Petite Poucette - Michel Serres - Babelio
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EAN : 9782746506053
84 pages
Le Pommier (30/03/2012)
3.48/5   580 notes
R�sum� :
Le monde a tellement chang� que les jeunes se doivent de tout r�inventer ! Pour Michel Serres, un nouvel humain est n�, il le baptise " Petite Poucette ", notamment pour sa capacit� � envoyer des messages avec son pouce. Nos soci�t�s occidentales ont d�j� v�cu deux r�volutions : le passage de l'oral � l'�crit, puis de l'�crit � l'imprim�. Comme chacune des pr�c�dentes, la troisi�me, - le passage aux nouvelles technologies - tout aussi majeure, s'accompagne de mutati... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
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sur 580 notes
J'aime bien �couter les chroniques de Michel Serres, dans lesquelles il nous livre des r�flexions souvent pertinentes. Ici, la quatri�me de couverture nous annonce : "Le monde a tellement chang� que les jeunes doivent tout r�inventer." Puis plus loin : "Petite Poucette va devoir r�inventer une mani�re de vivre ensemble, des institutions, une mani�re d'�tre et de conna�tre...", et enfin : "Ce livre propose � Petite Poucette une collaboration entre g�n�rations pour mettre en oeuvre cette utopie, seule r�alit� possible". Quel programme ! Voil� qui promet d'�tre int�ressant.
H�las, ce court ouvrage ne tient vraiment pas ses promesses. L'auteur y accumule les �vidences, il enfonce des portes ouvertes, il ne nous apprend rien : je suis rest�e sur ma faim.

Tout d'abord, qui est cette Petite Poucette ? Avec Petit Poucet, c'est un terme un peu paternaliste que Michel Serres emploie pour d�signer les jeunes, si habiles de leurs pouces pour taper des messages. Car il est ici question de la r�volution de l'informatique et d'internet, � laquelle notre soci�t� doit faire face, comme elle a d� autrefois s'adapter aux bouleversements entra�n�s par le passage de l'oral � l'�crit, puis de l'�crit � l'imprim�. le tout d�but du livre analyse ces mutations de fa�on assez int�ressante. Mais c'est quand on aborde le coeur du sujet que tout se g�te.
Michel Serres se penche avec bienveillance sur la nouvelle g�n�ration, et son point de vue est rafra�chissant au milieu de tant de r�criminations sur les jeunes que certains rendent responsables de tous les maux. Mais il faut rester lucide dans l'int�r�t de Petite Poucette et ses amis, et les aider � tirer profit de cette r�volution d'internet.

Pour Michel Serres, internet est fantastique, internet est merveilleux, internet est la solution � tout. Ang�lisme, na�vet�, autosuggestion ?
Petite Poucette bavarde en cours car elle s'ennuie : "Pourquoi bavarde-t-elle, parmi le brouhaha de ses bavards camarades ? Parce que, ce savoir annonc�, tout le monde l'a d�j�. En entier. � disposition. Sous la main. Accessible par Web, Wikip�dia, portable, par n'importe quel portail." Michel Serres est-il s�rieux, lui qui est enseignant, quand il �crit ceci ? Croit-il vraiment que les professeurs soient devenus inutiles puisque tout le savoir se trouve sur la toile ? Oui, on peut tout trouver ou presque en quelques clics, encore faut-il savoir chercher, mais surtout analyser et utiliser intelligemment les donn�es obtenues. Michel Serres croit-il ou veut-il nous faire croire que l'on n'a plus besoin d'apprendre l'orthographe, la conjugaison ou la grammaire puisque tout est sur internet ? Quand on voit le pi�tre niveau de langue que l'on peut lire un peu partout, qui va jusqu'� rendre certains textes incompr�hensibles, j'en doute fort ! Certes, on trouve sur le web toutes les d�finitions, toutes les r�gles de grammaire, toutes les conjugaisons, mais cela ne dispense nullement de leur apprentissage, soyons s�rieux ! De m�me, trouver tout le vocabulaire et toute la grammaire anglaise sur la toile ne fera pas de vous un angliciste �m�rite.
Michel Serres nous vante les m�rites de Petite Poucette qui sait si magnifiquement naviguer sur internet. Mais sait-elle prendre du recul par rapport � ce qu'elle y trouve, sait-elle trier le vrai du faux, et plus important encore : sait-elle penser par elle-m�me ?
Alors, quand Michel Serres envie presque Petite Poucette d'�tre n�e � cette �poque b�nie d'internet, je ne le rejoins pas. Je trouve au contraire que les nouvelles g�n�rations sont face � un monde complexe pour lequel ils ne sont pour la plupart pas suffisamment arm�s. Oui internet est un outil fantastique, qui offre tellement de possibilit�s � qui sait l'utiliser, mais ce n'est pas cet objet aseptis� qui nous est vant� ici. Internet a bien des d�fauts, bien des aspects n�gatifs. Si Petite Poucette n'y prend pas garde, internet peut faire entrer n'importe quelle propagande dans son cr�ne. Internet peut lui faire gober n'importe quel mensonge. Internet peut paradoxalement la priver de connaissances, en lui donnant l'illusion qu'elle n'a pas besoin d'apprendre. Et plus grave, internet est loin d'�tre inoffensif : les lynchages m�diatiques prennent sur la toile des proportions effarantes, sans parler du douloureux sujet de personnes (souvent jeunes) pouss�es au suicide suite � des propos ou photos propag�s sur la toile.
Alors, oui, vive internet ! Mais, il est indispensable d'apprendre aux jeunes g�n�rations � bien s'en servir. Je ne parle pas d'apprentissage m�canique : Petite Poucette sait taper bien plus vite que moi, sait naviguer bien plus rapidement que moi, je n'en doute pas. Mais ce que j'appelle bien se servir d'internet ne se r�duit pas � cet aspect pratique, qui n'est que mineur. Ce qu'il faut, c'est apprendre � r�fl�chir, � prendre du recul, � analyser et trier les informations, pour ne pas subir internet mais se l'approprier. Et � mon avis, les comp�tences n�cessaires doivent s'acqu�rir en amont de l'utilisation du r�seau.
Si l'on apprend tout cela � Petite Poucette, oui, on pourra consid�rer qu'elle a de la chance.
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Comprendre les adolescents d'aujourd'hui... Leur inculquer une �ducation... Voil� qui n'est pas facile lorsqu'on a comme mod�le celle de nos parents. On a souvent tendance - et j'avoue �tre la premi�re � le faire - � se r�f�rer au pass�. Pourtant, les adolescents ont chang�. La soci�t� de consommation et l'�re du num�rique les ont fait changer. Ces petits poucets et poucettes, ainsi appel�s par r�f�rence � l'utilisation de leur pouce sur leur smartphone, ne comprennent pas plus notre g�n�ration.

Michel Serres nous convie ici � r�fl�chir sur ce changement, � essayer de nous adapter au lieu de nous braquer. Ce n'est certes pas �vident. La premi�re id�e serait de dire : "c'�tait comme �a avant, pourquoi cela changerait-il ? C'est � eux de s'y mettre !" Oui, mais voil�, il ne faut pas oublier un param�tre : la soci�t� �volue et, avec elle, les nouvelles g�n�rations. Ne pas s'en rendre compte ou, plut�t, ne pas vouloir s'en rendre compte, c'est se fermer � toute communication. Autant tenter de leur apprendre des choses via de multiples outils. Mais si vous lisez cette critique, c'est que vous �tes vous aussi sur un support num�rique... donc vous comprendrez facilement ce que nous dit ce philosophe.

Un petit b�mol tout de m�me : je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est �nonc�. J'aurais aim� que ce petit bouquin pr�sentant une importante r�flexion soit plus abouti. On reste un peu sur sa faim.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Je prends la peine de parcourir les critiques pr�c�dentes, dont une m'a incit�e � lire cet opuscule.
Ce livre ratisse large, son lectorat va du coll�gien pr�coce au retrait� bien conserv�, de l'�tudiante r�fl�chie � la m�nag�re branch�e, de l'enseignant perplexe au chef d'entreprise qui prend le train, bref, c'est vous z'et moi.
De quoi faire de bons tirages...� 9,50 euros pi�ce....
Je ne vais pas d�voiler l'intrigue, on a tous compris que le clavier a remplac� la plume d'oie et que les �crans restent allum�s jour et nuit. S'ensuit parait-il une r�volution neuronale qui surd�veloppe la zone motrice du pouce et nous dispense d'�couter le bla-bla des profs; donc exit l'�ducation nationale, c'est Gougle & Co qui s'y collent, pas de copies � corriger, vacances toute l'ann�e et les marmots s'instruiront tous seuls, trop cool.
Je tweete, donc je suis. Je blogue, je tchate, je maile, je textote, bref je m'exprime, personne ne m'�coute mais c'est pas grave.
ON COMMUNIQUE, je vous dis.

Apr�s la Bastille, il faut qu'on prenne la Tour Eiffel, pour que tous le monde soyent t'�gaux, et alors ce sera le bonheur sur la Terre.

Michel Serres est un grand s�ducteur qui nous ferait avaler des couleuvres aussi grosses que des anacondas. Il a �crit sur des dizaines de sujets, il a 25 id�es par secondes, il a une t�te de papy adorable, et puis il est dr�lement savant, avec sa s�rendipit� et ses mouvements browniens, et tous ses dipl�mes. Et il nous explique tout bien.
Il nous prend un peu pour des quiches.

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Il �tait une fois un vieil homme qui avait rencontr� un petite fille. C'�tait sur la route � mi-chemin entre le Ch�teau d'Avant et la Cit� d'Apr�s. Il y avait l� une colline d'o� le vieil homme, qui venait du ch�teau d'Avant, pouvait observer ces deux lieux. Il s'�tait tout particuli�rement pris d'affection pour cette petite fille, elle vivait dans la Cit� d'Apr�s. Et comme vous vous en doutez, il l'avait surnomm�e " Petite Poucette "�
Le Ch�teau d'Avant �tait l� depuis des si�cles. Il tenait debout sur de profondes fondations. Des fondations de papier imprim� et d'apprentissage m�thodique. Au Ch�teau, le savoir se transmet par les livres et les doctes enseignants qui patiemment professent � la masse ignorante et transie de leurs descendants. Mais n'imaginez pas les habitants du Ch�teau comme d'horribles r�actionnaires, durant des si�cles, ils avaient fait progresser leur soci�t�, connu souffrances, privations, guerres et r�volutions et s'�taient �tablis sur des institutions telles que l'�glise, l'arm�e, la classe, le march�.
La Cit� d'Apr�s n'avait pas de murs et exp�rimentait encore les processus de son �tablissement. Ici le savoir s'�tait affranchi du papier, mais pas encore de l'�crit�; Il s'�changeait librement entre pairs et se construisait en collaboration de tout un chacun sans le carcan des disciplines d'Avant. Au sein de la Cit�, les communaut�s s'organisaient en r�seau d'affinit�s multiculturelles qui repoussaient vigoureusement les anciennes filiations. N'avaient-ils pas raison de r�torquer que ces filiations s'�taient majoritairement constitu�es dans le sang...

Et le vieil homme observait les �changes entre ces deux mondes�; Plus particuli�rement le ph�nom�ne de la transmission des connaissances�: Ceux d'Avant voulaient bien faire profiter ceux d'Apr�s de leurs le�ons, mais comme ils les avaient apprises. Et ceux d'Apr�s semblaient pr�tendre conna�tre d�j� ces le�ons et r�vaient d'en apprendre d'autres, profess�es autrement...
Le vieil homme n'avait qu'un r�ve. Lui dont on disait pompeusement qu'il �tait " une vigie plant�e sur le m�t de notre �poque ", qu'on appelait m�me " oracle "�! Lui voulait retrouver sa jeunesse... Pour pouvoir comme la petite fille exercer la dext�rit� digitale de ses pouces pour inventer le monde de demain...

Il �tait une fois... demain�? Hier�?... Maintenant�?...
Certainement maintenant lui ferai plaisir. " Main-tenant " tenant en main... cet outil num�rique ultra-connect� qui caract�rise tellement cette nouvelle citoyenne. Car la virtualit� et l'immat�rialit� de ses �changes ne doivent pas conduire � penser qu'elle se d�sint�resse du monde qui l'entoure. Ce qui d�concerte, c'est que ce nouveau monde, il est en train de s'inventer au jour le jour... S'�loignant des axiomes et consid�rant du monde d'autrefois selon une �volution bien plus rapide.
Mais notre a�n� ne nous parle pas de ce monde qui �merge. Il nous parle de cette petite fille et de ses conceptions qui la motivent. Il nous parle avec tendresse d'elle. Elle qui aujourd'hui est en �ge d'avoir des descendants � son tour...
Puissions-nous vivre une �poque int�ressante... Michel Serres ne nous maudit pas, il nous ouvre les yeux. Les perspectives qu'il propose semblent vertigineuse tant elles donnent l'impression que ces jeunes � la moderne habilet� palmaire et aux " neurones du num�rique " sont diff�rents de tous ceux qui les ont pr�c�d�s.
Continuons � faire une optimiste confiance comme celui d'Avant en as en celle d'Apr�s...
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Dans cet essai, Michel Serres s'int�resse � l'impact de la r�volution technologique num�rique sur la soci�t�, en particulier dans le domaine de la transmission du savoir.

Il y a eu, pour lui, deux r�volutions pr�c�dentes dans ce domaine : le passage de l'oral � l'�crit, dans l'antiquit�, puis le passage de l'�crit � l'imprim�, au XV�me si�cle. Chacune de ces innovations a facilit�, d�multipli�, la transmission du savoir.

Avec le num�rique, l'ampleur de la transformation est bien plus importante : tout le savoir et toute l'information, vraie ou fausse, sont accessibles depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, quel que soit le lieu o� l'on se trouve. Exit, ou presque, la transmission du savoir par des sachants et l'apprentissage de l'esprit critique ?

La r�volution technologique du num�rique entrainerait alors une v�ritable r�volution culturelle o� l'on r�fl�chirait plus avec ses pouces (sur un clavier) qu'avec ses neurones...

J'ai trouv� la premi�re moiti� de la d�monstration plut�t brillante et convaincante. La suite m'a paru plus laborieuse. Heureusement, l'auteur manie les concepts avec simplicit�, sans abuser d'un vocabulaire qui pourrait para�tre abscons au profane. le livre se lit assez facilement.

Un essai qui soul�ve des questions, apporte quelques r�ponses, mais garde nombre d'interrogations ouvertes.
Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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critiques presse (2)
Liberation
15 mai 2012
Michel Serres se penche avec bienveillance sur la g�n�ration SMS et GPS.
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
18 avril 2012
Loin de lorgner vers le pass�, le penseur octog�naire sait, lui aussi, voyager au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (89) Voir plus Ajouter une citation
Ce format-page nous domine tant, et tant � notre insu, que les nouvelles technologies n'en sont pas encore sorties. L'�cran de l'ordinateur - qui lui-m�me s'ouvre comme un livre - le mime, et Petite Poucette �crit encore sur lui, de ses dix doigts ou, sur le portable, des deux pouces.
Le travail achev�, elle s'empresse d'imprimer.

Les innovateurs de toute farine cherchent le nouveau livre �lectronique, alors que l'�lectronique ne s'est pas encore d�livr�e du livre, bien qu'elle implique tout autre chose que le livre, tout autre chose que le format transhistorique de la page. Cette chose reste � d�couvrir. Petite Poucette nous y aide.
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Ils sont format�s par les m�dias, diffus�s par des adultes qui ont m�ticuleusement d�truit leur facult� d'attention en r�duisant la dur�e des images � sept secondes et le temps des r�ponses aux questions � quinze, chiffres officiels ; dont le mot le plus r�p�t� est "mort" et l'image la plus repr�sent�e celle de cadavres. D�s l'�ge de douze ans, ces adultes-l� les forc�rent � voir plus de vingt mille meurtres.
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Voici des jeunes gens auxquels nous pr�tendons dispenser de l'enseignement, au sein de cadres datant d'un �ge qu'ils ne reconnaissent plus: b�timents, cours de r�cr�ation, salles de classe, amphith��tres, campus, biblioth�ques, laboratoires, savoirs m�me.. cadres datant, dis-je, d'un �ge et adapt�s � une �re o� les hommes et le monde �taient ce qu'ils ne sont plus.
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De notre t�te osseuse et neuronale, notre t�te intelligente sortit. Entre nos mains, la bo�te ordinateur contient et fait fonctionner ce que nous appelions jadis nos facult�s: une m�moire plus puissante mille fois que la n�tre ; une imagination garnie d'ic�nes par millions; une raison aussi, puisque autant de logiciels peuvent r�soudre cent probl�mes que nous n'eussions pas r�solus seuls. Notre t�te est jet�e devant nous, en cette bo�te cognitive objectiv�e... Voici le savoir jet� l�, objectif, collect�, collectif, connect�.
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Ces enfants habitent donc le virtuel. Les sciences cognitives montrent que l'usage de la Toile, la lecture ou l'�criture au pouce des messages, la consultation de Wikip�dia ou de Facebook n'excitent pas les m�mes neurones ni les m�mes zones corticales que l'usage du livre, de l'ardoise ou du cahier. Ils peuvent manipuler plusieurs informations � la fois. Ils ne connaissent, ni n'int�grent, ni ne synth�tisent comme nous leurs ascendants.
Ils n'ont plus la m�me t�te.
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Vid�o de Michel Serres
Michel Serres pr�sente son ouvrage "Atlas" aux �ditions Flammarion. Rencontre enregistr�e le 14 d�cembre 1994.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/445385/michel-serres-atlas
Note de musique : � mollat Sous-titres g�n�r�s automatiquement en fran�ais par YouTube.
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