseph Edgard M DU MOULIN DE LABARTHÈTE, Inspecteur des Finances 1900-1948
- Fils élevé : Max BONNAFOUS 1900-1975
- Fils élevé : Denis Jean Léopold BICHELONNE, Directeur Général des Aciéries de Senelle-Maubeuge 1904-1944
- Filleul : René Adalbert PINETON DE CHAMBRUN, Ordre des Cincinnati 1906-2002
- Fils élevé : Jacques EYNAUD DE FAY, Exploitant agricole 1908-2009
- Fils élevé : François MITTERRAND, Président de la République Française 1916-1996
Présences lors d'événements
- 1922 (témoin): mariage de Julien Le Général DUFIEUX, Inspecteur Général de l'Infanterie 1873-1959 etMarguerite DESSIRIER 1889-1980
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Notes
Notes individuelles
Ancien élève de l'école spéciale militaire, promotion des Zoulous (1876-1878), la même que celle du Général*** Georges de Bazelaire (1858-1954)
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Issu d' une modeste famille paysanne, Philippe Pétain fit ses premières études chez les Dominicains, avant d' entrer à Saint-Cyr en 1876. Il en sortit dans un rang modeste, prélude à une carrière militaire qui s' annonçait peu brillante. Affecté à des garnisons secondaires, il ne participa à aucune des grandes campagnes coloniales. Nommé professeur adjoint à l' École de guerre en 1904, il s' y fit le défenseur de théories peu conformes aux conceptions tactiques de l' état-major, en préconisant la défensive et la guerre de positions, quand les théoriciens officiels prônaient la guerre à outrance.
La Première Guerre mondiale allait donner un tour inattendu à la carrière du colonel Philippe Pétain, qui s' apprêtait, à 58 ans, à prendre sa retraite.
Promu rapidement général de brigade après s' être distingué à la tête d' une brigade d infanterie en Belgique, il fut nommé général de corps d' armée et remporta de brillants succès dans les batailles de l' Artois. Il sut se distinguer, en particulier, par sa prudence et le souci qu' il témoigna d' épargner des vies humaines. C est ainsi qu' en février 1916 il était chargé du commandement des troupes engagées à Verdun, et parvint à défendre glorieusement la place en soutenant le moral des troupes.
Quand, au printemps 1916, il fut nommé commandant des armées du centre, Philippe Pétain était devenu aux yeux de tous « le vainqueur de Verdun ». En 1917 enfin, après la désastreuse offensive de Nivelle du Chemin des Dames, Philippe Pétain fut promu commandant en chef de l' armée française, avec mission de faire cesser les mutineries qui désorganisaient les troupes.
Sa popularité à la fin du conflit était considérable et il reçut son bâton de maréchal de France en novembre 1918.
Envoyé au Maroc pour combattre la rébellion d Abd-el-Krim en 1925, le maréchal Pétain fut ensuite nommé inspecteur de la défense aérienne du territoire, en 1931, puis devint enfin, en 1934, ministre de la Guerre du cabinet Doumergue. C est sous son ministère que devait être entreprise la construction de la ligne Maginot.
Envoyé par Daladier comme ambassadeur de France dans l' Espagne franquiste, le maréchal Pétain était devenu, à la fin des années 1930, un véritable symbole, et c' est au « vainqueur de Verdun » que fit appel Paul Reynaud au lendemain de la défaite de 1940. Recours, homme providentiel, le maréchal prônait alors la signature de l' armistice. Celui-ci une fois signé, Pétain obtint par un vote de l' Assemblée nationale les pleins pouvoirs pour promulguer une nouvelle constitution. Devenu chef de l' État français, il choisit de pratiquer une politique de collaboration avec Hitler. De compromissions en renoncements, il demeura au pouvoir jusqu en août 1944, date à laquelle il fut emmené par les Allemands à Sigmaringen.
Son procès s' ouvrit en avril1945 après qu il se fut rendu aux autorités françaises. Condamné à mort, puis gracié, il fut interné jusqu à sa mort à l' île d Yeu, où il devait être enterré.
Membre de l' Académie des Sciences morales en 1919, Grand-Croix de la Légion d' honneur, médaille militaire, le maréchal Pétain fut élu à l' Académie française le 20 juin 1929, à l' unanimité au fauteuil du maréchal Foch. Sa réception, le 22 juin 1931, par Paul Valéry prit toutes les apparences d' un véritable événement ; rappelant les qualités d' humanité dont le maréchal avait fait montre à Verdun, le poète déclara : « Vous avez découvert que le feu tue. »
Condamné à l' indignité nationale, le maréchal Pétain fut radié de l' Académie française ; son siège ne devait pas être pourvu de son vivant.
même promo de Saint-Cyr que celle du Père Charles de Foucauld
A propos de sa devise : "Travail, Famille, Patrie", écrite sur les pièces de monaie de l'époque =
le Général Charles de Gaulle disait :
- Travail : il n'en a jamais eu...
- Famille : il n'a jamais eu d'enfant...
- Patrie : il n'en a plus ...son pays, il l'a vendu...
Photos & documents
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Aperçu de l'arbre
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Section Beaux-Arts : Elève=Fils élevé, et Pèrenourricier=Maître
Légion d'Honneur : Parrain demandé et qui accepte= Père nourricier
"sous les ordres de X.X." pour un Militaire,X.X.= Père nourricier
Bonus*** Gratuit : Les Ancêtres du petit chat Kipic.