Cinema Paradiso (1988)
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- Publication date
- 1988-11-17
- Topics
- French film, drama, dramatic film, Franco-Italian movie, Philippe Noiret, Giuseppe Tornatore, Jacques Perrin
- Language
- French
Cinema Paradiso
(Nuovo Cinema Paradiso)
Film dramatique franco-italien
Réalisation : Giuseppe Tornatore
Scénario : Vanna Paoli et Giuseppe Tornatore
Genre : Film dramatique
Dates de sortie : 21 mai 1989
(Nuovo Cinema Paradiso)
Film dramatique franco-italien
Réalisation : Giuseppe Tornatore
Scénario : Vanna Paoli et Giuseppe Tornatore
Genre : Film dramatique
Dates de sortie : 21 mai 1989
Depuis qu'il a quitté Giancaldo, le village de Sicile dont il est originaire, Salvatore Di Vita n'y est plus jamais revenu. Dans les années 1980, il vit à Rome depuis 30 ans, où il est devenu un cinéaste célèbre.
Un soir, lorsqu'il rentre chez lui, il reçoit un appel de sa mère annonçant la mort d'un certain Alfredo. Pendant la nuit, le souvenir d'Alfredo renvoie Salvatore quarante ans en arrière, le replonge dans son enfance, son village, parmi les personnages qui l'ont peuplé :
À la fin des années 1940, Salvatore (qu'on surnommait alors Totò) est un enfant pauvre qui vit avec sa sœur et sa mère dans l'attente du retour de son père, envoyé combattre en Russie. Il est enfant de chœur pour Don Adelfio, à la fois curé, gérant de la salle de cinéma paroissiale (le Cinema Paradiso) et comité de censure : avant projection publique, il fait couper par Alfredo chaque scène qu'il juge « impudique » (simple baiser ou corps dénudé).
Fasciné par le septième art, Totò essaye en vain d'assister en cachette à ces projections privées et de voler quelques photogrammes coupés par le projectionniste Alfredo, qui, au début, se montre un peu revêche, importuné par les intrusions du gamin dans sa cabine de projection. Malgré l'opposition de sa mère, Totò commence à le fréquenter assidûment.
Il ne tarde pas à faire appel au bon cœur de son vieil ami : à l'occasion des épreuves du certificat d'études, Alfredo et le garçonnet se retrouvent dans la même salle d'examen. Le projectionniste, qui est illettré, tente alors d'obtenir des réponses de son jeune ami. Totò passe alors avec lui un accord : en échange des solutions de l'épreuve, le projectionniste lui enseignera toutes les ficelles du métier.
Un soir cependant, alors que la salle doit fermer, et que le public réclame à grands cris une deuxième projection de Les Pompiers chez les pin up (I Pompieri di Viggiù), Alfredo et Totò décident de le satisfaire en projetant le film à l'extérieur, sur la façade d'une maison. Mais une distraction d'Alfredo provoque un incendie qui rapidement se propage à toute la cabine de projection. Totò réussit à sauver son ami, mais ce dernier, les yeux brûlés, reste aveugle.
Grâce à Spaccafico, un villageois originaire de Naples devenu millionnaire au Totocalcio (it), la salle de cinéma est reconstruite et prend le nom de Nuovo Cinema Paradiso. C'est le début d'une nouvelle aventure pour Totò, puisque c'est lui désormais qui projette les films, et qu'ils ne sont plus censurés par le curé. Durant cette période, Totò, devenu adolescent, fait la connaissance d'Elena, étudiante, fille de bourgeois aisés. Une idylle se noue, que la belle-famille n'apprécie pas.
Pendant que Totò fait son service militaire à Rome, il perd complètement la trace d'Elena, partie avec sa famille s'installer sur le continent. De retour à la vie civile, il retrouve Alfredo, confiant dans ses dons artistiques, qui lui conseille alors d'abandonner la Sicile, pour toujours, et d'aller faire sa vie à Rome. On comprend qu'en ne revenant pas pendant trente ans, Salvatore était resté fidèle au dernier conseil d'Alfredo.
Après ce dernier souvenir, Salvatore revient à la réalité présente. Il a fait carrière dans l'industrie cinématographique : il est aujourd'hui un réalisateur riche et célèbre, mais, hanté par le souvenir d'Elena, n'est pas satisfait de sa vie privée.
L'enterrement d'Alfredo est alors l'occasion de revenir en Sicile et de renouer avec son passé. Devenu un cinéma érotique avant de fermer ses portes, il y a presque six ans, le Nuovo Cinema Paradiso est à l'abandon. Il vient d'être vendu à la ville pour être remplacé par un parking. Salvatore ne peut qu'assister impuissant à sa démolition, symbole de cette crise que le cinéma italien traverse depuis longtemps.
Après quoi, Salvatore rentre à Rome avec une bobine de film qu'Alfredo avait laissée à sa veuve pour lui. Salvatore visionne dès son arrivée ce film qu'Alfredo lui a laissé en héritage. C'est la dernière scène du film. Ultime clin d'œil et message posthume d'Alfredo, c'est un montage de toutes les séquences — tous les baisers — coupées par la censure de Don Adelfio. Cet héritage d'Alfredo est la meilleure image de l'immortalité du cinéma.
Un soir, lorsqu'il rentre chez lui, il reçoit un appel de sa mère annonçant la mort d'un certain Alfredo. Pendant la nuit, le souvenir d'Alfredo renvoie Salvatore quarante ans en arrière, le replonge dans son enfance, son village, parmi les personnages qui l'ont peuplé :
À la fin des années 1940, Salvatore (qu'on surnommait alors Totò) est un enfant pauvre qui vit avec sa sœur et sa mère dans l'attente du retour de son père, envoyé combattre en Russie. Il est enfant de chœur pour Don Adelfio, à la fois curé, gérant de la salle de cinéma paroissiale (le Cinema Paradiso) et comité de censure : avant projection publique, il fait couper par Alfredo chaque scène qu'il juge « impudique » (simple baiser ou corps dénudé).
Fasciné par le septième art, Totò essaye en vain d'assister en cachette à ces projections privées et de voler quelques photogrammes coupés par le projectionniste Alfredo, qui, au début, se montre un peu revêche, importuné par les intrusions du gamin dans sa cabine de projection. Malgré l'opposition de sa mère, Totò commence à le fréquenter assidûment.
Il ne tarde pas à faire appel au bon cœur de son vieil ami : à l'occasion des épreuves du certificat d'études, Alfredo et le garçonnet se retrouvent dans la même salle d'examen. Le projectionniste, qui est illettré, tente alors d'obtenir des réponses de son jeune ami. Totò passe alors avec lui un accord : en échange des solutions de l'épreuve, le projectionniste lui enseignera toutes les ficelles du métier.
Un soir cependant, alors que la salle doit fermer, et que le public réclame à grands cris une deuxième projection de Les Pompiers chez les pin up (I Pompieri di Viggiù), Alfredo et Totò décident de le satisfaire en projetant le film à l'extérieur, sur la façade d'une maison. Mais une distraction d'Alfredo provoque un incendie qui rapidement se propage à toute la cabine de projection. Totò réussit à sauver son ami, mais ce dernier, les yeux brûlés, reste aveugle.
Grâce à Spaccafico, un villageois originaire de Naples devenu millionnaire au Totocalcio (it), la salle de cinéma est reconstruite et prend le nom de Nuovo Cinema Paradiso. C'est le début d'une nouvelle aventure pour Totò, puisque c'est lui désormais qui projette les films, et qu'ils ne sont plus censurés par le curé. Durant cette période, Totò, devenu adolescent, fait la connaissance d'Elena, étudiante, fille de bourgeois aisés. Une idylle se noue, que la belle-famille n'apprécie pas.
Pendant que Totò fait son service militaire à Rome, il perd complètement la trace d'Elena, partie avec sa famille s'installer sur le continent. De retour à la vie civile, il retrouve Alfredo, confiant dans ses dons artistiques, qui lui conseille alors d'abandonner la Sicile, pour toujours, et d'aller faire sa vie à Rome. On comprend qu'en ne revenant pas pendant trente ans, Salvatore était resté fidèle au dernier conseil d'Alfredo.
Après ce dernier souvenir, Salvatore revient à la réalité présente. Il a fait carrière dans l'industrie cinématographique : il est aujourd'hui un réalisateur riche et célèbre, mais, hanté par le souvenir d'Elena, n'est pas satisfait de sa vie privée.
L'enterrement d'Alfredo est alors l'occasion de revenir en Sicile et de renouer avec son passé. Devenu un cinéma érotique avant de fermer ses portes, il y a presque six ans, le Nuovo Cinema Paradiso est à l'abandon. Il vient d'être vendu à la ville pour être remplacé par un parking. Salvatore ne peut qu'assister impuissant à sa démolition, symbole de cette crise que le cinéma italien traverse depuis longtemps.
Après quoi, Salvatore rentre à Rome avec une bobine de film qu'Alfredo avait laissée à sa veuve pour lui. Salvatore visionne dès son arrivée ce film qu'Alfredo lui a laissé en héritage. C'est la dernière scène du film. Ultime clin d'œil et message posthume d'Alfredo, c'est un montage de toutes les séquences — tous les baisers — coupées par la censure de Don Adelfio. Cet héritage d'Alfredo est la meilleure image de l'immortalité du cinéma.
Casting :
- Philippe Noiret (VF : Lui-même) : Alfredo
- Salvatore Cascio (VF : Boris Roatta) : Salvatore enfant, Toto
- Marco Leonardi (VF : Franck Capillery) : Salvatore adolescent
- Jacques Perrin (VF : Lui-même) : Salvatore adulte
- Leopoldo Trieste (VF : Teddy Bilis) : le père Adelfio
- Antonella Attili (VF : Marie Vincent) : Maria jeune
- Pupella Maggio (VF : Héléna Manson) : Maria âgée
- Enzo Cannavale (VF : Jacques Deschamps) : Spaccafico
- Isa Danieli : Anna
- Leo Gullotta (VF : Michel Mella) : Usher
- Agnese Nano (VF : Rafaele Moutier) : Elena adolescente / la fille d'Elena (dans la version longue Director's cut)
- Brigitte Fossey (VF : Elle-même) : Elena adulte (dans la version longue Director's cut)
- Tano Cimarosa : le forgeron
- Nicola Di Pinto (it) : l'idiot du village
- Roberta Lena (it) : Lia
- Nino Terzo (it) : le père de Peppino
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Fonction Sound est limitée à 200 caractères
- Addeddate
- 2021-12-27 18:15:36
- Identifier
- nuovo-cinema-paradiso-1988
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