Charlotte Gainsbourg connaît l’épreuve du deuil. La fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin s’est livrée sur son sentiment face au décès de certains membres de sa famille lors d’une interview croisée avec Charlotte Rampling auprès du magazine « Madame Figaro ». 

Au cours de sa vie, Charlotte Gainsbourg a dû dire au revoir à certains membres proches de sa famille. Une douloureuse épreuve à laquelle Charlotte Rampling a également dû faire face en 1966 à la suite du décès de sa sœur Sarah. Charlotte Gainsbourg révèle alors : « Moi, j'ai trois absents. Ma sœur Kate, mon père, ma mère. Toute la première partie de mon enfance, jusqu'à 9 ans, on était quatre. » Avant d’ajouter : « Aujourd'hui, parmi ces quatre, je suis la dernière. C'est très étrange. J'ai une vie intérieure avec eux. Je ne suis pas croyante ni rien, mais mes morts font partie de moi. »   

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Des étapes de vie qui ont permis de forger l’actrice d’aujourd’hui selon Charlotte Rampling qui rebondit en affirmant : « Il faut retrouver son chemin de vie à travers tout ça. Cette souffrance-là vous force, ou à sombrer, ou à vous élever. » La sœur de Lou Doillon ajoute : « À faire émerger quelque chose. »  

Un lien silencieux entre les deux femmes  

Durant ce même entretien pour « Madame Figaro », Charlotte Gainsbourg et Charlotte Rampling ont expliqué ne pas se connaître beaucoup, mais ressentir une affinité « spontanée ». « On discute depuis tout à l'heure et cela ne me surprend pas qu'on soit d'accord sur tout », déclare Charlotte Gainsbourg. Un lien invisible entre les deux femmes que Charlotte Rampling associe à Jane Birkin : « Et un lien, à travers Jane Birkin. J'ai commencé dans le même film qu'elle, “The Knack”, de Richard Lester, en 1965, et, par la suite, on s'est toujours croisées… Les dernières années, on s'échangeait des textos. C'était une femme très généreuse : à chaque fois qu'elle me voyait dans un film, elle m'envoyait un message. »