Famille royaleLa «gifle» de Charles III à Harry: «Le timing veut tout dire»
Deux heures après avoir indiqué qu'il n'aurait pas le temps de rencontrer son fils cadet arrivé à Londres, le roi a annoncé qu'il nommait William, colonel en chef de l'ancienne unité militaire de Harry.
Les relations entre Charles III et son fils cadet sont tendues depuis le départ du duc de Sussex, en janvier 2020.
La décision était dans l'air depuis l'accession au trône de Charles III, elle est désormais actée. Mardi, Buckingham Palace a en effet annoncé que le monarque allait transmettre à William son titre de colonel en chef de l'Army Air Corps. Harry avait servi dans cette unité militaire comme pilote d'hélicoptère Apache en Afghanistan. Le duc de Sussex aurait dû endosser ce rôle s'il n'avait pas pris ses distances avec la famille royale en 2020. Cette passation se fera officiellement le lundi 13 mai, lors d'une cérémonie au Army Aviation Centre à Middle Wallop, indique le communiqué du palais. Charles III et William seront tous deux présents, précise Harper's Bazaar.
Si cette annonce n'est pas vraiment une surprise, son timing laisse la presse britannique songeuse. Et pour cause: Buckingham Palace a choisi d'officialiser cette nomination le jour où le prince Harry est revenu au Royaume-Uni. Le duc de Sussex doit effectuer un court séjour dans son pays à l'occasion du dixième anniversaire de la création des Invictus Games, qui sera célébré ce mercredi à la cathédrale St. Paul à Londres. Or, aucune rencontre entre Charles III et son fils n'est prévue «en raison du programme très chargé de Sa Majesté», avait indiqué mardi un porte-parole de Harry.
Pas une coïncidence
«Le duc est bien entendu conscient de l’agenda de son père, de ses engagements et de ses autres priorités, et espère le voir bientôt», avait assuré cette source. Le fait que le roi fasse cette annonce concernant William deux petites heures après avoir fait savoir qu'il n'aurait pas le temps de voir son fils cadet n'a rien d'une coïncidence, estime une source proche de la famille royale: «Le timing veut tout dire», glisse-t-elle au «Daily Mail». Ainsi, au lieu de passer du temps avec son père à son arrivée à Londres, Harry a mangé avec le financier Guy Monson, mardi soir.
«Il s'agit de l'un des conflits les plus publics au monde. S'il était géré en privé, sans les spéculations de la presse, il aurait plus de chances d'être résolu», estime Richard Fitzwilliams, expert de la royauté. Inutile d'ajouter que d'éventuelles retrouvailles entre William et Harry ne sont absolument pas à l'ordre du jour, les relations entre les deux frères étant passées de glaciales à tout bonnement inexistantes.